mercredi 10 avril 2013

Lavelanet. Pour déstigmatiser la maladie mentale

Les problèmes de santé mentale suscitent assez souvent l'incompréhension, ils sont parfois inquiétants. De plus, ils sont encore mal connus du grand public. Depuis des années, bon nombre d'associations organisent une semaine d'information sur le sujet. Dernièrement, à la mairie, l'Unafam et l'UDAF ont choisi d'y participer.«Il s'agit de parler de la maladie mentale, ça permet de mieux la comprendre, d'éviter la stigmatisation, de favoriser les soins et l'insertion dans la cité, explique Bernard Fillon, délégué de l'Unafam. Les familles ont besoin d'être écoutées».
Dans la salle d'honneur, un film sur la maladie, «Les Voix de ma sœur», a été suivi d'un débat réunissant des soignants, des malades, des parents et des amis de malades.
Ce film de cinquante minutes a obtenu de nombreuses distinctions, il est le portrait et le témoignage d'Irène, souffrant de schizophrénie depuis vingt ans. Il prend la forme d'un journal intime à plusieurs voix, celle d'une patiente décrivant avec lucidité sa pathologie, celle de sa famille combattant la culpabilité et le déni, celles de ses soignants de l'hôpital Sainte-Anne, à Paris. Un film vrai, poignant.
Les échanges qui ont suivi la projection l'ont été tout autant. «Il faut déstigmatiser cette maladie, a dit une maman. C'est la semaine de la santé mentale et l'on n'a rien entendu ou presque chez les médias, on n'en parle que lorsqu'il arrive un gros fait divers.»
Bernard Fillon a répondu aux questions, en rappelant l'aide aux familles et aux malades que peut apporter l'association, son action, ses résultats.
Publié le 02/04/2013


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