lundi 21 octobre 2013

PSYCHIATRIE PUNITIVE: LES FANTÔMES DE L'ÈRE SOVIÉTIQUE

131009_russie_Kossenko.jpg
Les troubles dont souffre Mikhail Kossenko ne justifient pas un traitement forcé. | © DR
La décision, prononcée mardi 8 octobre par un tribunal de Moscou, d’envoyer Mikhaïl Kossenko dans une institution psychiatrique afin qu’il y reçoive un traitement forcé est un retour honteux aux pratiques de l’ère soviétique visant à réprimer la contestation, a déclaré Amnesty International.
«Incarcérer Mikhaïl Kossenko de force dans une unité psychiatrique rappelle les pires excès de l’ère soviétique, durant laquelle des dissidents traités comme des patients souffrant de troubles mentaux ont langui dans des institutions psychiatriques, uniquement pour avoir osé exprimer leurs opinions», a souligné John Dalhuisen, directeur du programme Europe et Asie centrale d’Amnesty International.
«Mikhaïl Kossenko se trouve derrière les barreaux pour avoir exercé de manière pourtant pacifique son droit de manifester, et Amnesty International le considère à ce titre comme un prisonnier d’opinion. Il doit être libéré sans délai.»

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire