jeudi 19 septembre 2013

Prospective : l’avenir passe par la fiction

L’Institut pour le futur (IFTF, @iftf) n’en est pas à sa première tentative expérimentale dans le domaine de la prospective. Voilà quelque temps il avait ainsi participé à la création du jeuSuperstruct. Cette fois, l’Institut a décidé de recourir à la littérature. Dans le cadre de son projet sur l’Age de la matière connectée, afin de mieux explorer ce thème de recherche, il a commandé six nouvelles d’anticipation à des auteurs réputés (Bruce Sterling (Wikipédia, @bruces), Rudy Rucker (Wikipédia, @rudytheelder), Cory Doctorow (Wikipédia, @doctorow), Madeline Ashby(@madelineashby), Warren Ellis (fameux scénariste de comics, Wikipédia, @warrenellis) etRamez Naam (Wikipédia, @ramez).
Une aura familière


Faire appel à des auteurs de science-fiction pour effectuer un travail de prospective est-ce vraiment sérieux ? En fait, comme l’explique David Pescovitz (collaborateur de l’Institut et connu pour être l’un des rédacteurs du site Boing Boing), dans l’introduction de l’ouvrage, rien ne l’est davantage : “Si quelqu’un vous dit qu’il peut prédire l’avenir, vous ne devez pas le croire. Surtout s’il vient de Californie. Voyez-vous, une des lois fondamentales des études de prospective est qu’il n’existe pas de faits sur l’avenir. Seulement des fictions. Notre travail à l’Institut pour le futur consiste à explorer les fictions de demain – informées par les réalités d’aujourd’hui – afin de prendre de meilleures décisions dans le présent.” Pescovitz affirme donc le rôle majeur de l’imagination dans la recherche prospective.

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