samedi 25 août 2012

La visualisation d'anomalies cérébrales responsables de la schizophrénie laisse espérer de nouvelles possibilités thérapeutiques.

Grâce à une nouvelle technologie d'analyse des données d'IRM, les chercheurs ont détecté des variations dans le cerveau de certains malades.
Grâce à une nouvelle technologie d'analyse des données d'IRM, les chercheurs ont détecté des variations dans le cerveau de certains malades. © GELEBART/20 MINUTES / SIPA

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L'infirmier(e) en psychiatrie - Les grands principes du soin en psychiatrie

2e édition


Si les articles relatifs aux soins infirmiers en psychiatrie abondent, les ouvrages de référence qui abordent ce sujet sont plutôt rares. Dans ce contexte,...


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Le Point.fr - Publié le 13/08/2012 à 09:24

Le Point.fr ouvre son espace de débat au professeur Didier Raoult, spécialiste des maladies infectieuses tropicales émergentes à la faculté de médecine de Marseille-2.

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Rappel de la réglementation - reprise de notre billet de janvier 1998. Les règles sont inchangées !


Depuis novembre 1998, la suppression du jour de sortie a entraîné la disparition de la théorie ministérielle (non écrite) reposant sur la facturation du jour de sortie : "si le premier jour est considéré comme jour de sortie, alors rien ne s'oppose à ce qu'il soit facturé. Quant au second jour, il est, lui, considéré comme jour d'entrée et peut également être facturé.)" La CNAM refuse désormais le principe de la facturation. Mais, le Cpsy ne desespère pas de faire valoir sa thèse qui lui paraît aller dans le sens de l'intérêt des patients.

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REPORTAGE

Une société HLM réinvente le béguinage pour les retraités


A Lambres-lez-Douai, le béguinage est planté au coeur de la commune.
RICHARD BARON/LIGHT MOTIV POUR " LE MONDE "
Lambres-lez-Douai (Nord) Envoyée spéciale
A Lambres-lez-Douai, seize retraités louent de petites maisons mitoyennes, le " chaînon manquant entre le domicile et la maison de retraite "



Comment trouver un béguinage dans l'entrelacs des anciennes cités minières ? " Cherchez l'église, ils ne sont jamais très loin ", lance Evelyne Sprimont, chargée du dossier chez Floralys. Il y a quinze ans, cette coopérative HLM de Douai (Nord) a été la première à dépoussiérer ce modèle d'habitat groupé, né en Flandres au XIIIe siècle et tombé en désuétude au XIXe siècle. Depuis quelque temps, d'autres opérateurs, principalement dans le nord de la France, s'intéressent à ce concept qui permet aux personnes âgées de vieillir sans être seules.

Véritable village dans la ville, les béguinages médiévaux abritaient des communautés de femmes très pieuses mais qui n'avaient pas prononcé de voeux monastiques. Elles vivaient en autonomie dans des habitations regroupées autour d'une église et d'un jardin. Aujourd'hui, le modèle développé par Floralys, dans les dix-sept béguinages qu'il possède, n'a plus aucune connotation chrétienne, mais il a conservé de ses ancêtres un modèle architectural et un fonctionnement fondé sur la convivialité et la solidarité.

" La Fermette aux bleuets ", située dans le bourg de Lambres-lez-Douai, 5 000 habitants, est le premier béguinage développé par Floralys. Comme tous les béguinages, il est planté au coeur de la commune, à proximité des commerces, des services administratifs, et donc de l'église. Depuis son ouverture, en 1997, Maryvonne Calandre en est " l'hôtesse ". Cette chaleureuse quinquagénaire est employée à plein-temps dans ce village de poche de seize petites maisons mitoyennes en brique rouge, serrées autour d'un grand porche d'entrée et d'allées fleuries.

Seize locataires, quatorze femmes et deux hommes, âgés de 73 à 97 ans, vivent là de façon indépendante mais sous la protection de Maryvonne, présente tous les jours de semaine de 9 heures à 17 heures. " Chaque matin, je rends visite à mes résidents pour voir si tout va bien ", explique Maryvonne Calandre. Elle est aussi là pour les aider dans leurs courses, leurs démarches administratives ou leurs déplacements. L'après-midi est consacré à des activités qui ont lieu dans un local dit de " convivialité ", situé au milieu du béguinage, ou à des sorties, elles aussi organisées par l'hôtesse. Chacun des résidents est libre d'y participer ou pas.

Critères de revenus

Cet après-midi-là, ils sont une petite dizaine à fabriquer des cadres pour les enfants de la crèche voisine. A une petite table, quatre " accros " de la belote se sont installés. Parmi elles, Fernande Beaulande, 86 ans, arrivée " le 14 décembre 2005 ", précise cette passionnée de jeux de cartes, habillée en bleue, sa couleur favorite. Un peu plus loin, la doyenne, Lucie Lecoq, 97 ans, fait la conversation. Elle réside au béguinage depuis dix ans. " Je suis bien ici, explique cette ancienne couturière. J'ai mon logement et mon indépendance. Si j'ai envie de voir du monde, je vais à la salle. Et puis il y a Maryvonne... " Sur les murs de la salle de convivialité, Mme Calandre a accroché les réalisations de ce drôle d'atelier. " Pour le carnaval, on a confectionné 250 costumes ! ", s'enthousiasme l'hôtesse, toujours en quête de nouveautés pour " ses mamies et papys ".

A la Fermette, la première cause de départ est le décès. En quinze ans, quatre locataires seulement, devenus dépendants, ont été orientés vers un EHPAD (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes), la plupart finissent leurs jours au béguinage.

Comme pour tous les logements sociaux, l'attribution des places se fait selon des critères de revenus. La sélection est néanmoins complétée par un entretien pour vérifier que la formule est adaptée à la personne. " Les hôtesses ne sont pas des infirmières ou des aides à domicile. Les locataires doivent être sociables et complètement autonomes ", précise Mme Sprimont, chargée des béguinages chez Floralys.

Issus des classes moyennes, la majorité des retraités touchent entre 1 000 et 2 000 euros de pension par mois. La plupart sont d'anciens propriétaires qui, en prenant de l'âge, ont décidé de vendre leur maison devenue trop grande et trop lourde à entretenir.

A 73 ans, Dométhilde Silvert est la benjamine. Cette célibataire, secrétaire de direction à la retraite, a sauté le pas il y a deux ans. " Je me sens mieux ici, explique cette grande femme alerte. Je suis moins seule, je fais plus de choses, récemment je me suis inscrite dans une chorale. Et quand je passe devant mon ancienne maison à étages, où j'ai vécu quand même quarante-six ans, je n'ai aucun regret ", affirme-t-elle.

Selon la surface des maisons (55 m2 ou 65 m2), les loyers s'échelonnent entre 320 et 350 euros. En sus, les locataires déboursent 150 euros mensuels pour les frais liés à l'hôtesse et aux activités. " Cette formule est le chaînon manquant entre le domicile et la maison de retraite, bien plus chère ", analyse Jean-Luc Schutz, le directeur général de Floralys, qui dans quelques mois va ouvrir deux autres béguinages, dont un en plein centre de Douai.

Même si ce type d'habitat s'adapte bien à la culture du Nord, où la solidarité est de tradition, M. Schutz estime que ce modèle peut être dupliqué ailleurs, à condition toutefois de garder quelques fondamentaux. " Un lieu qui serait sans hôtesse, excentré, ouvert aux quatre vents, élitiste et sans ancrage dans la commune n'aurait rien à voir avec un béguinage ", affirme le directeur, qui travaille actuellement à l'élaboration d'un label pour limiter les pâles copies.
Catherine Rollot
© Le Monde




BIEN VIVRE À DOMICILE Le béguinage : une alternative pour l'habitat des personnes âgées
Le béguinage est un mode d'habitat groupé qui retrouve aujourd'hui ses lettres de noblesses pour proposer aux personnes âgées ou handicapées une alternative entre le maintien à domicile et l'entrée en institution.

Un peu d'histoire
Au moyen âge, en Europe du nord, les béguinages étaient des communautés autonomes de religieuses (les béguines). L'ensemble de bâtiments qui les abritaient (appartements, salles communes), traditionnellement construits autour d'une cour arborée, étaient également appelés béguinages.
L'enfance sans parent (4/5): Ariège, les exils adolescents

jeudi 23 août 2012

« Les enfants violents sont des enfants négligés » [Vidéo]

Daniel Fouray, Ouest-France
19 août 2012

dimanche 19 août 2012

Redonnons sa place à la poésie

17 août 2012

Par XAVIER PERSON Ecrivain et critique, PHILIPPE BECK Poète et écrivain
A l’heure où certains imaginent fondre la poésie dans un vaste ensemble réunissant le roman et le théâtre (1), il est peut-être bon de rappeler la place que peut occuper la poésie au sein de la littérature. Et ce dont, pour nous, «poésie» est le mot.

Fuck le cogito : Blaise Pascal, penseur trash

17 août 2012

Par FRANCIS MÉTIVIER Philosophe
Blaise Pascal, mort il y a trois cent cinquante ans jour pour jour [le 19 août, ndlr], est surtout connu en tant qu’homme de foi et mathématicien grâce au Mémorial récit de sa vision divine d’un soir d’hiver et la mise au point du calcul par récurrence. Entre «Joie, joie, joie, pleurs de joie» et «n2 + 2n + 1 = (n+ 1)2», entre l’abstraction théologique et celle des quantités, Pascal a surtout développé une pensée de l’existence qui ne nous fait aucun cadeau, rock’n’roll, impitoyable de réalisme psychologique et social, dure et concrète. Ce pan de son œuvre, qualifié à tort de «moralisme», porte en fait sur ce que nous nommons aujourd’hui les «questions existentielles» - Mon existence a-t-elle un sens ? Ai-je une vraie place dans l’univers ? Le moraliste fait la morale. Pascal, quant à lui, analyse, sous nos comportements visibles, et plus risibles que condamnables, l’universalité de l’âme, fondement de notre humaine condition. Puis il nous laisse à la détermination singulière de notre réflexion sur le moi, à nos angoisses et au silence éternel de ces espaces infinis qui nous effraient. Pascal et nous : il est l’un des grands penseurs de l’existence - plutôt que du concept ou de la méthode -, l’un des plus proches de nos préoccupations intérieures. Morceaux choisis les plus trash des Pensées, sur le moi, l’autre et la philosophie.

Notre bonne vieille médecine à la française

17 août 2012 

TRIBUNE Nos chers disparus (10/10). Le triple A français, France­ Soir, le Minitel, le centre... Ils nous ont quittés cette année. Tout comme MegaUpload , qui a quitté nos écrans, ou le care, disparu du débat politique au lendemain de la primaire socialiste. Objets ou idées, retour estival sur ces trépassés. In Memoriam.

Par YVES CHARPAK Expert en santé publique
C’est une médecine de rêve que tout le monde nous envie : notre médecin de famille qui nous connaît depuis toujours, qui connaît les enfants et toutes les histoires de la maison. De temps en temps, on aime bien en changer, aller voir ailleurs, sans le lui dire, mais on revient toujours vers lui. On a aussi en réserve un ou deux spécialistes, pour le cœur ou le ventre. Quand il le faut, ils connaissent le circuit pour le professeur réputé, l’hôpital ou le chirurgien. Bien sûr, pas de souci, tout est payé à l’avance ou remboursé, même le taxi. Et on meurt heureux, entouré des siens et du médecin de famille qui a fait tout ce qu’il a pu.
Télé, théâtre, internet: la psychanalyse s'empare de Buenos Aires

A Buenos Aires, des pièces telles que "Toc, Toc" (Trastorno Obsesivo Compulsivo ou Trouble obsessionnel compulsif), "La dernière session de Freud" ou "Presque normaux", jouent à guichets fermés depuis des mois.
A Buenos Aires, des pièces telles que "Toc, Toc" (Trastorno Obsesivo Compulsivo ou Trouble obsessionnel compulsif), "La dernière session de Freud" ou "Presque normaux", jouent à guichets fermés depuis des mois.



Séries télé, pièces de théâtre à succès, boom sur le net : la thérapie, déjà bien ancrée à Buenos Aires, réputée comme étant la capitale mondiale de la psychanalyse, s'est désormais transformée en véritable raz-de-marée.
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Politique de santéVers l'An 1 des projets régionaux de santé...

Emmanuelle Wargon, secrétaire générale des ministères chargés des Affaires sociales"Nous aurons bien les 26 projets régionaux de santé à Noël"

27.07.12 - HOSPIMEDIA 
Alors que les derniers Projets régionaux de santé (PRS) sont en voie de finalisation dans les ARS, Emmanuelle Wargon dresse pour Hospimedia un bilan d'étape de leur élaboration, du travail réalisé et en cours. Elle répond également aux réserves émises sur le manque de lisibilité des projets.

1928 : pas d’apéritif pour bébé

lequotidiendumedecin.fr 17/08/2012

Les méfaits de l’alcool sont aujourd’hui bien connus de tous. En 1928, ce n’est apparemment pas le cas. Pour preuve, cette campagne préventive adressée aux mères de famille et destinée à les dissuader de servir de l’alcool à... bébé. Dans ce court métrage muet, réalisé pour le compte du ministère de l’Agriculture, une femme en fait boire à son enfant qui tombe malade dès le lendemain. Le médecin la blâme et lui rappelle qu’à cet âge, on ne doit boire que du lait et de l’eau pure.

Rencontre avec Marie-France Hirigoyen, psychiatre et psychanalyste

LE MONDE | 

PHONio, le commutateur téléphonique pour patients La thérapie complémentaire par la parole.

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Vers une pilule contraceptive masculine

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 

1972 : « La pilule ? C’est plutôt à l’homme de faire attention... »