lundi 25 avril 2011

Théorie psychanalytique


Qu'appelons-nous voix ?

Journées d'étude (Paris, 18 et 19 juin 2011)
Auteur :
Jean-Luc Cacciali

25/03/2011
Ce qui spécifie notre condition humaine est d’être déterminée par le langage. La psychanalyse poursuit cette grande tradition de penser notre rapport au langage. Et penser le langage, c’est nécessairement penser la voix.

Cette dernière est essentielle dans l’organisation psychique du sujet, le sujet se constituant, aussi bien s’achevant, dans le commandement de la voix pourra dire Lacan.

Aujourd’hui cependant la voix semble se réduire aux bruits qu’elle fait ou à ses différents enregistrements. Nous ne pouvons pour autant en réduire l’abord à une sorte de naturalité de la parole.

Il y en a cependant d’autres approches : celle de la musique, celle du chant et de l’au-delà du chant comme l’avance Danielle Levinas dans l’un de ses livres (1). Il y a aussi celle de la littérature, il y a le poème, il y a celle de l’artiste comme le montre Geneviève Cadieux dans La voix lactée (2)…

Et il y a qui parle, il y a qui interprète, il y a qui écoute, il y a qui lit, il y a qui écrit… La voix est peut-être tout cela car elle est le langage.

Pour la psychanalyse elle est le support du signifiant mais aussi de la lettre, elle est un des objets (a) et participe aussi du “un”.

Lire la suite ici

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire