Une étude irlando-canadienne, publiée vendredi, paraît conforter la piste des médicaments contre la tension pour ralentir le déclin cognitif lié à la maladie d'Alzheimer. Cette étude, publiée dans la revue britannique BMJ Open, s'est intéressée aux inhibiteurs de l'Enzyme de Conversion de l'Angiotensine (ECA), plus précisément aux inhibiteurs à action centrale (CACE en anglais).
Les chercheurs ont comparé le déclin cognitif de 361 patients canadiens souffrant principalement d'Alzheimer mais aussi de démence vasculaire et de démence mixte (Alzheimer et lésions vasculaires). Sur l'échantillon, 85 malades prenaient un inhibiteur CACE avant le début de l'évaluation, 276 n'en prenaient pas et parmi ce dernier groupe, 30 ont commencé un traitement CACE après le démarrage de l'évaluation. "Cette étude montre une petite réduction dans le rythme du déclin cognitif (...) chez les patients prenant un inhibiteur CACE comparativement à ceux qui n'en prennent pas du tout", selon l'étude dont le principal signataire est Dr William Molloy de l'Université de Cork en Irlande. Pour les 30 patients à qui on a nouvellement prescrit le médicament, les résultats paraissent plus nets : lors des six premiers mois de traitement, non seulement le déclin cognitif est enrayé mais les performances cérébrales s'améliorent.
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