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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 4 juillet 2022

Entretien avec Anastasia Mikova, coréalisatrice du documentaire Woman

 A young woman sits in a black-draped ready to be interviewed on camera.

Anastasia Mikova, debout à l'arrière-plan, se prépare à tourner une interview pour le film Woman à la gare du Nord de Paris. Pour garantir la cohérence de toutes les séquences, la configuration reste la même, quel que soit le pays où sont tournées les interviews, avec une caméra Canon EOS C300 Mark II dotée d'un objectif Canon EF 70-200mm f/2.8L IS II USM placée à 2,6 mètres du siège de la personne interviewée. © Marco Strullu

Anastasia Mikova a débuté en tant que journaliste pour la télévision française, puis a commencé à travailler avec Yann Arthus-Bertrand il y a dix ans comme rédactrice en chef du programme télévisé Vu du ciel. Ce fut le début d'une collaboration qui continua lorsqu'elle travailla en tant qu'assistante réalisatrice de l'incroyable film documentaire Human de Yann, et qui se poursuit encore aujourd'hui dans le cadre de son dernier projet, Woman, pour lequel elle endosse la casquette de coréalisatrice.

[...] 

Pendant le tournage de Human, comment vous est venue l'idée de réaliser un autre film sur le thème des femmes ?

« Lorsque nous filmions Human, nous avons vraiment été frappés par la différence entre les interviews réalisées avec des hommes et [celles réalisées avec] des femmes. Par exemple, lorsque nous arrivions dans une ville ou un village pour présenter le projet, les hommes posaient beaucoup de questions, tandis que les femmes restaient souvent assises en écoutant d'un air un peu méfiant. Mais une fois devant la caméra, on aurait dit qu'elles avaient attendu cet instant toute leur vie. Elles sautaient vraiment sur l'occasion pour dire : "Nous sommes là et nous existons."

Un jour, Yann a lancé : "Je pense que l'on devrait se concentrer sur les femmes." Après cela, c'est devenu comme une évidence. Lorsque l'on voit ce qu'il se passe en ce moment avec les femmes autour du monde, tous ces mouvements incroyables dirigés par des femmes qui partagent leur histoire, nous ne sommes pas surpris, car cinq ans auparavant, nous savions que cela allait arriver. »

On a beach, Anastasia Mikova and a camera operator film a group of women.
Anastasia supervise le tournage de séquences contextuelles sur place, en République du Congo. © Marco Strullu

Outre le fait que vous vous concentriez cette fois sur les femmes, en quoi ce dernier film sera-t-il différent de Human ?

« Nous avons décidé de conserver le même format pour les interviews, en optant pour des gros plans sur les visages. Nous avons essayé d'autres techniques, et il s'avère que les gros plans constituent la meilleure approche pour écouter quelqu'un. Human était tellement vaste que nous avions dû le diviser en plusieurs volets : guerre, famille, bonheur. Entre ces interviews, nous avions intégré des images aériennes, ce que fait Yann depuis maintenant de nombreuses années. Mais pour ce projet, nous voulons passer au niveau supérieur et réfléchir à ce que signifie 'être une femme'.


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Quand Peter Brook découvrait la neurologie



Jean-Pierre Thibaudat avec LNQ Le NOuveau Quotidien(11 avril 1993)

«L’homme qui prenait sa femme pour un chapeau» a été acclamé à sa création à Paris en 1993. «Le Nouveau Quotidien» s’était rendu aux Bouffes du Nord pour assister à la première exploration des blessures neurologiques par le metteur en scène américain

«L’homme qui prenait sa femme pour un chapeau», dans «Le Nouveau Quotidien» en 1993

Quand Peter Brook découvrait la neurologie

«A peine assis au théâtre parisien des Bouffes du Nord, quelque chose intrigue: le sol. Le délicat Peter Brook nous avait habitués à osciller entre un entrelacs de tapis et un tamis de terre. Là c’est autre chose. Un peu au-dessus du sol s’élève un impeccable rectangle, lisse. On songe vite, de fait, à l’hôpital, ce que ne démentent pas les chaises et les tables blanches sans âme disposées sur ce froid plancher au bout duquel deux postes vidéo se dressent comme des gardes. Un antithéâtre en quelque sorte.

Mais que le spectacle commence. Nous reconnaissons les quatre acteurs (Maurice Bénichou, Yoshi Oïda, Sotigui Kouyaté, David Bennent) et le musicien (Mahmoud Tabrizi-Zadeh). Ils font partie du «groupe» de Brook depuis des années, on leur doit bien des merveilles. Yoshi fait passer un test à Sotigui. Aux pressions des électrodes d’opérette répondent de «vrais» réflexes qui montrent comment l’excitation du cerveau passe dans les mouvements du corps, de l’œil, de la voix. On comprend bientôt que cette scène est comme l’ouverture, le sas où le théâtre nous prend par la main et nous emmène ailleurs.

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Katalin Kariko, pionnière du vaccin à ARN messager : « J’étais l’archétype de la scientifique qui lutte. Et qui chute »

Par   Publié le 3 juillet 2022

ENTRETIEN « Je ne serais pas arrivée là si… » « Le Monde » interroge une personnalité sur un moment décisif de son existence. La biochimiste hongroise de 67 ans, vice-présidente de BioNTech, revient sur son exil aux Etats-Unis et sur sa ténacité dans la poursuite de ses recherches.

S’il fallait retenir un visage de l’extraordinaire épopée du vaccin à ARN messager, ça serait le sien. Depuis un an, Katalin Kariko collectionne les honneurs. Cette chercheuse qui, à 67 ans, n’était jamais allée à Paris y est passée deux fois en juin : pour recevoir la grande médaille de l’Académie des sciences et le prix international L’Oréal-Unesco Pour les femmes et la science. L’occasion pour la biochimiste hongroise, désormais vice-présidente de l’entreprise allemande BioNTech, de revenir sur les multiples embûches qui ont jalonné son parcours.

Je ne serais pas arrivée là si…

… Si je n’avais pas été si souvent limogée des postes que j’occupais. Mon histoire n’est pas celle de la femme à succès qui, pas après pas, avance dans sa carrière, en enchaînant les promotions pour atteindre la gloire et les prix internationaux. Pendant longtemps, la réussite m’a même fuie. Vu de l’extérieur, j’étais l’archétype de la scientifique qui lutte. Et qui chute.

François Braun : du no bed challenge à l’Avenue de Ségur


 


Paris, le lundi 4 juillet 2022 – La nouvelle composition du gouvernement a été dévoilée ce matin : le Dr François Braun, patron du syndicat SAMU Urgences de France et chef du service des urgences du centre hospitalier régional (CHR) de Metz devient le nouveau ministre de la santé.

Un lent rapprochement avec le Président de la République

Il s’était fait connaître en 2018 avec le No bed challenge qui consistait à répertorier le nombre de patients qui avaient dû passer la nuit sur un brancard dans un service d’urgences, faute d’un lit d’aval disponible. Tout au long du quinquennat le Dr François Braun se sera rapproché du Président de la République, jusqu’à animer son équipe santé pendant la campagne présidentielle.


Danemark Fusillade de Copenhague : le suspect placé en détention dans une unité psychiatrique

par LIBERATION et AFP  publié le 4 juillet 2022 

Un tribunal danois a ordonné ce lundi le placement en détention provisoire dans une unité psychiatrique spécialisée du suspect de la fusillade mortelle de Copenhague, au lendemain de la tuerie qui a fait trois morts.

L’audience a duré près de deux heures. Deux heures au bout desquelles le juge chargé du dossier de la fusillade de Copenhague a décidé de placer le tireur présumé, un Danois de 22 ans, «dans une unité psychiatrique fermée»a annoncé la police sur Twitter.

Filtrer les patients aux urgences : “une rustine” face au manque de médecins

P. Loison   Édition du jeudi 30 juin 2022

Responsable de l’unité de psychiatrie à l’hôpital Cochin, Bernard Granger a reconnu l’intérêt que peut avoir le tri des patients qui se présentent aux urgences. Mais cela ne réglera pas le problème de fond.

À l’heure du débat sur la saturation de l’hôpital, Bernard Granger était l’invité du 23h de franceinfo, jeudi 30 juin. Le responsable de l’unité de psychiatrie à l’hôpital Cochin publie aux éditions Odile Jacob "Excel m’a tuer". Un livre dans lequel il dénonce la prise de pouvoir de l’administratif dans le monde médical. Interrogé sur l’opportunité de davantage trier les patients avant leur arrivée aux urgences, il juge que cela peut avoir un intérêt “à condition qu’on trouve des médecins disponibles pour les personnes qui n’ont pas besoin de soins absolument urgents“.

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Que promettent les neurosciences ?

Adel Abdessemed, Trust Me, Head On, Hot Blood - DR

La Suite dans les idées

Épisode du samedi 25 juin 2022 par Sylvain Bourmeau

Résumé

C'est au nom de vertigineuses promesses que de faramineux financements sont désormais accordés aux neurosciences. Est-ce bien raisonnable ? Le philosophe Denis Forest a mené l'enquête. Il est rejoint par l'écrivaine Sarah Chiche.


avec :

Denis Forest (Philosophe, Professeur à l'Université Paris Ouest Nanterre, directeur Laboratoire Ireph (Institut de recherches philosophiques), et également chercheur associé à l'IHPST, (Institut d'histoire et de philosophie des sciences et des techniques) à Paris), Sarah Chiche (Ecrivain, psychologue clinicienne et psychananlyste).


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« En l’an 70, la start-up Jésus aurait pu disparaître »

Propos recueillis par 

Dans « Le Marché des dieux », l’anthropologue Dominique Desjeux se demande, à travers l’étude des débuts du judaïsme et du christianisme, comment une nouvelle croyance peut s’imposer à toute une société et devenir une « innovation de rupture ».

Une cérémonie catholique lors de la semaine de Pâques dans l’église du Saint-Sépulcre, à Jérusalem, le 14 avril 2022.

Comment le monothéisme et, plus précisément, le christianisme sont-ils devenus des « innovations de rupture », au sens où ils sont passés du statut de simple nouveauté à celui d’innovation capable de bouleverser toute une société ? C’est la question posée par Dominique Desjeux dans Le Marché des dieux. Comment naissent les innovations religieuses. Du judaïsme au christianisme, paru en mai aux Presses universitaires de France (256 pages, 18 euros et 14,99 euros pour le format numérique).

Dominique Desjeux n’est pas un historien des religions. Anthropologue, professeur émérite à la Sorbonne, il a passé sa vie à analyser les processus d’innovations en tous genres. Ses travaux vont de la paysannerie congolaise aux objets électriques dans la vie quotidienne en France, en passant par l’essor de la société de consommation en Chine. Il en a tiré une méthode de travail, qu’il applique aujourd’hui aux religions, en particulier à la naissance du judaïsme et du christianisme.

Mon cahier de vacances anti-sexiste

 Mon cahier de vacances anti-sexiste

QUOI ?


Un cahier de plus de 30 activités pour les 3-7 ans, libéré des clichés qui polluent trop souvent les contenus jeunesse.
Dans ce nouveau cahier, vos enfants trouveront des coloriages, des labyrinthes, des jeux autour des émotions, mais aussi de l’écriture et du calcul, et d’autres surprises dont vous pourrez profiter en famille !
Copyright : Tiffany Cooper
Crédit : Tiffany Cooper

Meurtre d'une psychiatre en Suède : le suspect était prêt à attaquer d'autres personnes

Par Le Figaro avec AFP le 8 juillet 2022

Le suspect du meurtre d'une psychiatre commis mercredi en plein jour lors d'un événement politique en Suède était prêt à attaquer d'autres personnes s'il ne trouvait pas la victime qu'il avait prise pour cible, a déclaré vendredi 8 juillet son avocat.

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Nos acariens sont en train de fusionner avec nous

Mathilde Fontez  Publié 

Ils vivent par milliers sur notre peau, normalement, en toute indépendance. Mais peut-être plus pour longtemps. Des chercheurs ont découvert que les acariens ont perdu des gènes, ce qu’ils interprètent comme un glissement vers un état de symbiose avec l’humain qui les abrite. 


Illustration en 3D de nos petits amis, les acariens, qui semblent trop bien s'entendre avec nous... Au risque de disparaître. (GETTY IMAGES / SCIENCE PHOTO LIBRARY RF)

Article rédigé par 


Pédopsychiatrie : 3 cas où proposer la téléconsultation à vos patients

 

Image de couverture de: Pédopsychiatrie : 3 cas où proposer la téléconsultation à vos patients
Les demandes de consultation en pédopsychiatrie peuvent tout à fait bénéficier elles aussi d’une consultation à distance. Depuis le 15 septembre 2018, elles sont remboursées par l’Assurance Maladie au même titre qu’une consultation en cabinet selon l’avenant télémédecine
Pour vous aider à identifier les situations pour lesquelles la téléconsultation vous est utile en pédopsychiatrie, Medaviz vous propose trois cas concrets :
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Quel nouveau paradigme pour sauver notre système de santé ?




Karel Vereycken    3 juillet 2022

 Le 17 juin, pour la rédaction de notre mensuel Nouvelle Solidarité, Karel Vereycken s’est entretenu avec l’infirmier David Garcia. Après une analyse des origines du désastre, ce dernier esquisse des pistes intéressantes pour un nouveau paradigme.

Bonjour David Garcia. Merci d’avoir accepté cet entretien. Pour mieux comprendre ce que vous allez nous dire ici, pourriez-vous vous présenter brièvement ?

David Garcia : Bonjour. Je suis infirmier depuis 25 ans et je travaille pour les établissements français du sang dans l’Hérault (34). J’ai exercé mes fonctions à peu près dans tous les secteurs sanitaires et médico-sociaux, sauf dans le secteur libéral où je n’ai pas souhaité le faire. J’ai pu exercer au sein de la fonction publique hospitalière, j’ai une expérience de 10 ans cumulés dans différents services d’urgence. J’ajouterais que j’ai travaillé un peu partout en France, en Région parisienne, à Marseille (quartiers nord et centre ville) et aussi dans le Cher. J’ai travaillé également en établissement privé, établissements médico-sociaux de type EHPAD ou maisons d’accueil spécialisées, dans le secteur du handicap. J’ai été deux ans infirmier contractuel de l’Education nationale, avec des missions d’infirmier scolaire dans les établissements de second degré et auprès des écoles.

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dimanche 3 juillet 2022

« La Fabrique du soin », l’hôpital fracassé

Par Anne Crignon   Publié le 2 juillet 2022

« Le Fabrique du soin » (© La Clairière Ouest et Crestar Production)

Le CHU de Clermont-Ferrand abîmé comme les autres par la financiarisation sourde du secteur de la santé se raconte à la première personne dans un documentaire engagé et sensible.

On croit à tort depuis des années que le petit monde effervescent comme l’aspirine qui déploie des banderoles «  En grève » aux fenêtres des hôpitaux nous parle de ses conditions de travail. Or c’est de tous qu’il parle « et de la rupture de soins qui est en train de nous tomber dessus », comme l’a déclaré Marion Angelosanto au jour de la réception de son prix au Festival international du Grand Reportage d’Actualité (Figra) pour cette « Fabrique du soin ». Récompensée pour son excellence autant que pour le beau regard décalé qu’elle porte sur les choses, Marion Angelosanto a eu cette idée peu banale : faire de l’hôpital le personnage central du film et non d’un soignant ou de plusieurs comme c’est l’usage.

Une mise à mort par asphyxie budgétaire

Le CHU de Clermont-Ferrand parle donc ici à la première personne (l’écrivain Daniel Pennac lui prête sa voix). Il dit l’effroi ressenti face à sa mise à mort par asphyxie budgétaire et désinvolture administrative, raconte l’injustice de se voir euthanasié à petit feu sans avoir signé aucun consentement, d’être privé d’oxygène (absence de budget à la hauteur) et amputé de ses organes (fermeture de services).



« Il est possible que l’on soit allé trop loin » : comment les cabinets de conseil se sont installés à l’hôpital


 



Par   Publié le 3 juillet 2022

Depuis les années 1990, les consultants ont progressivement étendu leur toile dans les établissements, en faisant notamment la promotion de la politique de réduction du nombre de lits.

Le siège du cabinet de conseil Capgemini, à Paris, le 25 juin 2019.

C’est un tweet posté par un directeur du cabinet de conseil Capgemini, en juillet 2019, quelques mois avant que le pays bascule dans la crise sanitaire. Le consultant s’y dit « fier » d’avoir accompagné « avec succès » l’hôpital de Nancy et cite, à l’appui, un article annonçant que « la suppression de 179 lits et de près de 600 équivalents temps plein dans les effectifs » au CHU de Nancy vient d’être approuvée par les autorités publiques.

Le professeur Stéphane Velut, neurochirurgien du CHU de Tours, a archivé le message. D’abord parce que ce plan, présenté comme remarquable à l’été 2019, a coûté son poste, au printemps 2020, au directeur de l’agence régionale de santé (ARS) Grand-Est. Celui-ci avait estimé, en pleine lutte contre le Covid-19, qu’il n’y avait « pas de raison » d’interrompre les suppressions de postes et de lits à l’hôpital de Nancy. Un faux pas politique que le gouvernement a sanctionné. Le professeur Velut a aussi suivi cette histoire de près, car, en dépit de la crise aiguë qui affecte le système de soins, un programme de réduction de coûts analogue guette le CHU où il exerce.

L’hôpital de Millau sur le marché avant d’être ramassé à la cuillère


Une action a été organisée sur le marché hebdomadaire.

Une action a été organisée sur le marché hebdomadaire.

Blouse blanche, tract à la main et panier en osier rempli de petites cuillères. Le personnel de l’hôpital de Millau était, hier, sur le marché pour interpeller les passants sur leurs conditions de travail. à l’initiative de Sud Santé solidaires et de la CGT, des tracts sur fond vert ont été distribués devant les halles. "Pour que les soignants ne sont pas à ramasser à la petite cuillère, réagissons : Ensemble, nous pouvons défendre la qualité de nos soins", mentionne le document.

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Hôpital de Blois : le sport s'invite en psychiatrie

Publié le 

Premiers échanges sur le psychodrome lors de l’inauguration à la mi-juin, en présence de deux joueurs de l’ADA basket.

Premiers échanges sur le psychodrome lors de l’inauguration à la mi-juin, en présence de deux joueurs de l’ADA basket. 
© (Photo NR, Jérôme Dutac)

La psychiatrie à l’hôpital de Blois, c’est 75 lits et 3.000 patients sur la file active suivis en extra-hospitalier. Le service vient d’ouvrir son « psychodrome ».

Les demandes en consultations ont explosé depuis la crise Covid, en psychiatrie à l’hôpital de Blois. Même avec le réseau historique des cliniques privées et de la psychiatrie libérale sur le bassin de Blois, les demandes sont loin de pouvoir toutes être prises en charge. « Nous avons plus de 3.000 patients sur notre file active extra-hospitalière, car le Covid nous a tous fragilisés ; ils s’ajoutent aux 75 lits d’hospitalisation complète et ce uniquement pour le secteur adulte », explique le Dr Estelle Le Corre, chef de service psychiatrie au centre hospitalier de Blois.

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Médecine de l’extrême . Comprendre les limites du corps pour le soigner

Publié le : 28/06/2022 

Placé dans des milieux extrêmes, le corps est obligé de s’adapter. Étudier cette acclimatation permet d’améliorer la prise en charge de nombreuses pathologies.

Lors du deuxième départ de l’astronaute français Thomas Pesquet pour la station spatiale interna­tionale (ISS), beaucoup ont pu se poser la question suivante : « À quoi bon partir si loin alors qu’il y a tant à découvrir sur Terre ? » De fait, ces voyages à 400 km au-dessus de nos têtes peuvent paraître farfelus au regard des budgets astronomiques qu’ils exigent. Pourtant, de nombreuses avancées médicales ont été obtenues grâce à ces explorations. De même, les grandes expéditions en haute montagne, dans les fonds marins ou dans des grottes permettent de mieux comprendre le fonctionnement du corps humain et de réfléchir à de nouvelles techniques de soins.

ESPACE • UN ACCÉLÉRATEUR DU VIEILLISSEMENT

Entre les radiations cosmiques, l’isolation extrême et la micropesanteur, l’espace est certainement le lieu le plus hostile pour l’homme. Mais c’est aussi un incroyable laboratoire pour étudier le vieillissement car, à bord de l’ISS, les astronautes prennent un coup de vieux accéléré.

Une association en Dordogne forme des personnes avec une maladie psychique à en aider d'autres

Par  France Bleu Périgord   
Samedi 2 juillet 2022 

A Boulazac, l'association Espairs Dordogne forme cette année sa deuxième promotion de pairs ressources en santé mentale. Une quinzaine de participants, tous touchés par un trouble psychique, apprennent à aider d'autres personnes en difficulté.

Au programme de la formation : mises en situation, retours d'expérience et cours théoriques sur la santé mentale et la psychiatrie

Au programme de la formation : mises en situation, retours d'expérience et cours théoriques sur la santé mentale et la psychiatrie - Clémentine Prouteau

Le soleil brille à travers les baies vitrées de l'établissement pour enfants et adolescents polyhandicapés Calypso, à Boulazac. Dans la grande salle de réunion, l'association Espairs Dordogne forme sa deuxième promotion de pairs ressources. Quinze personnes avec un trouble psychique, comme une bipolarité, une dépression ou une schizophrénie. Rétablies ou en cours de rémission, elles souhaitent maintenant aider d'autres personnes à vivre avec leur maladie.