samedi 31 août 2013

Le ministère cautionne un protocole de coopération controversé

30|08|2013


Les responsabilités déléguées aux infirmières de l'hôpital St-Antoine (AP-HP) assurant une consultation de suivi des patients traités par anticancéreux oraux à domicile suscitent l'inquiétude de la profession. Pour le ministère, les garanties sont suffisantes.


Initié fin 2010, ce protocole de coopération, validé par l'ARS Ile-de-France, permet aux infirmières de prescrire des examens biologiques et radiologiques, des traitements de support et de décider de la poursuite de la chimiothérapie entre deux consultations médicales. Mais, la courte formation dispensée – 45 heures de théorie et 20 heures de pratique – au regard des responsabilités déléguées a fait bondir plusieurs organisations professionnelles infirmières. 

« Soins low-cost »

En mars dernier, le Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI) a été le premier à s'opposer à ce qu'il considère être des « soins low-cost », en saisissant le Défenseur des droits. En avril, le conseil de l'ordre infirmier d'Ile-de-France a, quant à lui, effectué un recours auprès du Haut conseil des professions paramédicales. En juin, ce dernier a demandé le retrait du protocole, estimant que seule une formation de niveau master permet d'acquérir les compétences nécessaires aux infirmières.


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