lundi 8 octobre 2012

Autisme et Psychanalyse : une orientation politique
AGNÈS AFLALO
Agnès Aflalo aborde, en avant goût de  la 42ème édition des Journées de l’Ecole de la Cause freudienne, qui aura lieu ce week-end, de ce couple contemporain : l’autisme et la psychanalyse.
42journéesJ’ai interprété le titre : « Autisme 
et psychanalyse » 
à l’aune de son sous-titre : 
« Politique de la psychanalyse». Éclairer ce choix demanderait une série de développements. Pour aller vite, j’évoquerai seulement deux points : d’une part, du début à la fin de son enseignement, Lacan n’a cessé de se référer à la politique de la psychanalyse (c’est-à-dire au choix qui porte chacun de nous à consentir ou non à savoir de quoi est fait son inconscient, choix que les symptômes manifestent à notre insu) comme à un enjeu essentiel du discours analytique. La politique n’est donc pas une pièce rapportée de la psychanalyse, mais en est une partie intégrante. D’autre part, l’orientation politique de ces Journées s’impose d’elle-même si l’on prend au sérieux cette assertion de Lacan que Jacques-Alain Miller a commenté à son Cours et selon laquelle : « L’inconscient, c’est la politique » (Lacan J., Le Séminaire, livre XIV, « La logique du fantasme », leçon du 10 mai 1967, inédit). Le titre de ces Journées se laisse donc aborder de multiples façons selon l’idée que l’on se fait de la politique.

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