samedi 11 janvier 2014

Un « kit d'urgence » et une prise en charge simplifiée des victimes de viol

Le Monde.fr avec AFP 
Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits de femmes et porte-parole du gouvernement, le 11 décembre.
Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits de femmes et porte-parole du gouvernement, le 11 décembre. | AFP/MARTIN BUREAU
Le gouvernement a lancé ses travaux pour simplifier le parcours des victimes de viol ou d'agression sexuelle, notamment grâce à un « kit d'urgence ». Le comité de pilotage, dont la tâche est de concevoir le protocole de prise en charge des victimes et les kits destinés aux médecins, s'est réuni pour la première fois vendredi 10 janvier, en vue d'une expérimentation à Paris et dans un autre département au printemps.
Le kit d'urgence « se matérialise par une boîte [contenant notamment] le test anti-VIH, le traitement contraceptif, l'appareil photo pour matérialiser les preuves, la liste des adresses des médecins », a expliqué la ministre des droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem.

TOUTES LES HUIT MINUTES
La procédure prévue par le quatrième plan de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes lancé en novembre recouvre des actions plus larges. Elle a pour but de favoriser le dépôt de plaintes des victimes, de simplifier leur parcours dans les services médicaux et judiciaires et d'améliorer l'offre de soins post-traumatiques, selon le ministère.
Le kit d'urgence contre le viol est « une réponse [grâce à laquelle]les acteurs des services d'urgences, les policiers, la justice, se mettent ensemble pour pouvoir apporter des réponses d'urgence à la femme victime de viol », a expliqué la ministre lors d'une visite dans un centre de victimologie à Paris.

Un viol est commis toutes les huit minutes en France, soit 75 000 par an, et 10 000 plaintes sont déposées chaque année, mais le nombre de condamnations s'élève, lui, à quelque 1 400 par an, selon le ministère.

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