L’hospitalisation en psychiatrie coûte cher, et un tiers des patients n’y a pas sa place. Il existe un dispositif nommé « familles gouvernantes », autofinancé, qui leur rend une place dans la cité… et ne demande qu’à être développé.
La formule « familles gouvernantes » est une alternative à la vie en hôpital psychiatrique. Un dispositif méconnu et peu développé. Pourtant, il ne coûte rien et a l’avantage de faire progresser des malades qui développent des ressources inattendues une fois réinsérés dans une vie « normale», dans de grands appartements en colocation. Comme les deux de Sarreguemines qui fonctionnent depuis douze ans. Ça ressemble à une petite famille, avec une gouvernante qui assure le rôle de la mère, qui gère l’hygiène, les rendez-vous, l’argent de poche de cinq majeurs protégés (sous tutelle ou curatelle de l’Udaf, Union départementale des associations familiales). La condition, c’est que les malades soient stabilisés.
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