mercredi 10 juillet 2013

Psychiatrie et prison : un rapprochement est-il possible ?

Après Bron (près de Lyon), Toulouse et Nancy, une quatrième Unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA) a ouvert à Seclin il y a dix jours. Elle a été inaugurée lundi et accueille déjà une dizaine de détenus souffrant de problèmes psychiatriques. Ces « hôpitaux-prisons » sont loin de faire l’unanimité dans le milieu hospitalier. Celui de Seclin comporte soixante lits, un chiffre dérisoire au regard du coût de l’opération. Mais lundi, la prise en charge du détenu était sur toutes les lèvres.


Inauguration du nouveau centre de détention médicalisé de Seclin. PHOTO Max ROSEREAU.
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Lundi, à Seclin, on était loin des critiques émises en 2010 lors de la construction de la première UHSA, près de Lyon. À l’époque, les professionnels de santé voyaient d’un mauvais œil ce rapprochement entre deux mondes, celui de la santé et du pénitentiaire. Ils craignaient également pour leur sécurité. Trois ans plus tard, la situation a bien évolué.

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