dimanche 13 mars 2011

Communiqué du NPA. Le 15 mars, contre la loi sécuritaire sur la psychiatrie.

La frénésie sécuritaire de Sarkozy et de l’UMP est sans limite. Après la LOPPSI 2, c’est maintenant le tour d’un projet de loi sécuritaire sur la psychiatrie.
 
Celle-ci se voit assigner en premier lieu un rôle de contrôle, de fichage, de répression et d’enfermement. La mission de soin à des personnes en souffrance est reléguée au second plan.
 
C’est le retour au « grand renfermement » avec notamment une véritable « garde à vue » psychiatrique de 72 heures ainsi que la possibilité d’imposer des soins à domicile, contre la volonté du patient, sans limitation de durée… et sans véritables soins.
 
Le NPA soutient l’appel unitaire « Réforme de la psychiatrie, une déraison d’Etat » qui a déjà recueilli 20 000 signatures, ainsi que les initiatives prises le 15 Mars pour le retrait du projet.
 
Il défend avec le collectif « Mais c’est un homme… » la nécessité de mettre fin à toute législation d’exception y compris à la loi actuelle sur l’hospitalisation psychiatrique.
 
Il défend notamment la possibilité pour toute personne présentant des « troubles » psychiques de contester, comme tout citoyen, sa privation de liberté devant un juge.
 
C’est de moyens pour soigner que la psychiatrie a besoin, et d’une législation de droit commun, considérant la personne en souffrance psychique comme une personne et un citoyen à part entière.
Le 11 mars 2011.

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