vendredi 22 novembre 2013

Meurtre du petit Valentin : les prisons sont inadaptées aux malades mentaux

14-11-2013 Édité et parrainé par Rozenn Le Carboulec





LE PLUS. Stéphane Moitoiret et Noëlla Hégo sont jugés en appel pour l'assassinat du petit Valentin, retrouvé mort en juillet 2008. Selon les experts qui suivent l'affaire, les deux accusés relèvent de graves troubles psychiatriques : tous s'accordent sur la psychose de Stéphane Moitoiret. Les malades mentaux ont-ils leur place en prison ? Réponse du docteur Michel David, psychiatre intervenant en milieu pénitentiaire.

L'Uhsa de Seclin prend en charge des personnes incarcérées nécessitant des soins psychiatriques (M.LIBERT/SIPA)

En prison, huit hommes sur 10 et sept femmes sur 10 présentent un trouble mental. Environ 35% des détenus sont considérés comme "manifestement malades, gravement malades ou parmi les plus malades". Ces chiffres révélés dans une enquête dirigée par le professeur Bruno Fallissard sont inquiétants. Et ceux avancés par le Contrôleur général des lieux de privation de liberté vont dans le même sens : il estime que près de 17.000 personnes incarcérées souffrent de troubles mentaux, dont 10.000 qui devraient être hospitalisées.

Que font ces malades en prison alors que, de toute évidence, ils n’y ont pas leur place ?




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