vendredi 8 juillet 2011

Regard sur la réforme des soins de santé mentale en Espagne et au Pays basque

Maria José Valderrama
Traduction de Iñaki Tapia

Plan

L’HISTOIRE
L’AUTRE MODÈLE EXPLICATIF
LA RÉFORME PSYCHIATRIQUE
PRÉSENT ET AVENIR

Texte intégral

La sanction et le stigmate ont été les éternelles compagnes des personnes atteintes de maladies mentales. La marginalisation de celui qui est différent est une réponse humaine habituelle ; le « fou », en tant qu’égal et différent en même temps, provoque des réponses de méfiance et de rejet. Le discours général de l’anthropologie médicale au sujet de la maladie mentale grave (en référence explicite à la psychose) s’oriente beaucoup vers des questions qui concernent le stigmate (Goffman, 1980[1]). À travers l’histoire et jusqu’à aujourd’hui, le stigmate a socialement caractérisé les personnes atteintes de maladies mentales graves, tout en marginalisant ceux qui en souffrent / les subissent (Szasz, 1976[2], 1976[3]). Bien qu’il s’agisse d’une réalité parfaitement connue, il n’en reste pas moins nécessaire d’essayer, d’une part, de mettre en évidence les racines du stigmate et de la marginalisation qui marquent encore ce collectif ; et d’autre part de s’interroger sur les causes favorisant leur perpétuation ainsi que sur les raisons pour lesquelles il est si difficile de dépasser, faire disparaître ou au moins mitiger leurs effets défavorables. En effet, situation bien connue, les personnes atteintes de maladies mentales graves sont surreprésentées dans les collectifs marginalisés.

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