jeudi 11 octobre 2012





L'Essai et la revue du jour

Syndiquer le contenupar Jacques MunierLe site de l'émission
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La clinique du bout du fil / Revue Penser / Rêver

10.10.2012 - 06:35 Ajouter à ma liste de lectureRecevoir l'émission sur mon mobile
Aurélie Capobianco, Julie Gonzalez : La clinique du bout du fil. L’aide psychologique par téléphone en question (PUF) / Revue Penser / Rêver N°22 Portraits d’un psychanalyste ordinaire (Editions de l’Olivier)

C’est sans doute un signe des temps, on assiste depuis quelques années à une multiplication des offres d’aide psychologique à distance. Psychothérapie par téléphone, par internet, « psychanalyse en ligne », « webthérapie », avec paiement direct ou par abonnement, SOS et assistance gratuite au bout du fil… Il suffit de taper la requête « psychothérapie en ligne » sur un moteur de recherche pour obtenir des centaines de milliers de réponses : des psychothérapies, mais aussi des psychanalyses par mail, chat, webcam ou téléphone. Deux psychologues cliniciennes, formées à la psychothérapie et à la psychanalyse interrogent les enjeux et les limites de ces pratiques à partir de leur expérience d’écoutante, c’est le terme consacré.


Revue Penser / Rêver N°22 Portraits d’un psychanalyste ordinaire
Comme il y a des « présidents normaux », il y a des psychanalystes ordinaires et même, si l’on en croit les différentes contributions à ce dossier, c’est de l’ordinaire qu’est fait le pain quotidien de l’homme ou la femme qui se tient derrière le divan. On est tenté de dire que, de même qu’il ne peut y avoir de « président normal » puisqu’il est unique, il ne peut y avoir de psychanalyste ordinaire parce que chaque cas est singulier, en tout cas pour celui qui se trouve allongé sur le divan mais l’expression se réfère à une lettre d’Anna Freud à Lou Andréas-Salomé qui évoque une conversation avec son père au cours de laquelle ils sont tombés d’accord « pour estimer que l’analyse n’est pas une affaire d’êtres humains ».

En répons, la petite phrase de Georges Pérec dans Les lieux d’une ruse : « Il y a eu pendant quatre ans un quotidien de l’analyse, un ordinaire : des petites marques sur des agendas, le travail égrené dans l’épaisseur des séances »…



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