vendredi 13 décembre 2013

Un "Front commun" entre acteurs de la e-cigarette et décideurs de santé publique

15 décembre

L'Institut national de la consommation (INC), l'Office français de prévention du tabagisme (OFT) se sont rencontrés samedi à l'INC, avec l'Association indépendante des utilisateurs de cigarette électronique (Aiduce) et le Collectif des acteurs de la cigarette électronique (Cace). Ensemble, ils ont créé un "front commun pour améliorer l'information des consommateurs et garantir la qualité des produits".


Consommateurs, vendeurs et autorités sanitaires veulent notamment travailler ensemble sur quatre dossiers prioritaires. Ils ont décidé de définir des règles communes d'information, avec notamment une harmonisation de l'étiquetage et des documents d'information et la mise en place d'une marque ou d'un label de qualité "pour les produits respectant de strictes exigences de qualité, dans l'attente d'une norme européenne que les participants appellent de leurs voeux". En outre, ils ont également décidé de mettre en place un observatoire de la cigarette électronique et des pratiques de vapotage, et de renforcer la formation des vendeurs. "Face à l'enjeu que représente la cigarette électronique, notamment en termes de santé publique, et à l'impérieuse nécessité de favoriser les produits les plus fiables, les partenaires entendent ainsi permettre aux fumeurs d'accéder à des produits plus sûrs, en parfaite connaissance de cause", ont expliqué les quatre organismes dans un communiqué commun.

La cigarette électronique représente en France un marché encore modeste, évalué entre 100 et 200 millions d'euros pour 2013, mais qui connaît une croissance fulgurante. Dans un rapport de mai 2013, un groupe d'experts réunis par l'OFT, avec le soutien de la Direction générale de la santé, estimait que "le marché de la e-cigarette représenterait en 2012 environ 40 millions d'euros". Début octobre, le Parlement européen a adoptéune nouvelle législation anti-tabac, qui prévoit notamment l'agrandissement des messages et des images d'avertissement, reléguant la marque en bas du paquet, tout en refusant que les cigarettes électroniques soient considérées comme un médicament.

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