Les bâtiments du site de Lommelet de l’établissement public de santé mentale (EPSM), basé à Saint-André, sont les témoins de l’évolution de la psychiatrie mais aussi d’histoires de personnes. De l’autarcie à l’ouverture vers l’extérieur, voyage dans l’espace et dans le temps.
« À travers l’architecture des différents bâtiments du site, on peut constater l’évolution dans l’approche de la santé mentale et du traitement des patients », annonce Diane Crémer, guide conférencière, spécialiste de l’EPSM de Lommelet, à la vingtaine de personnes venues assister à une visite guidée. Face à l’un des plus anciens bâtiments de l’EPSM, datant de 1836 et situé dans la cour principale, son explication prend corps. L’architecture est sobre, très rectangulaire, très symétrique. « À l’époque, il n’y avait pas vraiment de traitement médical pour les aliénés , comme on les appelait, mais on pensait qu’en les éloignant de chez eux et en leur offrant une architecture ordonnée, on allait remettre de l’ordre dans leur tête. »
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