dimanche 24 mars 2013





Ce livre aurait pu s’appeler « La mort est mon métier ». Mais le titre était pris et le propos pas franchement désopilant. L’ouvrage, qui sort le 25 mars en librairie, s’intitule donc « On ne meurt qu’une fois et c’est pour si longtemps. Les derniers jours des grands hommes » (*).
Avec ces 220 pages, le Dr Patrick Pelloux se propulse dans l’espace –hors des urgences qu’il incarne à la ville et qu’il croque en chroniques depuis quelques années– et surtout dans le temps. De Jésus à Churchill, le voilà sur la trace des agonies au choix célèbres, frappantes ou emblématiques de leur époque. Il explore la piste sans se prendre trop au sérieux, en conteur truculent, en historien « du dimanche » (sa bibliographie n’est pas très orthodoxe) et, on ne se refait pas, en médecin.

Au « Quotidien », il explique : « De l’écriture de ce livre, je retire que nous, médecins, ne faisons que passer et que nous transmettons un témoin aux générations de médecins futures. Je retiens aussi qu’il faut rester très humble face aux connaissances actuelles. Et puis je constate l’importance de l’homme et de l’environnement : la pathologie médicale est impossible à dissocier de l’environnement social et de la position sociale de l’individu. Enfin, très important, la religion : la médecine a pu se développer quand elle s’est vraiment détachée de la religion ! »
Louis XIVMolière, l’amiral NelsonFlaubert, Jean Moulin, Laurel etHardy… On ne peut pas tout dire sur tous mais « le Quotidien » vous propose quelques extraits choisis…
K. P. 
(*) Patrick Pelloux, « On ne meurt qu’une fois et c’est pour si longtemps. Les derniers jours des grands hommes », Robert Laffont.

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