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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 13 octobre 2021

Journée mondiale de la santé mentale : le bilan mitigé de l’OMS

Publié le 10/10/2021

L’Organisation Mondiale de la Santé regrette un manque d’investissement de la part des États membres

Alors que ce dimanche 10 octobre est la date de la journée mondiale de la santé mentale de ce 10 octobre, qui vise à sensibiliser et à informer la population sur les troubles psychiatriques, un rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dresse un bilan mitigé sur l’année écoulée.Le communiqué relève que 51 % des États membres de l’OMS « ont déclaré que leur politique ou plan en matière de santé mentale était conforme aux instruments internationaux et régionaux relatifs aux droits humains, soit bien en deçà de la cible de 80 %. » Seul objectif atteint, la baisse de 10 % du taux de suicide.

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COMMISSION PSYCHIATRIE ET SANTÉ MENTALE LES PROPOSITIONS DE LA FHF

 ÉDITORIAL

Environ une personne sur cinq au cours de sa vie est touchée par une pathologie concernant la psychiatrie ou la santé mentale. Les troubles mentaux et la souffrance psychique qu’ils entraînent impactent lourdement la qualité de vie des patients et de leurs proches. En outre, leur coût pour la société est considérable et les dépenses de santé engagées par le pays font de la question de la santé mentale un des premiers enjeux de santé publique, impliquant les secteurs sanitaire, médico-social et social.

De plus, nous savons que la situation des personnes concernées – patients ou proches – comme celle des structures et des professionnels qui les accueillent est, à bien des égards, souvent difficile, parfois critique, toujours perfectible.

UN OBJECTIF À L’ESPRIT : LE MIEUX ÊTRE DES PATIENTS ET DE LEURS PROCHES.

Pour toutes ces raisons et parce qu’elle représente les établissements publics de santé et médico-sociaux qui accueillent, soignent et accompagnent une très grande partie des patients concernés, la FHF se devait de contribuer au débat public en proposant des avancées en la matière.

C’est pourquoi le conseil d’administration de la FHF a confié à une commission composée de représentants des professionnels, de soignants, de chercheurs, de gestionnaires, d’élus, d’usagers le soin d’élaborer des recommandations.

Lancée en 2013, la démarche s’inscrit dans un approfondissement des travaux déjà initiés en 2011 par la FHF avec l’ADESM, la conférence des présidents de CME de CHS, l’UNAFAM et la FNAPSY. Travaux

qui ont eu lieu dans le cadre du plan Psychiatrie et Santé mentale 2011-2015 piloté par la direction générale de la santé.

Elle prolonge aussi les contributions communes formulées lors des débats sur la loi relative aux soins sans consentement.

Recherche, usagers, formation d’infirmier en psychiatrie, les urgences, accès aux soins somatiques en lien avec les médecins généralistes, personnes âgées, pédopsychiatrie et protection de l’enfance, logement, financement... A travers neuf axes thématiques, sont abordés avec réalisme des enjeux prioritaires pouvant constituer de véritables leviers d’amélioration de notre dispositif de soin et de prévention.

Les recommandations de ce présent document constituent une contribution forte aux propositions qu’adressera la FHF aux pouvoirs publics dans les années qui viennent, avec un objectif à l’esprit : le mieux être des patients et de leurs proches.

Frédéric VALLETOUX Dr Yvan HALIMI

Président de la FHF

Coordonnateur de la commission FHF psychiatrie et santé mentale

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Migrants : «On peut tenir longtemps durant l’exil, puis vivre un contrecoup»

par Gurvan Kristanadjaja   publié le 11 octobre 2021

La psychologue clinicienne Christina Alexopoulos exerce dans un centre d’hébergement d’urgence pour demandeurs d’asile. Elle témoigne de l’omniprésence de la mort dans les récits des exilés qu’elle reçoit.

Christina Alexopoulos est psychologue clinicienne. Elle intervient bénévolement depuis trois ans dans un centre d’hébergement d’urgence pour demandeurs d’asile à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), où elle réalise des consultations avec les exilés.

Au cours de leur parcours, les migrants sont souvent confrontés à la mort : celles des autres sur la route, et la leur qu’ils redoutent. Comment expriment-ils cela ?

Déjà avant leur départ, ils y sont souvent confrontés directement. Les Soudanais ont par exemple vécu de nombreuses attaques ou des expériences génocidaires. Chez les Afghans, tous disent compter dans leur famille des personnes proches qui ne sont plus là. Dans les dictatures militaires, le spectre de la mort est aussi tout proche. A chaque fois, il y a un premier décès qui peut être le déclencheur de départ.

Exposition d’oeuvres de personnes détenues en Île-de-France


L’association PHILIA (ex- PSTI, Promotion Sociale par le Travail et l’Insertion),
Et la Direction Interrégionale des Services Pénitentiaires de Paris DISP,
Avec le soutien constant de la Ville d’Issy-les-Moulineaux
Et, de nouveau cette année, l’aide de l’association LA MIE DE PAIN

ONT LE PLAISIR DE VOUS CONVIER,

le vendredi 15 octobre 2021, à 18h00,

au vernissage de notre exposition Talents Cachés

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A Paris, 6 000 écoliers en moins dans les écoles primaires et maternelles à la rentrée

Le Monde avec AFP Publié le 12 octobre 2021

Le nombre d’élèves dans le premier degré est en baisse depuis dix ans dans la capitale mais la tendance accélère fortement avec la crise sanitaire et le développement du télétravail.

Un médecin explique à des écoliers les gestes barrières et l’équipement de protection contre le Covid-19 dans une école à Paris, le 23 novembre 2020.

Paris comptait 6 000 écoliers en moins dans le primaire et en maternelle qu’en 2020 à la rentrée scolaire, selon une information révélée par Franceinfo, mardi 12 octobre, puis confirmée par la mairie de la capitale qui évoque les effets de la crise sanitaire liée au Covid-19 et du télétravail.

Véronique Margron, le visage compatissant de l’Eglise catholique

Par    Publié le 13 octobre 2021

Véronique Margron, présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France, à Paris, le 9 septembre 2021.

Depuis la publication du rapport de la commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise catholique (Ciase), mardi 5 octobre, on s’arrache Véronique Margron.

Entretiens à la presse, invitation sur France Inter, vendredi, à « C Politique » sur France 5, dimanche : les médias ont vite reconnu en la présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France (Corref) le visage compatissant de l’institution catholique pour réagir à cette estimation impensable jusqu’alors : 216 000 personnes majeures aujourd’hui auraient subi des violences sexuelles par un prêtre ou un religieux depuis 1950. Ils seraient 330 000 si l’on y ajoute les laïcs en mission pour l’Eglise.

mardi 12 octobre 2021

«Bébé box» : aux mères hydratées la patrie reconnaissante


 


par Johanna Luyssen  publié le 15 octobre 2021 

Inspiré par le modèle finlandais, le secrétariat d’Etat à l’Enfance a décidé d’offrir une boîte à chaque famille, contenant produits naturels et conseils. Mais derrière ces cadeaux se cache, pour les femmes, une injonction à prendre soin de soi après et à redevenir un objet de désir après la grossesse.

C’est en soi une chic nouvelle : à partir de février 2022, chaque famille française repartira de la maternité avec sa boîte cadeau, contenant notamment une turbulette, un livre, des conseils, un savon afin de promouvoir les produits naturels, bref des tas de choses censées répondre aux questionnements inévitables lors des premiers jours d’un nourrisson – du syndrome du bébé secoué à la mort subite. Le tout a été pensé sur la base d’un modèle finlandais de 1938 et devrait, selon le secrétariat d’Etat à l’Enfance, être une «invitation à sortir» et à «ne pas s’oublier en tant que parent».

17 octobre 1961 : un crime d’Etat à Paris, entre dénégation et euphémisation

par Olivier Le Cour Grandmaison, universitaire., Universitaire  publié le 14 octobre 2021

Soixante ans après les faits, il est temps qu’Emmanuel Macron reconnaisse le crime d’Etat que sont les massacres perpétrés par la police française contre les Algériens, estime le politologue Olivier Le Cour Grandmaison. 

Dans les hôpitaux, un « cercle vicieux de la désaffection » après la sortie de crise sanitaire

Par   Publié le 12 octobre 2021

Face au manque d’infirmiers, de nombreux établissements peinent à reprendre une activité normale. Aux départs de personnels, s’ajoutent un taux d’absentéisme en hausse et des difficultés de recrutement

Une infirmière à l’hopital universitaire d’Angers (CHU), à Angers, le 10 juin 2021

A l’hôpital, la quatrième vague épidémique a beau appartenir de plus en plus nettement au passé, avec un reflux général du nombre de patients atteints du Covid-19, les signaux d’alerte se multiplient depuis plusieurs semaines. Lits fermés, postes vacants, blocs opératoires au ralenti… l’après-crise semble encore loin des jours meilleurs, à entendre médecins et syndicats.

Médecins harcelés par les antivax : "On va te retrouver et te mettre une balle dans la tête"

LE 11/10/2021

À retrouver dans l'émission
LES PIEDS SUR TERRE

Ils sont médecins et reçoivent des menaces de mort. La première, Julia Fidry, généraliste dans un petit village du Gard, tient le centre de vaccination à bout de bras, tandis que le second, médecin à Fronton, près de Toulouse, défend publiquement la vaccination. Il a désormais un garde du corps. 

Façade de centre médical
Façade de centre médical Crédits :  AFP

Jérôme Marty et Julia Fidry sont tous deux médecins. Pendant la crise Covid, ils se sont donnés corps et âme pour combattre la maladie. Dès qu'un vaccin a pu voir le jour, Julia Fidry a ouvert un centre de vaccination, tandis que Jérôme Marty n'a cessé de rappeler publiquement l'importance des gestes barrières dans la lutte contre la pandémie. Mais leur engagement professionnel n'est pas du goût de tous. Ils reçoivent aujourd'hui des menaces de mort et des insultes. Ils nous racontent un quotidien de harcèlement qu'ils ne s'attendaient pas à connaître en prêtant le serment d'Hippocrate... 

Les vaccins sous protection... 

Le docteur Fidry est médecin généraliste. Pendant la crise sanitaire, elle coordonne les structures Covid dans le secteur du Gard. Dès les débuts de la campagne de vaccination lancée par le gouvernement, elle se lance à corps perdu dans la lutte contre le virus et décide de monter un centre de vaccination. Un jour, elle reçoit trois lettres de menace. C'est le début d'un long harcèlement...

Je transportais mes petits flacons d'un endroit à l'autre avec ma petite glacière électrique dans mon Scénic. Et là, les forces de l'ordre m'ont dit : "Vous risquez d'être carjackée ou d'être kidnappée pendant le transport des vaccins !" Julia Fidry

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Moxi, le robot infirmier, très utile en temps de covid

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Thierry Kaoré  11 octobre 2021







Ici aux États-Unis, un robot appelé Moxi aide les infirmières et le personnel hospitalier à se concentrer davantage sur les patients en s'occupant des tâches subalternes.


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Brest : un atelier de graffiti pour des patients de l'hôpital psychiatrique

  

Par  France Bleu Breizh Izel   
Dimanche 10 octobre 2021

Pour la première fois, des patients de l'hôpital psychiatrique de Bohars (Finistère) ont participé à un atelier de graffiti encadré par deux artistes et des personnels soignants. Pendant trois jours, ils ont chacun créé leur fresque autour de l'invitation au voyage. Une activité très appréciée

Les œuvres des patients seront ensuite exposées au sein de l'hôpital psychiatrique.

Les œuvres des patients seront ensuite exposées au sein de l'hôpital psychiatrique. © Radio France - Nicolas Oliv

Le bruit des bombes de peinture aérosol résonne dans le gymnase de l'hôpital psychiatrique de Bohars. Concentrés, des jeunes artistes débutants mettent la dernière touche à leur création, sous le regard de deux figures du graff. "On est un peu leur caisse à outils au niveau technique, pour leur donner la bonne méthode à chaque étape de leur dessin", explique François Kernen alias Ezra, un graffeur de Lorient.


Sept patients hospitalisés en psychiatrie ont été choisis pour cet atelier autour du graff, une première au sein du CHRU de Brest. Tous sont ravis de cette expérience. Devant sa fresque représentant Venise, Jordan apprécie de "changer d'air, parce que rester là-bas, à l'hôpital, c'est pas bon. Sortir c'est bien !" "Ça nous permet un peu de penser à autre chose, de s'évader en fait, et j'adore, ça m'apaise", confie Nayara. A l'autre bout de la salle, Abdel salue l'initiative. "C'est très instructif, c'est relaxant, surtout qu'on en a vraiment besoin. Quand on est là où on est... c'est pas évident."

Les patients ont bénéficié des conseils techniques des graffeurs Ezra et Jef.
Les patients ont bénéficié des conseils techniques des graffeurs Ezra et Jef. © Radio France - Nicolas Olivier


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Rire : c'est du sérieux !

LE 11/10/2021

À retrouver dans l'émission

LA MÉTHODE SCIENTIFIQUE

par Antoine Beauchamp et Nicolas Martin

Qu'est-ce qui déclenche le rire ? Pourquoi le rire est-il moins étudié que les autres manifestations de nos émotions ? Quelles sont ses fonctions ? Quels sont les mécanismes neurologiques et les effets physiologiques du rire ? Le rire est-il le propre de l'humain ?

Le rire est-il le propre de l'humain ?
Le rire est-il le propre de l'humain ? Crédits :  John M Lund - Getty

“Du mécanique plaqué sur du vivant” telle était la définition proposée par Henri Bergson pour décrire une émotion commune et, on le souhaite, quotidienne : le rire.

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Solutions solidaires «Nous sommes tous des aidants» : suivre la première diffusion du Forum Live Libération

par Tania Kahn  publié le 23 septembre 2021

Participez au forum Libération organisé avec Solutions solidaires, ce jeudi à 19h30 avec Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées, Sandra Laugier, philosophes et bien d’autres. 

Ils sont 11 millions en France à accompagner un proche dans les gestes du quotidien en raison de son âge, d’une maladie ou d’un handicap. C’est un mari au chevet de son épouse, un enfant qui soutient un père ou une mère en perte d’autonomie…

lundi 11 octobre 2021

Après "la guerre" : notre santé mentale sur le champ de bataille

Par Sandrine MICHELIER  le 10 octobre 2021

Ce dimanche, c'est la Journée mondiale de la santé mentale. Un domaine longtemps négligé alors qu'il nous concerne tous, à mieux comprendre dans notre Grand format. Surtout en ce moment où l'on paye les conséquences de la crise du Covid.

« Même quand la pandémie sera maitrisée, le deuil, l’anxiété, et la dépression continueront d’affecter les personnes et les communautés. »

Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU

"Nous sommes en guerre."
Voilà comment a commencé notre combat contre le Covid. D'abord sanitaire, la lutte a laissé rapidement place à ses conséquences très visibles avec une crise devenue aussi économique et sociale. 

Mais elle a aussi laissé sur le champ de bataille, notre santé mentale. 

La sidération, l'angoisse. L'espoir. A nouveau des doutes et de la fatigue. L'impatience. La colère. L'incompréhension. 
L'année 2020 a été inédite et n'a pas été vécue par tous de la même façon. 

Avec l'amélioration de la situation sanitaire, on est tenté de penser qu'enfin, tout va mieux. C'est en partie vrai, mais il ne faut pas occulter une souffrance résiduelle qui persiste. Avec en première ligne les jeunes, des tout-petits aux adolescents. 

Pour les plus âgés, la situation n'est guère meilleure. Les prises en charge ont été bien plus nombreuses que les années précédentes, les consultations et les appels au services dédiés aussi. Les tentatives de suicide ont explosé en début de l'année.

Certaines catégories de la population se sont retrouvées fragilisées, et face à eux, des soignants dévoués comme toujours mais fatigués comme jamais. 

La crise sanitaire n'a fait qu'accentuer une situation déjà tendue sur la prise en charge de la santé mentale. 
Les pouvoirs publics semblent avoir pris en compte l'urgence de la problématique mais la mise en œuvre des moyens sur le terrain, notamment en Saône-et-Loire, pose toujours question.

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Les Ruches d’Art, l’art communautaire et thérapeutique

Métro

Lila Maitre 10 octobre 2021 

Les coordonnatrices de la Ruche d’Art à Concordia, Natalì Ortiz et Cynthia Cousineau.Photo: Métro Média - Lila Maitre

Depuis 2010, les Ruches d’Art, nées à Montréal, se sont développées dans plusieurs pays du monde. Le concept est simple: un lieu ouvre ses portes et fournit gratuitement du matériel artistique. Les ateliers incluent parfois la présence d’art-thérapeutes, qui assurent un espace sécuritaire d’écoute et de partage. Dans le cadre de la journée de la santé mentale le 10 octobre, Métro est allé rendre visite à la Ruche d’Art de l’Université Concordia.

L’espace dans le bâtiment EV de l’Université Concordia est calme et rassurant. Deux grandes tables trônent au centre de la pièce, pas loin des fenêtres qui donnent vue sur le centre-ville. À gauche, on voit un espace vert avec des plantes, qui ont survécu à la fermeture de l’université l’année dernière. À droite, une armoire et une salle offrent l’accès à du matériel artistique, dont la majorité provient de dons et de matériaux recyclés.

À l’une des tables, deux jeunes femmes sont concentrées sur leur production artistique; l’une peint, l’autre tricote. Natalì Ortiz et Cynthia Cousineau sont les deux coordonnatrices de la Ruche d’Art. Toutes deux ont gradué à la maîtrise en art-thérapie offerte par l’Université Concordia. Tous les lundis et mercredis, elles accueillent les étudiants qui souhaitent prendre un peu de temps pour créer, et, s’ils le désirent, parler avec les autres participants et les coordonnatrices.

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Psychographie, l’encyclopédie illustrée de la psy

Par Claire Sejournet   07 octobre 2021

Psychographie, l’encyclopédie illustrée de la psy

« Psy », trois lettres qui peuvent vouloir dire beaucoup… Comment complèteriez-vous ce mot ? Psychologie ? Psychiatrie ? Psychanalyse ? Pas de bonne ou de mauvaise réponse, simplement un aperçu de ce que recouvre ce mot aux multiples visages. Notre consœur Hélène Fresnel publie Psychographie, un foisonnant ouvrage pour nous aider à y voir plus clair. Rencontre.

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Congo-Brazzaville : 1.200 admissions à l'hôpital pour maladies mentales chaque année



Par : LIANG Chen Mis à jour le 09-10-2021

Le service de psychiatrie du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville, en République du Congo, enregistre en moyenne 1.200 admissions chaque année dues aux maladies mentales, a indiqué samedi dans la capitale, le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki.


"La situation des maladies mentales est accentuée par la consommation des substances psychotropes comme le cannabis", a-t-il indiqué dans une déclaration à la veille de la Journée mondiale de la santé mentale célébrée le 10 octobre de chaque année.


Selon lui, les principales pathologies notifiées en hospitalisation sont les psychoses délirantes aiguës représentant 43,5% des cas, les schizophrénies (22,3%), les troubles bipolaires en phase maniaque (16,1%) et les psychoses hallucinatoires chroniques (8,8%).


Le service de psychiatrie du CHU de Brazzaville est l'unique structure d'hospitalisation du pays en la matière. Le ministre congolais a expliqué que le pic d'apparition des maladies mentales se trouve entre les 15 et 25 ans.


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Semaines d'information corses sur la santé mentale : immersion dans le quotidien d'un malade

Pierre-Manuel Pescetti le Samedi 9 Octobre 2021

Pour les semaines d'information sur la santé mentale les bénévoles de l'UNAFAM prévoient plusieurs évènements pour sensibiliser le public sur le quotidien des malades, informer les familles sur les dispositifs d'aides et réfléchir sur l'offre de soins proposée en Corse. Ce samedi 9 octobre, l'espace Diamant d'Ajaccio sera l'hôte de plusieurs manifestations pour libérer la parole autour des troubles psychiques graves.


























Les bénévoles de l'UNAFAM testent leur atelier d'immersion prévu le samedi 9 octobre à Ajaccio. Crédits Photo : UNAFAM



La Journée mondiale de la santé mentale nous interpelle au niveau national

08/10/2021


MAROC

Insuffisance du nombre de lits, un psychiatre pour plus de 80.000 habitants… entre autres manques criants


La Journée mondiale de la santé mentale, célébrée le 10 octobre de chaque année, est l’occasion de sensibiliser l’opinion publique au sujet de la santé mentale et de mobiliser les énergies en sa faveur. Surtout que le constat ne prête pas vraiment à l'optimisme. En effet, un individu sur quatre serait affecté par des problèmes de santé mentale au cours de sa vie, et plus de 300 millions de personnes dans le monde souffrent aujourd’hui de dépression, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).