mardi 2 juillet 2013

Justice : les psys s’estiment une nouvelle fois boucs émissaires

Justice : les psys s’estiment une nouvelle fois boucs émissaires


L'Association Nationale des Psychiatres Experts Judiciaires (ANPEJ) a vivement dénoncé dimanche le "lynchage médiatique" ayant visé un de leur collège qui avait partiellement conclu à une "absence de dangerosité" de Matthieu, avant que celui-ci n'assassine Agnès, meurtre pour lequel il a été condamné à la réclusion à perpétuité vendredi. Avant l'assassinat d'Agnès survenu fin 2011, Matthieu avait été remis en liberté sous contrôle judiciaire en novembre 2010, après quatre mois de détention provisoire pour un premier viol commis dans le Gard. Le pédopsychiatre Claude Aiguesvives, qui l'avait examiné, avait alors conclu à "une absence de dangerosité" et "fait confiance au projet de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) de lui donner une seconde chance." Cet expert, qui a témoigné au procès, s'était dit peu avant l'audience "catastrophé". "Ce n'est pas la première fois que le contexte sécuritaire désigne un psychiatre comme bouc émissaire", regrette ANPEJ, le psychiatre traitant "devant être considéré comme responsable de tout acte délictueux ou criminel réalisé par une personne souffrant de troubles mentaux".

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