mercredi 24 avril 2013

La psychothérapie après 65 ans n'est plus un tabou
Il n’est jamais trop tard pour commencer une psychothérapie. C’est ce qu’explique Marvin Tolkin, 83 ans, dans les colonnes du New York Times qui consacreun dossier à la santé mentale des personnes âgées. Sur le tard, l’octogénaire a finalement décidé«qu’une vie non analysée ne valait rien». Avant cela, il n’avait jamais envisagé que ses tracasseries émotionnelles pouvaient être abordées avec un psychiatre.
Même révélation pour Miriam Zatinsky, 87 ans, qui témoigne également pour le New York Times. Après deux ans de veuvage, elle s’installe dans une structure pour personnes âgées indépendantes. Problème: elle est incapable de s’y faire des amis.
Miriam et Marvin font partie des nombreux seniors qui se dirigent tardivement vers la psychothérapie. La plupart d’entre eux n’avait jamais poussé la porte d’un cabinet auparavant.«Nous en voyons de plus en plus ces 5 dernières années», explique le docteur Dolores Gallagher-Thompson, chercheuse en psychiatrie à l’université de Stanford. Elle ajoute:
«Pour les gens qui ont aujourd’hui 80 ou 90 ans, la dépression a longtemps été considérée comme une faiblesse morale (…). Ils ne parlaient pas de leur dépression, de peur de finir enfermés dans un asile.»
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