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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 27 septembre 2021

Maison des soignants : un lieu dédié au mieux-être des professionnels de santé




  27 septembre 2021

La première Maison des soignants, fondée par l’association Soins aux Professionnels de Santé (SPS) a ouvert ses portes fin août 2021 à Paris. Avec ce lieu, entièrement destiné à tous les professionnels de santé, gratuit et anonyme, l'association veut prolonger son action autour de la prévention des risques psychosociaux des soignants et favoriser les échanges entre pairs.

Pauline Dubar, porte-parole de l'association SPS

Pauline Dubar, porte-parole de l'association SPS. © Alexandra Luthereau.

Un jour de la fin 2019, Paul (1), infirmier en service de réanimation, perd connaissance sur son lieu de travail.

Diagnostic : burnout. « Cela faisait deux ou trois ans que ça couvait », comprend-il aujourd’hui, sans avoir perçu à l’époque les signes avant-coureurs, pourtant nombreux : troubles du sommeil, stress, troubles dépressifs, consommation d’alcool et de produits.

Cet épisode a agi sur lui comme un déclic. « J’ai réalisé qu’il fallait que je prenne soin de ma santé », assure l’infirmier de 35 ans.

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Le Covid-19 a fait plonger l’espérance de vie en 2020

Par   Publié le 27 septembre 2021

Selon une étude réalisée sur 29 pays développés, dont 27 en Europe, la chute atteindrait des niveaux jamais observés depuis la seconde guerre mondiale.

C’est désormais établi : le Covid-19 marquera l’histoire démographique mondiale. Selon une étude réalisée par des chercheurs britanniques, allemands et danois dans 29 pays développés, dont 27 en Europe, la pandémie a fait plonger en 2020 l’espérance de vie avec une brutalité rare. Dans la plupart des pays d’Europe occidentale, la chute atteint un niveau jamais observé depuis la fin de la seconde guerre mondiale. En Europe de l’Est, il approche, parfois même dépasse, la baisse provoquée par l’effondrement économique et sanitaire qui a suivi la dissolution du bloc soviétique. Publiée dans la revue International Journal of Epidemiologylundi 27 septembrecette recherche offre un point « provisoire », soulignent les chercheurs, alors que l’épidémie poursuit sa progression dans de nombreuses régions du monde.

Contraception masculine : accouchement difficile !

par Un collectif d'associations  publié le 26 septembre 2021


De la vasectomie à la méthode thermique, des pratiques de contraception masculine existent. Pourquoi l’Etat tarde-t-il tant à les faire connaître et à les rendre accessibles ?

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, annonçait le 9 septembre la gratuité de la contraception pour les femmes de moins de 25 ans. Cette décision consensuelle ne peut suffire à masquer les carences de la politique gouvernementale : elle ne constitue aucune avancée en matière d’égalité des sexes. La crise de la pilule et le mouvement #MeToo ont fait émerger la nécessité de remettre en question le paradigme d’une contraception qui ne s’adresserait qu’aux femmes.

Si la contraception est une liberté, pourquoi seules les femmes pourraient en bénéficier ? Si c’est une responsabilité, pourquoi seraient-elles les seules à en porter la charge ?

Parentologie : faut-il (vraiment) préparer ses enfants aux jobs du futur ?


 



Publié le 26 septembre 2021

CHRONIQUE

Booster le futur CV de son enfant en l’inscrivant à des ateliers lui permettant de développer sa créativité, ses capacités de communication ou son autonomie ? Mais laissons donc le monde de l’enfance à l’écart de la pensée managériale !

Le job du parent (c’est du moins ce qu’il croit) est de préparer au mieux son enfant à l’avenir, soit une façon d’en maîtriser préventivement les incertitudes.

Avant, même s’il n’était pas simple, ce job paraissait répondre à un cahier des charges relativement bordé : tel un Tupperware dans lequel on tenterait de faire entrer un trop-plein de mou de veau, l’enfant était ce réceptacle que l’on bourrait de connaissances avec l’espoir qu’il intègre de prestigieuses institutions, de type Polytechnique, Essec ou Normal Sup’. Que son seul ami fût un phasme neurasthénique n’était finalement pas si grave, dans la mesure où votre descendant était capable de résoudre une équation différentielle du troisième ordre et de vous citer par cœur toutes les dates clés de la Révolution française.

Objetsexuels : peut-on aimer un mur ou un pont ?

par Agnès Giard  publié le 25 septembre 2021 à 11h00

Dans la lignée LGBTQI+, les objetsexuels réclament le droit à la reconnaissance. Amoureux d’un pont, d’une voiture, d’une valise ou d’une chaise, ils affirment ne pas être des fétichistes, car leurs relations (disent-ils) confinent au spirituel.

En mars 2020, vers 3 h 30 du matin, un inconnu choisit une voiture dans le petit parking qui jouxte l’église catholique Saint-Joseph à Bâle, baisse son pantalon puis se frotte contre le capot en faisant tant de bruit qu’il réveille la propriétaire. Depuis la fenêtre, celle-ci filme la scène. «Le détraqué a fait l’amour avec ma BMW», raconte-t-elle, affirmant que l’inconnu a laissé les traces explicites de son forfait. Le journal 20 Minutes qui relate l’affaire parle d’«objectophilie». Le terme date de 2002 (1), mais il désigne une catégorie de personnes dont l’existence – bien plus ancienne – suscite l’intérêt croissant des chercheurs. Comment parler des personnes amoureuses d’un objet sans en faire les spécimens d’une catégorie de doux dingues sortis tout droit d’un freak-show ?

10 lectrices partagent LE conseil de psy qui a changé leur vie


 



Aïda Djoupa 01 oct 2021

Certains psys ont l’art de la punchline : avec une petite phrase, ils peuvent parfois tout chambouler… Et nous aider à des prises de conscience radicales. 

« Est-ce que c’est votre responsabilité ? » 

Maureen a 31 ans, et elle a commencé sa psychothérapie dans une période difficile : après un burn-out et la fin d’une relation toxique, sa médecin généraliste lui conseille un suivi psychologique.

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Covid-19 : face au recul de l'épidémie, le Danemark ferme des centres de tests et des vaccinodromes


 


SANTÉ - Au Danemark, 85% des plus de 12 ans sont désormais vaccinés. Un effort collectif qui permet aux habitants du pays de retrouver la vie d'avant, tandis que les centres de tests et les vaccinodromes réduisent considérablement leur activité.

Prendre les transports en commun sans masque, aller au restaurant sans devoir présenter un QR code, c’est désormais le quotidien des Danois. Après un an et demi de restrictions, dont cinq mois de pass sanitaire, le Danemark retrouve la vie d’avant. 

Le résultat d’un effort collectif qui réjouit ses habitants. "On s’est fait vacciner, on a suivi les restrictions sanitaires et ça a marché", constate un homme croisé dans les rues de Copenhague, dans le reportage de TF1 en tête de cet article. "C’est rassurant de savoir que partout les gens sont vaccinés, ça fait du bien d’être à nouveau libre", souligne une autre passante.

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« On fêtera mes 80 ans et les 28 de mon petit-fils » : à deux c’est mieux

Publié le 26 septembre 2021

CHRONIQUE

Célébrer l’anniversaire d’un parent et de son enfant déjà grand, c’est la nouvelle tendance de cette rentrée. Un cumul de fiestas censé rattraper le temps perdu.

Parce qu’il faut bien écluser tout ce qu’on avait à célébrer, mais que les dates disponibles se font rares, la levée des restrictions sanitaires s’accompagne depuis l’été d’une floraison de fêtes « deux en une ». Les invitations précisent qu’on fêtera « les 50 ans du père et les 18 ans du fils », les 90 ans cumulés de la mère et sa fille. A l’origine, généralement, la génération qui a du mal à vieillir, parfois gênée d’un gros chiffre à zéro, croit ainsi mutualiser les années, avec l’approbation de la plus jeune génération, partante car elle n’a rien contre la mutualisation des frais.

Alan : la startup d’assurance lance une app de santé mentale

Par

 Hadrien Augusto    

Publié le

 



Elle a fait l’acquisition de Jour, pour un montant de 20 millions de dollars.

Indépendante et 100 % en ligne, l’assurance santé Alan est avant tout une startup en recherche de nouveaux leviers de développement. En ce mois de septembre, elle a fait l’acquisition de Jour, une application mobile téléchargée plus de 2 millions de fois, pour un montant de 20 millions de dollars.

L’application Jour offre un panel d’outil et de suivi pour assister sur la santé mentale des utilisateurs. À mi-chemin entre une application de méditation et un suivi médical, elle a attiré l’œil de la startup Alan, qui vient de lancer par conséquent sa nouvelle offre « Alan Mind ».


“Parole de psychiatre”, du docteur Farid Kacha

Par Yasmine AZZOUZ le 29-09-2021 

ALGERIE

Le projet de Farid Kacha est de “relancer le travail de mémoire et de reconnaissance” autour de la psychiatrie. Selon lui, cette discipline “mérite assurément une attention particulière, car elle a souffert du départ brutal de la plupart de ses soignants au lendemain de l’indépendance”.

Parce que la psychiatrie est l’une des rares, voire l’unique spécialité des sciences médicales à “se situer au cœur de l’homme, son humanité et sa liberté”, le docteur Farid Kacha, ancien chef de service à l’hôpital de Chéraga, publie aux éditions Koukou un ouvrage sur l’histoire de cette discipline médicale et sa situation en Algérie, ainsi que son parcours professionnel, entamé au sortir de l’indépencance.

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Le Chili devient le premier pays à légiférer sur les "neurodroits"

Publié le 

Face à la montée en puissance des neurotechnologies.

La Chambre des députés au Chili a approuvé mercredi une loi sur les "neurodroits", ou droits du cerveau, devenant ainsi le premier pays au monde à légiférer sur les neurotechnologies. Ce projet de loi, déjà voté à l’unanimité au Sénat, pourrait constituer la base d’une jurisprudence à venir en matière de droits humains face aux avancées des technologies appliquées au mental et au cerveau.

"Nous sommes heureux que ce soit le début d’une évaluation au niveau mondial sur comment les technologies doivent être utilisées pour le bien de l’Humanité", s’est réjoui le médecin et sénateur de l’opposition Guido Girardi, un des promoteurs de cette loi, qui doit déboucher sur une révision de la Constitution.

Cette réforme constitutionnelle entend préserver "l’intégrité physique et psychologique" du citoyen, de sorte qu'"aucune autorité ou individu" ne puisse, par le biais des nouvelles technologies sur le cerveau humain, "augmenter, diminuer ou perturber cette intégrité individuelle sans le consentement approprié".


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Il était une fois Sidi Frej, l'un des plus vieux asiles psychiatriques du Maroc

Par Mohamed Younsi le 24/09/2021

Maristane Sidi Frej FES


Kiosque360. Le Maristane de Sidi Frej dans la Médina de Fès, fondé par les Mérinides au XIIIe siècle, a fonctionné comme un hôpital pour les indigents et les malades mentaux jusqu’au XXe siècle. Aujourd’hui, les travaux de sa réhabilitation sont en cours. Tranche d’histoire.


Ressuscité en 2018, dans le cadre du programme de réhabilitation de la Médina de Fès, le Maristane de Sidi Frej est un haut lieu d’histoire et de mémoire. Le site, fondé par le Sultan mérinide Abu Ya’qub Yusuf au XIIIe siècle, est une preuve du développement de la psychiatrie au Maroc à cette époque. Durant des siècles, il a fonctionné comme un hôpital et un hospice pour les indigents et les malades mentaux, rapporte l’hebdomadaire La Vie Eco dans sa dernière livraison.

 

Situé entre la rue Tala’a El-Kebira et la Zawiya de Moulay Idriss II, le site s’ouvre sur son côté ouest, sur une petite place publique, qui était historiquement désignée comme le Souk El-Henna (le marché du henné). Il était composé d’un rez-de-chaussée avec un étage où étaient hospitalisés séparément les hommes et les femmes.


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« L’Eglise a été façonnée à la fois par une forte présence de prêtres homosexuels et par un discours très hétéronormatif »


 



Propos recueillis par   Publié le 26 septembre 2021

« En sacralisant le prêtre, l’Eglise en a fait un être à part, dégenré et désexualisé », relève Josselin Tricou. Dans son livre « Des soutanes et des hommes », le sociologue analyse la masculinité atypique de ceux que l’Eglise catholique place au sommet de sa hiérarchie.

Entretien. Célibat perçu comme toxique, violences sexuelles tues par l’Eglise, condamnation de l’homosexualité, refus d’ordonner des femmes… Depuis plusieurs décennies, de nombreuses raisons sont avancées pour remettre en question la figure du prêtre, qui ne semble pas être un homme comme les autres.

Maître-assistant en sociologie des religions à l’université de Lausanne (Suisse), docteur en science politique et études de genre, Josselin Tricou est l’auteur du livre Des soutanes et des hommes. Enquête sur la masculinité des prêtres catholiques (PUF, 472 pages, 23 euros). Il analyse cette construction d’une masculinité atypique du clergé par l’Eglise et ses conséquences, tant d’un point de vue historique et sociologique que politique.

Atteint de schizophrénie, il gère la maladie grâce à sa pratique artistique

De notre correspondant Christophe MARTIN - 25 sept. 2021

Vincent Clerc a appris à gérer sa maladie, la schizophrénie, dont il dit lui-même qu’elle ne guérira jamais. À travers l’art, il essaie également d’encourager d’autres patients à trouver des ressources en eux-mêmes.

Dolois d’origine, Vincent Clerc a 46 ans. Depuis de longues années, il souffre de schizophrénie et réside au centre hospitalier spécialisé de Saint-Ylie.

« Je suis quand même fort d’avoir pu produire tout ça »

« Moi, je me bats, souligne-t-il. Ça fait un peu plus d’un mois que la schizophrénie est à peu près stabilisée. Ça veut dire que je n’ai plus beaucoup d’hallucinations. Les hallucinations, c’est terrible parce que vous pouvez entendre des voix, être persécuté sous différentes formes. En fait, votre cortex auditif produit des sons, des phrases avec des voix bien particulières, mais c’est lui qui vous joue des tours. »

Vincent Clerc a aménagé la chambre 12 de l’unité des Brunelles, à sa manière, avec 250 feuillets pendus aux murs. « C’est à la fois mon miroir, commente-t-il, quand je les regarde ou quand je les relie, quand je les ai ainsi en surface, ça me rappelle que je suis quand même fort d’avoir pu produire tout ça. Et puis, il y a une deuxième chose. C’est l’effet protection : c’est comme s’il y avait sur les murs une nouvelle peau ; une écorce nouvelle qui est en train de naître et qui me protège. »

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Metz : un défilé pour déstigmatiser la maladie mentale

Par Photos Gilles WIRTZ   le 26 septembre 2021

Un défilé de mode pour ne plus voir les différences entre les personnes. Ce dimanche Aux Frigos, à Metz, patients et soignants de structures spécialisées dans la maladie mentale ont défilé sur un podium improvisé sous d'immenses marronniers.

Ce défilé qui s'est déroulé ce dimanche aux Frigos était prêt depuis un an, juste avant le premier confinement. Photo RL/Gilles WIRTZ


Des traces de pas humains datant de 13.000 ans découvertes en Amérique du Nord

franceinfo Culture (avec AFP)  Publié 

Des traces de pas d'humains mises au jour sur une île le long de la côte de la Colombie-Britannique, dans l'Ouest canadien, dateraient d'environ 13.000 ans, ce qui en feraient les plus vieilles découvertes en Amérique du Nord, selon une étude publiée mercredi.

Découverte de traces d'humains en Amérique du Nord
 (2018 McLaren et al / Hakai Institute)

Sous une dune normande, des traces de pas vieilles de 80 000 ans

Par  Publié le 26 septembre 2021

La plage du Rozel, dans la Manche, livre lors de chaque fouille archéologique estivale de nouvelles empreintes de pieds, témoins du passage de probables jeunes Néandertaliens.

Les découvertes archéologiques sont souvent le fruit du hasard. C’est le cas du site du Rozel, une dune au lieu-dit Le Pou, dans l’ouest du Cotentin. On y a mis au jour quantité de silex taillés et d’os d’animaux ainsi que des foyers. Mais ce qui distingue ce gisement et lui donne un intérêt exceptionnel, c’est la découverte depuis 2012 de 2 200 empreintes de pieds d’hommes préhistoriques et de 35 autres de mains, conservées dans le sable durci.

Avant cette découverte, on n’avait recensé pour tout le paléolithique moyen (de − 300 000 à − 40 000) que neuf empreintes de pieds réparties sur trois sites : Vartop (Roumanie), Theopetra (Grèce) et Biache-Saint-Vaast (Pas-de-Calais). Depuis, on en aurait découvert une centaine à Matalascanas, dans le sud de l’Espagne, dont l’étude est en cours.

De son côté, Le Rozel livre constamment de nouvelles traces. Cette année, en juin et juillet, les équipes d’archéologues qui se sont succédé sur le site, sous la direction de Dominique Cliquet, spécialiste du paléolithique ancien et moyen, conservateur du service régional d’archéologie de Caen, coordinateur du projet, en ont relevé 200, soit autant que lors de la campagne 2020, du 1er juillet au 31 août. C’est dire l’importance de ce site comparable, dans son domaine, aux grottes de Lascaux ou de Cosquer.

Fouille du sable dunaire sur le site du Rozel (Manche), le 30 juillet 2021.

dimanche 26 septembre 2021

Amandine Gay : « Si vous avez peur des noirs, n’adoptez pas un enfant noir»

par Erwan Cario   publié le 25 septembre 2021

Adoptée à la naissance par un couple blanc, la cinéaste et sociologue interroge dans son nouvel essai autobiographique, «Une poupée en chocolat», les enjeux des adoptions transraciales, entre non-dits et violences sociales. 

On ressort essoré de la lecture d’Une poupée en chocolat (la Découverte). L’essai de la cinéaste, sociologue et militante afroféministe Amandine Gay, consacré aux enjeux de l’adoption, est bien plus qu’un simple compte rendu de recherche historique et sociologique. Sur le fond, d’une part, elle pose, de façon précise et méthodique, tous les tenants et aboutissants de cette démarche qui n’est jamais réellement questionnée pour mettre en lumière les rouages politiques et les systèmes de domination qui sont à l’œuvre, comme elle l’a déjà fait dans son film documentaire Une histoire à soi, sorti en salles début juillet. Sur la forme, d’autre part, car Une poupée en chocolat peut aussi se lire comme une autobiographie qui captive de la première ligne jusqu’aux bouleversantes dernières pages. Son histoire est celle d’une fille noire adoptée après sa naissance sous X en 1984 par un couple blanc. Malgré tout l’amour de ses parents et leur conscience, plutôt aiguisée pour l’époque, des enjeux d’une adoption transraciale, ça ne l’a pas empêché d’en subir les conséquences systémiques.