Mathieu, 68 ans, est tout heureux de montrer ses peintures à l'huile, exposées dans le hall de l'hôpital de Falconaja. Avec d'autres patients, il participe à une exposition artistique qui devrait voyager ces prochaines semaines. Un travail qui vise à faire entrer, enfin, la maladie mentale dans le quotidien, à la faire accepter. « Il n'y a pas que le soin médical dans la prise en charge, plaide énergiquement le docteur Nicole Graziani, chef de pôle psychiatrique et gériatrique. La loi soutient l'idée de permettre aux patients de vivre dans la cité. Il faut faire tenir les gens debout. L'art-thérapie, la musicothérapie y contribuent. »
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