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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 5 décembre 2022

Courtilenlignes


 


27/ DANS L'ATELIER / DÉCEMBRE 2022

L'ex-étudiante qui avait empoisonné ses camarades, hospitalisée en psychiatrie

06.12.2022

EUROPE - ALLEMAGNE

LUXEMBOURG

RTL

En août 2021, sept personnes fréquentant l'université de Darmstadt en Allemagne étaient tombées grièvement malades après avoir consommé des aliments ou des boissons dans lesquels une substance toxique avait été introduite. 

Le parquet local avait ouvert une enquête pour "tentative de meurtres" par empoisonnement.

La jeune femme, aujourd'hui âgée de 33 ans, qui avait admis avoir mélangé des produits chimiques avec du lait, du miel et l'eau utilisée pour le café et le thé, est désormais hospitalisée dans un établissement psychiatrique pour une durée indéterminée. La décision a été prise par le tribunal de Darmstadt, qui a suivi en cela le réquisitoire du parquet. Les médecins ont diagnostiqué chez l'ancienne étudiante, originaire de Mayence, une schizophrénie paranoïaque.

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Dépression souriante : symptômes, comment la soigner ?

 le 07/12/22 

D'apparence, vous semblez heureux mais au fond, vous souffrez d'un véritable mal-être : c'est ce qu'on appelle la dépression souriante. Faire semblant en permanence est extrêmement énergivore. Conseils pour aller mieux.

Derrière un sourire peut cacher un profond mal-être qui peut aller jusqu'à des états dépressifs. C'est ce qu'on appelle la dépression souriante (ou "smiling depression" en anglais). Bonheur de façade, ce mal-être passe parfois totalement inaperçu car la personne qui souffre semble "aller bien" et masque sa souffrance. Cette forme de dépression serait très fréquente. Qu'est-ce que c'est concrètement ? Comment la reconnaître ? Par quels symptômes ? Comment se soigner et sortir de cette souffrance émotionnelle ? Eclairage d'Aline Nativel Id Hammou, psychologue clinicienne. 


1978 : Agressions, faut-il en rire ou en pleurer ? | Archive INA







Aujourd'hui madame | Antenne 2 | 07/02/1978  

Extraits d'une émission consacrée aux agressions sexuelles avec comme question : "Faut-il en rire ou faut-il en pleurer ?". Le débat est animé par Gaëlle Montlahuc et Jacques Garat, qui précise qu'au moment de la préparation de l'émission, lors de la conférence de rédaction, les journalistes hommes ont interrogés la légitimité du sujet, ne semblant pas avoir conscience de ce problème.

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La révolution féministe

Samedi 3 décembre 2022

Provenant du podcast

Répliques

Cinq ans après MeToo, où en sommes-nous ? ©Getty - Iryna Khabliuk / EyeEm

Débat autour de la question de la révolution féministe avec Cynthia Fleury et Eugénie Bastié. Cinq ans après #MeToo, où en sommes-nous ?

 

Avec
  • Cynthia Fleury Philosophe et psychanalyste, professeure au Conservatoire National des Arts et Métiers, professeure associée à l'Ecole des Mines de Paris et directrice de la chaire de philosophie à l'hôpital Ste-Anne

  • Eugénie Bastié Journaliste au Figaro, essayiste.

Alain Finkielkraut s'entretient avec la philosophe Cynthia Fleury et Eugénie Bastié,journaliste aux pages " Débats et opinions " du Figaro et essayiste, à propos de la révolution féministe.


«Pop’Balloons», le premier jeu vidéo sérieux en réalité mixte pour les enfants autistes


 




  • VIRGINIE SOFFER.

LE 8 DÉCEMBRE 2022

  •    
  • Pop’Balloons utilise l'intelligence artificielle pour aider de jeunes autistes de développer leur motricité

Des années de recherche fondamentale en neurosciences ont conduit à la création du premier jeu en réalité mixte pour diagnostiquer l’autisme et favoriser l’inclusion des personnes qui en souffrent.

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«J'ai un gros problème d'hygiène corporelle, comment recommencer à prendre soin de moi ?»



Mardi Noir — Édité par Sophie Gindensperger — 

Cette semaine, Mardi Noir conseille A.B., qui aimerait retrouver une image d'elle plus valorisante, et ainsi trouver la force de se laver plus régulièrement.

Chaque jeudi, dans Ça tourne pas rond, Mardi Noir, psychologue et psychanalyste, répond aux questions que vous lui posez. Quelles que soient vos interrogations, dans votre rapport aux autres, au monde ou à vous-même, écrivez à mardi.noir@slate.fr, tous vos mails seront lus.

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La paternité change le cerveau des hommes


Bouleversement hormonal, réorganisation des neurones, quand un homme va devenir père. C’est ce que montre une science balbutiante : la cognition de la paternité.

La paternité à venir et le cerveau des pères : deux nouvelles études abordent pour la première fois les changements hormonaux chez les futurs pères. (Illustration) (DAVID EPPERSON / PHOTODISC / GETTY IMAGES)

Le billet science du weekend avec Hervé Poirier, rédacteur en chef au magazine Epsiloonest consacré à deux études tout à fait inédites sur les transformations du cerveau des hommes quand ils vont devenir pères.

franceinfo : Vous nous expliquez que la paternité change le cerveau des hommes ? 

Hervé Poirier : C’est connu pour les femmes. Le big bang hormonal provoqué par la grossesse provoque, dans les premiers mois après l’accouchement, une vaste réorganisation des neurones : le cerveau maternel s’adapte à l’arrivée du bébé. Mais qu’en est-il pour les hommes ? La science, jusque-là, n’avait pas vraiment creusé la question.

Deux premières études viennent pourtant de le suggérer : il se passe aussi quelque chose ! Dans la première étude, 73 futurs pères ont fourni des échantillons de salive quatre semaines avant l’accouchement, puis cinq semaines après la naissance de leur enfant. Et les chercheurs ont constaté des variations des taux de production de plusieurs hormones qui agissent sur la capacité d’attention, la sensibilité… De quoi préparer le père à s’occuper de l’enfant.

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Le psychiatre et historien Jacques Postel est mort

Par    Publié le 03 décembre 2022

Psychiatre, il se fit historien de la psychiatrie en rupture avec la tradition hagiographique qui s’imposait jusque-là. Il s’est éteint le 25 novembre à l’âge de 95 ans.

Jacques Postel chez lui, dans le 5e arrondissement de Paris, le 10 mars 2017.

Psychiatre qui se fit historien de la psychiatrie en rupture avec la tradition hagiographique qui s’imposait jusque-là, Jacques Postel est mort le 25 novembre à l’âge de 95 ans.

Né à Clermont-Ferrand le 1er janvier 1927 au sein d’une famille de la petite bourgeoisie la plus classique – si le père est dentiste, la mère est femme au foyer – Jacques Postel entreprend à Nice ses études de médecine avant de soutenir à Lyon sa thèse de doctorat consacrée à « l’expression électrique des accidents vasculaires cérébraux d’origine traumatique » (1955).

S’il passe le clinicat des hôpitaux de la Seine et est nommé chef de service à Esquirol, puis à Maison-Blanche avant Sainte-Anne, où il exercera un quart de siècle, Postel explore d’autres savoirs, se forme à la philosophie et à la psychanalyse, par le biais d’une analyse menée avec René Laforgue (1894-1962). Témoignage d’une ouverture d’esprit qui sera sa marque.

Psychologues au public : « Le problème, c’est qu’on ne respecte pas notre expertise »

Vincent Rességuier Publié le 3 décembre 2022

La fuite des psychologues du public vers le secteur privé a des répercussions sur la qualité des soins et sur le travail de nombreux professionnels de la santé. Témoignages.

Catherine Zygmuntowisz devant un logo où est écrit le mot «sage».

La Dre Catherine Zygmuntowisz, psychologue, déplore avoir dû quitter le réseau public pour diverses raisons.

PHOTO : VINCENT RESSÉGUIER

Il y a un mois, la Dre Catherine Zygmuntowisz a démissionné de son poste à l'Hôpital de Montréal pour enfants. Un établissement où elle avait amorcé sa carrière comme étudiante, avant d'y occuper un poste de psychologue pédiatrique pendant 19 ans.

La Dre Zygmuntowisz a longtemps hésité. Elle ne s'imaginait pas s’éloigner de ses précieuses collègues et d’un emploi très intéressant et très stimulant. Ni même se départir d’une tâche qu’elle juge importante pour le public.

Sauf qu’après une année sabbatique et une longue réflexion, elle a décidé de tourner la page. Pour des raisons de conciliation travail-famille, pour des raisons financières, mais aussi et surtout pour des questions d'organisation du travail.

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Interview Crise du système de santé au Royaume-Uni : «Nous avons tendance à penser que le NHS sera toujours là»

par Juliette Démas, Correspondante à Londres  publié le 3 décembre 2022

Manque de financement, exode du personnel, vieillissement de la population… L’historienne Sally Sheard revient sur les difficultés du NHS, plombé notamment par le manque de budget et la privatisation.

Sally Sheard est historienne et spécialiste en politiques de santé auprès de l’Institute of Population Health. Pour elle, les difficultés du système de santé britannique, le National Health Service (NHS), sont multiples : un manque de financement, une population qui vit plus longtemps, et des équipes peu encouragées à rester.

Une histoire mondiale des riches

 Blick

Richard Werly   Publié: 04.12.2022 


De 1860 à aujourd'hui, comment les riches ont fait (et défait) le monde

L'historien français Fabrice d'Almeida vient de publier une passionnante «Histoire mondiale des riches» (Plon). L'occasion de suivre, depuis 1860, les goûts, les tragédies et les bonnes œuvres des plus grandes fortunes de la planète. En passant par la Suisse...

Comment reconnaître un riche? Ou plutôt, comment savoir si votre voisin réputé fortuné n’est pas seulement riche, mais très riche? Regardez sa voiture, essayez de savoir quel club privilégié il ou elle fréquente, identifiez ses goûts... Bref, dressez la liste de tout ce qui le distingue d’un banal entrepreneur ou héritier bien nanti.

Dans son «Histoire mondiale des riches» (Ed. Plon) tout juste parue, Fabrice d’Almeida s’est livré, pour nous, à cet exercice. On sait aujourd’hui que les oligarques russes et les milliardaires en général adorent les yachts. Mais qu’en était-il à la fin du XIXe siècle? A quoi ressemblait alors le titulaire d’une grande fortune ?


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Saint-Maurice : la reconversion d'une partie de l'hôpital Esquirol inquiète certains élus

Par Marie Delumeau   Publié le 25 nov. 2022

Fin 2021, les Hôpitaux Paris Est Val-de-Marne avaient présenté un ambitieux projet immobilier de 230 millions d'euros, qui prévoit la modernisation des bâtiments. La reconversion d'une partie du site classé de l'hôpital Esquirol à Saint-Maurice (Val-de-Marne) suscite à présent des inquiétudes.

Les bâtiments de l'hôpital Esquirol datent du XIXe siècle.

Les bâtiments de l'hôpital Esquirol datent du XIXe siècle. (DR)

230 millions d'euros. C'est le montant estimé de l'ambitieux projet immobilier porté par les Hôpitaux Paris Est Val-de-Marne (HPEVM), groupement hospitalier de territoire (GHT). Ce dernier rassemble les hôpitaux de Saint-Maurice et le centre hospitalier Les Murets, à La Queue-en-Brie. L'opération de recomposition, qui devrait s'étaler sur dix ans, bénéficie d'une aide de 97,5 millions d'euros, allouée dans le cadre du volet investissement du Ségur de la santé .

Présenté en décembre 2021, le projet prend peu à peu forme : fin novembre, le Conseil national des investissements en santé (CNIS) va commencer à examiner le dossier. « A la suite de cette étape importante, nous lancerons le concours d'architecte », précisent les Hôpitaux Paris Est Val-de-Marne.

Constructions datant du XIXe siècle

L'opération de grande envergure s'articule autour de quatre axes : la filière psychiatrique, l'offre de soins de suite et de réadaptation, l'extension de la pharmacie à Saint-Maurice et la création d'une nouvelle antenne de pharmacie à La Queue-en-Brie et, enfin, la création d'une plateforme logistique.

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La méthode d'une psychothérapeute pour reconnaître une personne toxique

Par Lena Couffin   Publié le 7 décembre 2022

Dans un article publié le 1er décembre dans Psychology Today, une gestalt-thérapeute américaine propose une technique simple pour reconnaître et éviter une personne toxique en une heure.

Une heure. C'est la durée qu'il pourrait nous suffire pour déceler chez un interlocuteur un potentiel futur effet toxique sur soi. Voici ce qu'affirme Elinor Greenberg, psychothérapeute américaine, dans un article publié le 1er décembre sur le site Psychology Today . La gestalt-thérapeute, spécialisée dans le diagnostic et le traitement des troubles de la personnalité borderline, narcissique et schizotypique, y présente une méthode accessible à tous pour observer les éventuels comportements nuisibles d'un nouvel ami, amant, ou encore d'un membre de sa famille.

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dimanche 4 décembre 2022

Santé mentale : la psychiatrie en état d’urgence

Écrit par Virginie Charbonneau et Murielle Dreux.   Publié le 

Un Européen sur 4 sera touché au cours de sa vie par un trouble psychique ! La santé mentale des Français aussi se dégrade, particulièrement depuis le Covid. Les chiffres de consultations dans les cabinets de psychologues et les demandes d’hospitalisations en service psychiatrique explosent. Mais les moyens manquent, les médecins aussi : 30% des postes sont vacants en psychiatrie en France.

Un état de lieux dramatique, à l’origine de la mobilisation des personnels ce mardi partout en France, et qui est dressé au moment où Nantes accueille un colloque international, du 1er au 3 décembre, "Villes et santé mentale".

Un thème qui peut surprendre. Et pourtant, alors que 55% de la population mondiale vit en milieu urbain (70% en 2050), la question est majeure. Car la vie en ville peut être un facteur aggravant aux troubles psychiques.

Des pistes sont à l’étude pour faire de l’espace urbain un lieu moins anxiogène pour tous, pas seulement pour les malades :

  • En favorisant les espaces qui permettent de se retrouver entre voisins, amis.
  • En maintenant et développant la place de la nature en ville, car il est prouvé que la présence d’arbres, de jardins publics est nécessaire à une bonne santé mentale et une bonne santé tout court (plusieurs études ont même montré que voir ou entendre des oiseaux est associé à une amélioration du bien-être mental).

►Pour Jean-Luc Roelandt, psychiatre et directeur adjoint du CCOMS (Centre pour la recherche et la formation en santé mentale - OMS), il faut soigner dans la communauté :

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Thierry Hoquet : devenir libre, « là où le vertige naît »

Propos recueillis par    Publié le 20 novembre 2022

Auteur du « Nouvel Esprit biologique », le philosophe des sciences Thierry Hoquet, qui participe au Forum philo « Le Monde » Le Mans, sur le thème « Enfin libres ? », décrit la dialectique entre puissance et contrainte.

Photo issue de la série « Stray ».

« Le Nouvel Esprit biologique », de Thierry Hoquet, PUF, « Sciences dans la cité », 286 p.

Professeur de philosophie des sciences à l’université Paris-Nanterre, auteur, notamment, de Cyborg philosophie et Des sexes innombrables (Seuil, 2011 et 2016), Thierry Hoquet vient de publier Le Nouvel Esprit biologique.

Dans quelle mesure les recherches ­contemporaines en biologie vous permettent-elles de parler, non seulement d’évolution ou de progrès, mais de l’avènement d’un « nouvel esprit » ?

Des découvertes fondamentales ont lieu, qui nous invitent à nous défaire de certaines notions biologiques qui structurent notre représentation de la réalité. Je pense en particulier à tout ce qui concerne les symbioses. Dans les années 1990, on a cru pouvoir définir ce qu’est un humain en décryptant intégralement son génome, mais on s’est aperçu qu’un humain ne peut pas non plus fonctionner sans un ensemble de symbioses, de relations avec son milieu.

Le vrai du faux. Grève des médecins libéraux : le montant de la consultation en France est-il le plus bas d'Europe ?

 Thomas Pontillon   Publié 

"La moyenne européenne d'une consultation est à 46 euros", selon le collectif "Médecins pour demain" qui réclame un doublement du tarif de la consultation en France pour la passer de 25 à 50 euros.

[...] Par ailleurs, en France, le revenu des médecins ne vient pas uniquement du tarif de leur consultation. Ils sont aussi rémunérés par l'Assurance maladie. Il faut pour cela qu'ils remplissent des objectifs précis de santé publique par exemple s'ils font de la prévention ou s'ils sont médecins traitant. Cette rémunération supplémentaire représente pour les médecins généralistes en moyenne 5 000 euros par an. Et ça, c'est en plus de leurs 25 euros par consultation. 


30 millions d'infirmières et de sages-femmes supplémentaires nécessaires dans le monde d'ici à 2030 selon L'OMS

PUBLIÉ LE 01/12/2022

Des chercheurs de l'OMS ont constaté que dans les 154 pays qui présentent un déficit en matière de soins, 30,6 millions d’infirmières et de sages-femmes supplémentaires seraient nécessaires pour atteindre un objectif plus ambitieux en matière de couverture sanitaire universelle (CSU). 

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Faut-il passer par les tribunaux pour avoir des soins ?



3 décembre 2022

QUEBEC

«La responsabilité des enjeux de santé mentale est collective et ouvre à des solutions en respect des besoins des personnes, de leurs droits et de leur capacité d’agir», estiment les signataires.

Clara Lessard-Deschênes, Marie-Hélène Goulet et Pierre Pariseau-Legault

La première est étudiante au doctorat à la Faculté des sciences infirmières de l’Université de Montréal ; la seconde est professeure adjointe à cette même faculté ; le troisième est professeur au Département des sciences infirmières de l’Université du Québec en Outaouais. Ils cosignent cette lettre avec 11 autres experts.*

L’actualité des derniers jours a brossé un portrait plutôt sombre de la psychiatrie au Québec. On y présente la pénurie de médecins psychiatres, la lenteur des tribunaux chargés d’entendre les causes portant sur les traitements involontaires, ainsi que le manque de lits comme étant les principaux enjeux auxquels font face les services de santé mentale. Sans nier ces problèmes, force est de constater qu’encore une fois, la psychiatrie est représentée sous le prisme biomédical, où le traitement institutionnel (hospitalier et juridique) est privilégié aux solutions collectives et communautaires.


En plus de faire abstraction de l’apport essentiel des différents professionnels de la santé (infirmières, psychologues, travailleurs sociaux, ergothérapeutes, pairs aidants, pour ne nommer qu’eux), cette perspective contribue à perpétuer la représentation des personnes vivant avec des problèmes de santé mentale comme étant dangereuses et à renforcer l’acceptation sociétale de la coercition (isolement, contention, garde en établissement, autorisation judiciaire de soins) comme traitement. Dans ce contexte, il y a lieu de se questionner sur la surutilisation des tribunaux pour pallier les difficultés d’accès à des services de santé mentale qui correspondent aux besoins des personnes.