La Direction générale de l'offre de soins (DGOS) du ministère de la Santé a indiqué la semaine dernière au cours d'une réunion dans le cadre de la "campagne tarifaire" une baisse des tarifs publics de l'ordre de 1,71% et celle des cliniques privées commerciale de 0,57%. La Fédération Hospitalière de France (FHF) a aussitôt réagi, exprimant «sa consternation» dans une lettre rendue publique de son président, Frédéric Valletoux, à la ministre de la Santé Marisol Touraine. Se demandant si le gouvernement a fait un «choix délibéré en faveur du secteur commercial», le président de la FHF prévient que sa fédération «sera contrainte d'appeler la communauté hospitalière à se mobiliser pour faire échec à ce que beaucoup pourraient considérer comme une véritable casse de l'hôpital public». Les cliniques privées sont également mécontentes de la baisse tarifaire, moindre, qui les touche. Pour la branche médecine-chirurgie-obstétrique de la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP-MCO), une telle baisse menacerait «directement l'emploi et les investissements» des cliniques. «Nous ne resterons pas sans réagir», menace-t-elle, également.
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