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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 19 juillet 2022

Réseaux sociaux Sur TikTok, des influenceuses d’un genre nouveau font la promo du «voile chrétien»

par Violette Vauloup  publié le 20 juillet 2022

Entre hommage à la Vierge Marie et mission d’évangélisation, le phénomène raconte l’importance de l’habillement dans la religion et un besoin nouveau d’affichage de ses convictions devant le public le plus large possible. 

Elles ont entre 13 et 25 ans et maîtrisent tous les codes des influenceuses. Ongles colorés, virgules d’eye-liner au coin des yeux, visage lissé par un filtre… et voile sur les cheveux. Mais pas n’importe lequel. Un «voile chrétien». Depuis le mois de février, sur le réseau social TikTok, des centaines de jeunes femmes se mettent en scène dans de courtes vidéos, toutes en langue française, allant du tutoriel sur l’enfilage de voile aux conseils spirituels. Sous des pseudos tels que @daughter_of_god.j, @margow.en.christ ou encore @claraandjesus_, ces «chrétiennes pratiquantes», comme elles se revendiquent, vantent leur amour pour le Christ en dansant sur des tubes à la mode, les cheveux couverts la plupart du temps. Aujourd’hui, certaines publications cumulent des centaines de milliers de vues.

Pour la majorité de ces jeunes filles, comme Maëva, 21 ans, dont la dernière vidéo a été regardée près de 14 000 fois, le voile est avant tout une manière «d’affirmer [son] identité religieuse» par un moyen visuel. Les deux jeunes femmes contactées par Libé se disent apolitiques et les vidéos que nous avons consultées ne contiennent pas de messages politiques ou militants. Mais le phénomène est nouveau et interroge les chercheurs, car se couvrir la tête n’avait jusqu’ici «jamais été considéré comme une manière de renforcer l’appartenance chrétienne des femmes», indique à Libération Anthony Feneuil, responsable du master de théologie à l’université de Lorraine. Rien que l’expression «voile chrétien», dont le hashtag regroupait à lui seul 31,5 millions de vues sur TikTok le 20 juillet, n’existait nulle part ailleurs avant les premières vidéos. «Pendant longtemps, le voile n’avait rien de spécifiquement religieux. Il faut revenir à des choses pratiques : dans l’Empire romain, ça protégeait les cheveux de la poussière. Il ne faut pas investir d’emblée cette pièce de tissu d’un contenu spirituel», rappelle Sophie Gherardi, directrice du Centre d’étude du fait religieux contemporain.

Mais depuis quelques années, le voile a acquis une charge symbolique religieuse beaucoup plus forte : «Dans nos sociétés occidentales, on n’arrive plus à le distinguer de la religion, en particulier l’islam», analyse Anne-Laure Zwilling, ingénieure de recherche au CNRS, spécialisée dans les évolutions religieuses en Europe. Pour elle, cette soudaine appropriation du voile par de très jeunes femmes correspond à un désir de mise en scène de soi inhérent aux réseaux sociaux. «Ça montre bien aujourd’hui l’importance de mettre en avant des signes extérieurs de pratique religieuse alors qu’aucune religion ne demande ça», ajoute la chercheuse en soulignant l’aspect paradoxal d’exhiber sur les réseaux sociaux un vêtement qui cache.

«Toutes les religions se servent des vêtements»

En novembre, Clara, 18 ans, a créé sur TikTok un «compte chrétien», exclusivement dédié au «partage du message du Christ». «Porter le voile, ça me fait du bien au moral. Je me sens plus libre avec, et quand je l’enlève, j’ai l’impression d’avoir un poids qui revient», raconte-t-elle à Libération. Comme elle, les jeunes chrétiennes qui portent le voile ont transformé cet accessoire en objet de piété, à la manière d’un chapelet ou d’une croix, censé les relier à Dieu. Dans ses vidéos comme dans celles des autres jeunes filles, le morceau de tissu est souvent noué à l’arrière de la tête, retombe sur les épaules et laisse apparents quelques cheveux au-dessus du front. La ressemblance avec les représentations de la Vierge Marie n’est pas accidentelle. C’est même un «hommage», revendique Maëva. Pourtant, pour Anthony Feneuil, ces jeunes femmes se réfèrent davantage à un courant de l’histoire de l’art qu’à une tradition religieuse. «Elles reproduisent l’imagerie saint-sulpicienne, s’inspirent des peintures de la Vierge, mais au fond, personne ne sait à quoi elle ressemblait», pointe le chercheur en soulignant la dimension «d’invention» qui entoure le phénomène.

Art ou religion, les vidéos reflètent une recherche importante de l’esthétique dans le port du voile, à travers les différentes manières de l’attacher ou la diversité des couleurs, par exemple. Mais «la mode n’est pas du tout incompatible avec une religiosité sincère. Toutes les religions se servent des vêtements», signale Anthony Feneuil. Dans les années 80, l’Eglise catholique a par exemple amorcé une nouvelle politique vestimentaire, quand Jean-Paul II avait demandé aux prêtres de porter le col romain «pour que l’on sache tout de suite qui ils étaient», précise le professeur en théologie.

A la même époque, dans un contexte de forte concurrence entre l’islam et le christianisme et d’émergence des médias de masse, où la télévision change la place de l’image, les habits deviennent des symboles. «Quand on pense à la révolution islamique, en Iran, on imagine tout de suite des hommes et des femmes vêtus de noir. C’est l’image qui est restée, et elle est directement liée aux vêtements», illustre le chercheur.

TikTok, «meilleur moyen d’influence»

La popularité grandissante des réseaux sociaux comme TikTok pourrait ainsi marquer une nouvelle étape dans le lien entre la religion et la mode, mais aussi sur la place des femmes dans le christianisme. «Même si elles ne le perçoivent peut-être pas, il y a presque une revendication féministe» dans cet engouement autour du voile, explique Anthony Feneuil. «Elles disent qu’il n’y a pas que les hommes qui ont le droit de se servir de la mode dans la religion. Les femmes aussi peuvent utiliser les vêtements pour asseoir une position de pouvoir.» Parce qu’au sein de la communauté qui gravite autour des hashtags #voilechretien et #tiktokchretien, celles qui portent le voile ont un statut particulier. Elles dispensent des conseils spirituels, vantent leur relation prétendument privilégiée avec Dieu, et on leur demande de l’aide pour comprendre certains passages de la Bible…

D’ailleurs, TikTok n’a pas été choisi au hasard. Pour Clara, c’était un choix stratégique, parce que «beaucoup de personnes se sont inscrites cette année. Je me suis dit que c’était le meilleur moyen d’influence à ma portée, pour évangéliser et faire mon devoir de transmission du message de Dieu». Pour d’autres, comme Maëva, élevée dans une famille athée, ces vidéos sont avant tout un moyen d’élargir leur cercle de relations. «Comme ça, quand je sens une baisse de foi, j’ai des gens à qui parler et ça m’aide», raconte celle qui dit faire des vidéos pour montrer qu’il est possible de faire son «coming out religieux» dans des familles non-croyantes. Si les motivations sont diverses, le moteur, lui, reste le même : le besoin d’affirmer son identité en public.


La Suisse durcit une directive sur le suicide assisté et suscite des inquiétudes à l’étranger

21 juillet 2022 

 David Goodall (au centre), était un scientifique australien venu mourir en Suisse par suicide assisté. Il avait choisi d’en finir en raison de son grand âge, mais ne souffrait pas d’une maladie incurable. De tels cas pourraient ne plus être autorisés à l’avenir. © Keystone / Georgios Kefalas

L’organe faîtier de la médecine suisse a édicté une nouvelle directive sur l’assistance au suicide, ce qui pourrait rendre cette pratique plus difficile d’accès. Cette mesure suscite le mécontentement des personnes domiciliées à l’étranger et qui souhaitent mettre légalement fin à leurs jours en Suisse.

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La prison

SUISSE

La prison sur RTS Découverte [Skyward Kick Prod - Fotolia]


À quoi sert la prison? Quelles solutions à la surpopulation carcérale? Quelles alternatives à la peine d'emprisonnement? Autant de questions abordées dans ce dossier pour penser la prison de demain.


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Santé mentale : Vous êtes jeune et souffrez ou avez souffert d’un trouble psy, nous vous donnons la parole dans notre programme « Ma tête et moi »


 



Publié le 11/07/22

VOUS TEMOIGNEZ  Contactez-nous si vous souhaitez participer à « Ma tête et moi », notre série vidéo sur la santé mentale des jeunes diffusée notamment sur Snapchat

De l'écoute et du partage, pour aller mieux. 43 % des étudiants sont en détresse psychologique, contre 29 % avant la pandémie, selon une étude de l’Observatoire de la vie étudiante réalisée en 2021. Pour tenter de comprendre ce mal-être mais aussi trouver des solutions pour aller mieux20 Minutes a créé « Ma tête et moi », une série vidéo sur la santé mentale des jeunes diffusée notamment sur Snapchat.

Dans les deux premières saisons, Tristan, Baptiste, Léa, Maxime et Ophélie, notamment, nous ont parlé de schizophrénie, de dépendance à l’alcool, d' hyperphagie-boulimique, des troubles bipolaires ou encore de burn-out. Librement, avec le souhait de témoigner mais aussi de pouvoir montrer à d'autres personnes qui souffrent des mêmes troubles qu'ils ne sont pas seuls et peuvent trouver de l'aide.

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Agression sexuelle sur mineur : le point de départ de la prescription n’est pas la psychothérapie

 Actu-Juridique.fr

Catherine Berlaud  Publié le 22/07/2022

Aux termes de l’article 2270-1, alinéa 1, du Code civil, en vigueur du 1er janvier 1986 au 18 juin 2008, les actions en responsabilité civile extracontractuelle se prescrivent par dix ans à compter de la manifestation du dommage ou de son aggravation.

Selon une jurisprudence constante, le délai de la prescription prévue par ce texte courait, en cas de préjudice corporel, à compter de la date de la consolidation.

Cette solution a été reprise par l’article 2226 du même code issu de la loi n° 2008-561 du 17 juin 2008, selon lequel l’action en responsabilité née à raison d’un événement ayant entraîné un dommage corporel se prescrit par dix ans à compter de la date de la consolidation du dommage initial ou aggravé.

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lundi 18 juillet 2022

« A 38 ans, je n’éprouve ni le besoin d’être en couple ni celui d’entretenir des rapports sexuels. Et aucun manque ne se fait sentir »

Par   Publié le 16 juillet 2022

« Premières fois ». Cette semaine, Lucie, ingénieure dans le domaine du bâtiment, et la découverte de son asexualité.

Mon copain cochait toutes les cases du petit ami parfait. J’étais étudiante en master de physique, il avait à peu près le même âge que moi. On avait de vrais atomes crochus. On discutait, on se faisait des massages – mais nous ne sommes jamais allés au-delà des préliminaires. Lui voulait aller plus loin, de mon côté, je ne me sentais pas prête et il le respectait totalement. Quand les vacances d’été sont arrivées, il m’a invitée dans sa maison familiale à la campagne. On se baladait en forêt, on partageait le même lit.

Santé mentale : le Maroc ne compte que 343 psychiatres

18 juillet, 2022 

psychiatrie

Entrée de l'hôpital Ibn Nafis de Marrakech, dédié à la psychiatrie. DR

Selon le ministre de la Santé et de la protection sociale Khalid Ait Taleb, le Maroc compte actuellement 343 psychiatres. 


Le chiffre est alarmant. Le Maroc, qui compte près de 36,91 millions d’habitants – selon le dernier recensement effectué en 2020 -, ne dispose que de 343 psychiatres et 214 psychologues, dont 200 qui travaillent dans le secteur privé.


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TELUS Santé ouvre une nouvelle clinique de santé mentale à Montréal pour répondre à la demande croissante de soutien

MONTRÉAL, 19 juill. 2022 (GLOBE NEWSWIRE) -- 

En réponse au nombre anormalement élevé de personnes qui attendent de recevoir du soutien pour leur santé mentale au Québec, TELUS Santé a annoncé l'ouverture d'une nouvelle clinique de mieux-être à Montréal située au 600, boulevard de Maisonneuve Ouest. La clinique offre des rendez-vous aux nouveaux clients, des soins personnalisés dispensés par des psychologues qualifiés compréhensifs, ainsi que les services de conseillers et conseillères de vie. Il y a un peu plus d'un an, plus de 20 000 personnes étaient sur la liste d'attente pour les soins de santé mentale au Québec. Selon un rapport de l'Institut canadien d'information sur la santé publié en mai 2021, la moitié des Canadiens attendent jusqu'à un mois pour des services de counseling continus dans la collectivité, mais un sur 10 peut attendre plus de quatre mois. « Peu importe la gravité du problème, notre équipe d'experts élaborera un programme de soins personnalisé et holistique pour favoriser le mieux-être du patient », affirme Sonya Lockyer, vice-présidente, Cliniques TELUS Santé et Solutions en pharmacie. « Nous sommes déterminés à offrir des services de mieux-être et de soutien en santé mentale empreints de compassion et fondés sur des données probantes accessibles à tous les résidents de Montréal et des environs. »

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Au Moyen Âge, certaines femmes étaient enterrées d'une drôle de façon

Repéré par Robin Tutenges — 

Pas déplaisant comme dernière demeure.

S'enterrer avec son lit reste une pratique peu répandue au début du Moyen Âge. | Hannah Wernecke via Unsplash
S'enterrer avec son lit reste une pratique peu répandue au début du Moyen Âge. | Hannah Wernecke via Unsplash

Et si c'était ça, le repos éternel: se faire enterrer avec son lit tout entier. Cette étrange coutume, appelé enterrement au lit, existait au début du Moyen Âge, rapporte Discover magazine. Et elle concernait principalement les femmes.

Les archéologues spécialisés dans la période médiévale ont en effet trouvé plusieurs exemples de ce type de pratique -inhabituelle pour l'époque- un peu partout en Europe. Slovaquie, Scandinavie mais aussi Grande-Bretagne: 72 cas d'enterrement au lit ont été recensés au total dans cette nouvelle recherche

Ce type de sépultures était particulièrement connue à partir du troisième siècle, en Égypte copte, rapporte le média scientifique. De la Méditerranée orientale, cette pratique s'est finalement diffusée en l'Europe, comme beaucoup d'autres modes byzantines.

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« Tire-au-flanc » : le Pr Peyromaure ravive la querelle des anciens et des modernes

Paris, le mercredi 6 juillet 2022 

– Le Pr Michael Peyromaure est un grand patron (urologie, Cochin) qui parlant comme tel a livré dans Le Figaro sa vision iconoclaste de la crise hospitalière actuelle. Pour lui la raison principale de ce naufrage est la paresse des jeunes médecins et soignants : « à mes débuts à l’hôpital [le Pr Peyromaure est de la promotion 1995 des AIHP NDLR], il y avait peut-être un tire-au-flanc pour dix agents. Aujourd’hui, il y en a quatre ou cinq » évalue-t-il.

L’ère des loisirs

« L’hôpital n’échappe pas aux phénomènes qui minent toute la société. Nous sommes entrés dans l’ère des loisirs. Cela touche aussi bien le personnel soignant que les patients. (…) Tous ceux qui ont eu à embaucher une infirmière, une aide-soignante ou une secrétaire vous rapportent la même chose, et je l’ai vécu moi aussi. Les trois questions posées prioritairement par les candidates sont : à quelle heure serai-je rentrée chez moi ; vais-je choisir mes dates de vacances ; aurai-je droit à toutes mes vacances la première année ? Ce qui est relatif au métier lui-même est secondaire (…) Il arrive que nous ne puissions pas opérer un patient qui attend depuis la veille parce qu’une infirmière estime que l’horaire est dépassé. Voilà où en est l’hôpital » développe-t-il encore dans cet entretien au vitriol.

Cette « société des loisirs » se manifesterait également, par l’attitude des patients.

« Beaucoup de patients devant se faire opérer, y compris pour un cancer, choisissent leur date opératoire en fonction de leurs vacances et non pas des contraintes de l’hôpital. Ils veulent bénéficier d’un arrêt de travail pour leur convalescence, puis partir en vacances une fois rétablis. Autrefois, la majorité des gens se faisaient opérer juste avant de partir en vacances, de manière à ne pas sacrifier leur travail » fustige-t-il.

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MATIÈRES | BRUT

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Description

Bruno Decharme et Maurice Renoma, dans un geste de mécénat artistique et animés par une fascination commune pour l’art brut, s’associent pour rendre cet art accessible au plus large public à travers un choix d’œuvres exceptionnelles du 15 septembre au 4 novembre 2022 à l’Appart Renoma (129bis rue de la Pompe, Paris 16e).


MATIÈRES l BRUT est une exposition qui témoigne de la passion des deux amis pour les créations issues de la rue, des productions d’autodidactes, de marginaux, d’âmes en errance, ceux que Jean Dubuffet nommait « l’homme du commun à l’ouvrage ». Des femmes et des hommes qui n’ont que leur création pour survivre.

Cette exposition réunit 34 artistes, certains connus, d’autres découverts récemment.
Parmi les figures de référence, seront exposés : Aloïse Corbaz, Henry Darger, Janko Domsic, Madge Gill, Miguel Hernandez, Augustin Lesage, Judith Scott, Harald Stoffers, Adolf Wölfli. Une attention particulière sera réservée à Achilles Rizzoli, avec Mother in Metamorphosis Idolized (encre sur papier), montrée au public pour la première fois.

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samedi 16 juillet 2022

La métamorphose musicale des barques de Lampedusa

 Le blog de Xavier Denecker

Dans le cadre d’un projet intitulé « Métamorphose », des détenus de la prison de Milan-Opéra utilisent le bois de barques de migrants arrivés sur l’île de Lampedusa pour les transformer en violons, violes et violoncelles.

 Le ministère de l’intérieur italien a acheminé 10 barques vers la prison de Milan-Opéra. Elles serviront de matière première pour l’atelier de menuiserie et de lutherie où travaillent des personnes détenues. Cinq hommes sont spécifiquement attachés à la production d’instruments à cordes.

 Le projet est porté par une organisation catholique, la Casa dello Spirito e delle Arti, la Maison de l’Esprit et des Arts. L’atelier produira des « croix de Lampedusa » qui seront données à des écoles. Il produira aussi des instruments de musique, qui ont vocation à être joués par un « orchestre de la mer » en tournée dans toute l’Italie. 

Le but de la transformation du bois est double, selon ses initiateurs :  donner travail et dignité à des personnes détenues ; éveiller la conscience en particulier des jeunes de l’histoire dont ce bois est porteur.

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Cathy Chêne, famille de vacances pour le Secours Populaire

Vendredi 15 juillet 2022

Provenant du podcast

Comme personne

Avec son compagnon Patrice, Cathy propose aux filles des activités simples : pêche, vélo, baignade, jeux de société…

Avec son compagnon Patrice, Cathy propose aux filles des activités simples : pêche, vélo, baignade, jeux de société…

© Radio France - Aurélie Kieffer

Résumé

Alors qu’un enfant sur trois ne part pas en vacances, Cathy Chêne accueille bénévolement Mégane et Awa dans sa maison d’Andilly (Charente-Maritime). Les deux jeunes Parisiennes viennent passer deux semaines chez elle chaque été depuis 2016.


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« J’ai toujours aimé être entourée d’enfants » constate Cathy Chêne, 56 ans. Est-ce parce qu’elle a elle-même grandi parmi deux frères et six sœurs ? Peut-être, à vrai dire elle ne s’est jamais vraiment posé la question. Cathy est plus dans l’action que dans l’introspection. Son fils devenu adulte, lorsqu’elle a été installée dans sa nouvelle maison à Andilly (Charente Maritime), avec de l’espace et du temps libre, elle s’est portée volontaire pour devenir famille de vacances.

« Tout a été très simple. J’ai contacté le Secours Populaire, je leur ai dit que j’étais prête à accueillir un ou même deux enfants, et deux mois après les filles arrivaient. »

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L’éducation nationale condamnée à révéler l’indice de position sociale des collèges et des CM2

Par   Publié le 15 juillet 2022

L’indice de position sociale des établissements n’est pas diffusé par le ministère, pour éviter qu’il ne serve d’outil au contournement de la carte scolaire. Un argument légitime, mais qui n’est pas fondé en droit, a tranché le tribunal administratif de Paris, le 13 juillet.

L’éducation nationale, traditionnellement peu encline à diffuser ses statistiques sociales, va devoir se faire violence. Le tribunal administratif de Paris l’a enjointe, dans un jugement rendu mercredi 13 juillet, à transmettre les données demandées par un journaliste qui réclamait l’accès à l’indice de position sociale (IPS) de chaque collège et de chaque classe de CM2. Le ministère est condamné à fournir ces documents « dans un délai de trois mois à compter de la notification du présent jugement ».

Le renoncement aux soins des chômeurs en France

Serge Cannasse     7 juil. 2022

Alors que le chômage est reconnu comme un facteur de risque de mauvaise santé, les études françaises sur le renoncement aux soins des personnes qui en sont victimes sont rares. C’est pour remédier à ce déficit qu’une équipe de chercheurs de l’INED (Institut national des études démographiques) est partie des données du baromètre santé 2016 pour faire le point sur le sujet. Leur étude a porté sur 9.660 individus âgés de 18 à 64 ans, actifs en emploi ou au chômage, interrogés par téléphone entre janvier et août 2016.

Les chômeurs renoncent plus souvent aux soins (29,4%) que les actifs en emploi (16,3%). Le plus souvent, il s’agit de soins dentaires (20,8% contre 12,5% pour les personnes en emploi), mais cela existe aussi pour les consultations chez un médecin (14,4% versus 4,9%).

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Permanence des soins : le ras-le-bol

Nathalie Barrès     11 juil. 2022

L'intersyndicale Action praticiens hôpital a lancé une vaste enquête sur la permanence des soins auprès des praticiens hospitaliers. 

Elle montre que 75% des répondants comptent quitter l'hôpital ces cinq prochaines années, du fait de la permanence des soins.

Fortes tensions

Voilà un rapport qui devrait compléter à merveille les 41 propositions du désormais ministre de la Santé, le Dr François Braun, visant à donner un coup de fouet aux services d'accès aux urgences (SAU). Le rapport "Nuit blanches" de l'intersyndicale Action praticiens hôpital (auquel appartient le syndicat SUdF dont le Dr Braun est le président), est un état des lieux extrêmement détaillé de l'état de la permanence des soins en établissements de santé auxquels sont particulièrement soumis les services d'urgence [1].

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Depuis la crise du Covid-19, un tiers des Français ayant des idées suicidaires passent à l'acte

Par Camille Gaubert le 15.07.2022 

C'est le taux de passage à l'acte le plus élevé relevé dans cinq pays européens, alerte la Fondation Jean Jaurès, et bien plus élevé qu'avant la crise du Covid-19.

A mesure que le temps passe, les enquêtes confirment que le triste bilan du Covid-19 est loin de s’être limité aux symptômes et décès causés par l’infection. Le confinement, s’il a sauvé des vies, a également pesé sur une crise financière et une baisse de moral générale, allant parfois jusqu’aux tentatives de suicide. En Europe, la France est le pays où le taux de passage à l’acte est le plus élevé parmi les personnes ayant des idées suicidaires, révèle un nouveau rapport de la Fondation Jean Jaurès. A la fin janvier 2022, 30% des Français ayant des pensées suicidaires passent à l'acte, contre 8.5% en 2017 d'après Santé Publique France.

On sait depuis plus d’un siècle que les crises économiques et sociales aggravent les risques suicidaires dans la société”, affirme le professeur émérite de médecine légale et psychiatre Michel Debout, membre fondateur de la Fondation Jean Jaurès, auteur du rapport et spécialiste de la question des suicides en France. “Cela a été confirmé lors de la Grande Crise de 1929, avec un taux de morts par suicide beaucoup plus élevé dans les deux à trois années qui ont suivi, mais aussi pour la crise de 2008.” La crise Covid n’est pas différente, argumente-t-il dans le rapport. Car si la maladie physique – le Covid-19 – a focalisé tous les efforts des pouvoirs publics, la maladie mentale en revanche a été largement négligée.  

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vendredi 15 juillet 2022

Ni (vraiment) psys, ni soldats… Le rôle complexe des aumôniers militaires français

Par  Publié le 14 juillet 2022

Quelque 200 aumôniers - catholiques, musulmans, protestants et juifs - officient au sein de l’armée française, notamment pour garantir l’accès au culte. Mais leur mission va bien au-delà. 


Un aumônier militaire catholique lors d’une cérémonie d’hommage à l’adjudant-chef Hervé Enaux du 35e RI, tombé à Kaboul, en 2010.

La grande salle est séparée en deux par une paroi coulissante. D’un côté, une trentaine de chaises font face à la sacristie. De l’autre, une salle vide et une moquette beige où s’étendent tous les jours des tapis de prière. Une petite porte donne sur la salle des ablutions. Pour les grands-messes ou prières importantes, la cloison mobile se rabat et chacun des espaces double sa superficie.

Ici, au cœur de l’Hexagone Balard, le site du 15e arrondissement de Paris rassemblant les principaux services du ministère des armées, la salle intercultes est modulable pour permettre aux différentes religions de cohabiter. « Un second mur coulissant ferme la sacristie et nous pouvons alors utiliser la salle pour des célébrations juives et protestantes », détaille Esther, femme aumônier israélite [l’équivalent féminin du mot « aumônier » n’existe pas et le nom de famille des militaires n’est pas communiqué].

Déclin de la fertilité masculine : une nouvelle étude pointe l’impact des polluants du quotidien sur la baisse de qualité du sperme


 



Par    Publié le 10 juin 2022 

Plastiques, dioxines et paracétamol pèsent lourd dans le déclin de la fertilité masculine, selon une étude qui hiérarchise pour la première fois les polluants du quotidien les plus nuisibles à la qualité du sperme humain.

Le déclin rapide de la fertilité humaine est, à lui seul, l’indice des liens étroits entre la santé des populations et la qualité de leur environnement au sens large. Des chercheurs britanniques et danois le mettent à nouveau en évidence dans une étude publiée jeudi 9 juin par la revue Environment International. Conduits par Andreas Kortenkamp (université Brunel de Londres) et Hanne Frederiksen (Rigshospitalet, université de Copenhague), les auteurs présentent la première évaluation des risques, vis-à-vis de la fertilité masculine, des mélanges de polluants du quotidien.