blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 17 août 2021

Nantes. La Scientologie manifestait devant l’hôpital Saint-Jacques

Publié le 

La Commission des citoyens pour les droits de l’homme (CCDH), manifestait devant l’hôpital Saint-Jacques, jeudi 12 août, pour dénoncer le recours à certaines pratiques. Une action typique de la Scientologie en France.

Ça arrive tous les étés ​alerte Dominique Hubert, présidente de l’Association de défense des familles et de l’individu contre les dérives sectaires (ADFI) : La Scientologie fait le tour des hôpitaux psychiatriques de France sous prétexte de défendre les malades mais c’est aussi une façon pour eux de recruter. ​Une action dernièrement menée à Rennes, devant l’hôpital Guillaume-Régnier, ce vendredi 13 août.

Lire la suite ...


En Egypte, des étudiants créent un robot infirmier pour assister les équipes médicales lors des pandémies

Ecofin NEXT TECH 

16 août 2021

En Egypte, des étudiants créent un robot infirmier pour assister les équipes médicales lors des pandémies

(Agence Ecofin) - Depuis le début de la crise de covid-19, les gestes barrières (port de masque, lavage de mains, distanciation physique) sont la première arme pour limiter la propagation du virus. Au pays des pharaons, ce contexte a inspiré des étudiants pour une solution innovante dans les hôpitaux, un robot.

Lire la suite ...


Fusion nucléaire : une « avancée historique » réalisée par un laboratoire américain

Le Monde avec AFP  Publié le 18 août 2021

La fusion nucléaire, produisant peu de déchets et pas de CO2, est vue par ses défenseurs comme l’énergie de demain.

« Une avancée historique. » Un laboratoire public américain s’est félicité, mardi 17 août, d’avoir produit grâce à la fusion nucléaire davantage d’énergie que jamais auparavant.

À Marseille, un homme condamné pour avoir poussé au suicide son ex-compagne

  • Pierre Bienvault, 

Les faits  

Un homme, auteur de violences psychologiques sur une femme qui a tenté de mettre fin à ses jours, a été condamné à un an de prison, vendredi 13 août. Un « signal fort envoyé par la justice » selon les militantes féministes qui se battent pour que soit reconnu le « suicide forcé » dans un contexte de violences conjugales.

La décision est tombée le 13 août : le tribunal de Marseille a condamné à 12 mois de prison ferme un homme ayant poussé son ancienne compagne à faire une tentative de suicide. « Il s’agit d’une décision importante car ce type de condamnations reste très rare », souligne Yaël Mellul, une ancienne avocate (1) qui, comme d’autres militantes féministes, se bat pour que les tribunaux prennent davantage en compte la réalité du « suicide forcé » dans un contexte de violences conjugales.

Olaf Blanke: «Des patients ont l’impression d’observer leur corps alité à une hauteur de deux à trois mètres au-dessus d’eux»

par Catherine Calvet

publié le 18 août 2021
Parfois notre cerveau nous joue des tours : sensation de sortir de notre enveloppe corporelle ou de ne plus sentir un pied ou une main. En essayant de comprendre comment nous avons conscience de nous-mêmes, le neuroscientifique part à la chasse de nos fantômes intérieurs.

Du purgatoire chrétien aux tables qu’on fait tourner, des rites vaudous aux maisons hantées, la communication avec les morts a taraudé toutes les sociétés humaines. Historiennes, écrivain·e·s, philosophe, géographe et un même un médecin légiste archéologue ont accepté de jouer les chasseurs de fantômes cet été dans Libération. Une exploration qui montre qu’ils n’ont jamais été aussi présents, ils sont une impulsion de vie et le symptôme d’un passé qui ne passe pas.

On vous coupe une jambe ou un bras, mais ils vous semblent encore là. Ces membres fantômes, la médecine les connaît depuis longtemps.

David et Stéphane Foenkinos, comme des frères

LE 16/08/2021

Chaque fantasme a son nom particulier attribué par la médecine. Les frères Foenkinos décident de les explorer avec les caméras pour les découvrir, mieux les appréhender, et en rire, aussi. Ils seront les invités de La Grande Table pour présenter leur film "Les Fantasmes".

Carole Bouquet et Monica Bellucci dans Les Fantasmes
Carole Bouquet et Monica Bellucci dans Les Fantasmes Crédits :  Mandarin Productions

David Foenkinos est écrivain, scénariste et réalisateur.

Stéphane Foenkinos est scénariste, réalisateur et directeur de casting.

Un fantasme est-il fait pour se réaliser? C'est la première question que l'on est tenté de poser aux deux frères, qui ont mis en scène dans ce film à sketches une demi douzaines de fantasmes différents, tous documentés et répertoriés dans les manuels de psychologie.

Lire la suite et écouter le podcast ...



Erosion du désir, impuissance, déprime… Des hommes lèvent le voile sur le tabou de l’andropause

Par    Publié le 21 août 2021

Bien des hommes connaissent, avec l’âge, des signes proches de ceux de la ménopause. Mais ils restent désemparés et silencieux, faute de considération pour ce phénomène physiologique et social impensé. Cinq d’entre eux se sont confiés au « Monde ».

Le jeune homme, abdominaux sculptés et pectoraux saillants, sourit vers l’horizon, la vingtaine fière. Mathias – les hommes interrogés ont souhaité conserver l’anonymat – observe le cliché en noir et blanc dans son salon montreuillois, en désignant le léger renflement qui tend désormais son tee-shirt et les sillons sur son visage.

« C’est plus ce que c’était », préfère plaisanter l’ancien acrobate, 46 ans aujourd’hui, informaticien et père de trois garçons. Ces « affres du temps »et leurs « désagréments » ne l’auraient pas tellement troublé si sa compagne ne lui avait confié, voilà un an, sa crainte de ne plus le sentir désirant, cachant peut-être une attirance pour d’autres, plus jeunes ? Mathias n’aime pourtant qu’elle. Mais ne désire plus tout court…

Inès Weber : «Le but de la connaissance de soi est justement le dépassement de soi»

par Cécile Daumas

publié le 20 août 2021
Accaparés par la «to do list» du «faire», nous serions oublieux des aspirations essentielles qui sont justement de l’ordre de l’«être», et non de l’«avoir». Puisant dans l’héritage des grandes religions, la psychologue envisage le travail sur soi comme une quête existentielle, ne craignant pas de s’adresser à nos âmes. 

Trouver sa place au sein du monde et de la nature, se renouveler ou s’affirmer ? Cet été, Libération explore les changements existentiels, les bifurcations professionnelles, intimes, familiales ou spirituelles. Lâcher prise, accepter ses limites, les repousser, partir à l’aventure, s’accomplir intellectuellement ou physiquement…

Psychologue d’une trentaine d’années, Inès Weber a grandi dans une famille athée et un pays laïque. Aucune éducation religieuse, quasi-inculture dans ce domaine-là. Puis un jour, elle découvre les textes sacrés: la Bible hébraïque et les rites juifs, puis les Evangiles, la Baghavad Gita, de grands philosophes de l’islam aussi comme Mohamed Iqbal. «Une rencontre bouleversante», dit-elle. Installée à Avignon, la psychologue est convaincue que nous sommes bien plus que notre simple biographie, notre enveloppe corporelle ou notre conscience du monde. Pour elle, le travail sur soi est une quête intérieure et personnelle mais non solitaire. Avec le philosophe Abdennour Bidar, elle a créé en 2015 le Sésame, espace de réflexion autour des différents héritages de sagesse, philosophiques et spirituels, d’Orient et d’Occident, sans exclusive, et ouvert à tous : athées, agnostiques, croyants.

lundi 16 août 2021

Droits des femmes C8 : Avec «Unplanned», les anti-IVG montent d’un écran




par Johanna Luyssen et Marlène Thomas  publié le 16 août 2021 

«Morceaux d’enfants» dans des boîtes, fœtus qui se débat… Le film de propagande anti-avortement diffusé sur C8 ce lundi à une heure de grande écoute accumule les mensonges grotesques, révolte les féministes et inquiète sur un droit à l’IVG sans cesse menacé.

La patronne d’Abby la regarde avec bienveillance. «Vous vous êtes bien adaptée. Je pense qu’il est temps que vous passiez à l’étape suivante. Rejoignez-moi dans la salle des ME dans cinq minutes.»Abby est folle de joie. «T’as entendu ça ?, demande-t-elle à sa collègue. Je dois passer à l’étape suivante !» Sa collègue, ironique : «Tu sais ce que ça signifie M.E ? Morceaux d’enfants. J’espère que t’as l’estomac bien accroché.»

Catholicisme : qui sont les « vierges consacrées », épouses mystiques du Christ sans être religieuses ?

Par Justine Rodier  Publié le 15 août 2021

Un travail, des collègues, des amis, un chez-soi : les vierges consacrées mènent une vie en apparence ordinaire. Reconnues par l’Eglise catholique, elles sont plus de 600 en France à vivre cette vocation structurée par la prière.

Le jour de sa consécration, Isabelle P. a reçu un anneau, symbole de son union à Dieu. Toujours dans son sac, sa petite Bible ne la quitte jamais.

« Bon week-end et n’oubliez pas la dissertation pour lundi ! », rappelle Isabelle P. depuis le tableau de la classe en finissant de ramasser ses affaires. D’un pas vif, elle traverse la cour de son lycée d’Argenteuil (Val-d’Oise) et passe les grilles du portail. Elle n’est qu’à quelques pâtés de maison de l’église Saint-Pierre-Saint-Paul, à Colombes (Hauts-de-Seine), mais la messe commence dans trois minutes.

Avec son jean, sa chemise à rayures et ses baskets, rien ne laisse deviner qu’Isabelle est vierge consacrée. Sa croix est rangée sous ses vêtements et seul un anneau fin en demi-jonc, enfilé à son annulaire droit, témoigne discrètement de ses épousailles mystiques avec Dieu. La jeune femme de 35 ans le porte depuis plus de quatre ans, « le 10 décembre 2016 très exactement », aime-t-elle rappeler.

Depuis le jour de sa consécration par l’évêque, Isabelle P. est reconnue vierge consacrée par l’Eglise catholique et son amour pour le Christ est proclamé aux yeux de tous. Depuis l’extérieur, rien n’a vraiment changé : elle continue d’exercer son métier de professeure de lettres modernes, vit toujours dans son appartement au sein d’un quartier tranquille de banlieue parisienne, est libre de déménager, d’aller et venir à sa convenance. Depuis l’intérieur, elle a accepté de s’unir à un époux invisible et a renoncé à une vie de famille.

dimanche 15 août 2021

Pandémie et santé mentale : quel avenir pour la psychiatrie ? Avec Pauline Chaste et Marine Gilsanz Réécouter Pandémie et santé mentale : quel avenir pour la psychiatrie ? Avec Pauline Chaste et Marine Gilsanz

LE 12/08/2021

À retrouver dans l'émission

L'INVITÉ(E) DES MATINS D'ÉTÉ

par Chloë Cambreling

La crise sanitaire a révélé les difficultés des services psychiatriques à répondre à une nouvelle demande de soins. Repère essentiel pour une population de plus en plus attentive à sa santé mentale, la psychiatrie n'en vit pas moins une crise de reconnaissance. 

Entretien d'une patiente avec son psychiatre dans le pavillon Gerville de l'Unité de Soins Résidentielle de Soisy-sur-Seine en région parisienne.
Entretien d'une patiente avec son psychiatre dans le pavillon Gerville de l'Unité de Soins Résidentielle de Soisy-sur-Seine en région parisienne. Crédits :  Christophe Simon - AFP

L'incertitude de la crise sanitaire a renforcé la difficulté des jeunes à se projeter dans l'avenir. Troubles anxieux et pensées suicidaires se sont ainsi propagés dans la société française au gré des confinements.  

Emmanuel Macron a par ailleurs annoncé la tenue d'Assises de la santé mentale et de la psychiatrie, qui devraient rassembler en septembre les acteurs de ce secteur pour une concertation sur les perspectives de la psychiatrie en France. 

Alors que la santé mentale progresse dans les préoccupations des Français et que les practiciens ont observé une réelle vague de tentatives de suicide, la psychiatrie n'est pas attractive auprès des jeunes aspirants médecins. Pour comprendre les ressorts de ce désintérêt, les Matins d'Eté accueillent Pauline Chaste, cheffe du service de pédopsychiatrie de l'hôpital Necker - Enfants Malades à Paris, et Marine Gilsanz, présidente de l’Association française fédérative des étudiants en psychiatrie (Affep).

Lire la suite et écouter le podcast ...


Covid-19 : « Déguiser un refus de vaccination en militantisme pour la défense de l’hôpital public nous semble de la mauvaise foi »

Publié le 13 août 2021

Collectif

Des médecins, infirmiers, aides-soignants et psychologues des secteurs hospitaliers publics et privés mais aussi de médecine de ville protestent, dans une tribune au « Monde », contre l’instrumentalisation de la crise de l’hôpital public par les manifestants hostiles à la vaccination obligatoire et au passe sanitaire.

Tribune. Ces derniers jours ont été marqués par des manifestations contre la vaccination obligatoire et le passe sanitaire. A cette occasion, nous avons relevé, chez les manifestants, comme sur les réseaux sociaux, ce qui se voudrait être un argument pour appuyer l’idée que se faire vacciner ne servirait à rien : la défense de l’hôpital public.

Pandémie Variant delta  : les enfants, plus ciblés que jamais  ?

par Elhia Pascal-Heilmann

publié le 14 août 2021
La hausse des cas positifs et des hospitalisations chez les moins de 12 ans inquiète quant à la dangerosité de la quatrième vague pour les plus jeunes. 

Aux Etats-Unis, Ava Rivera, âgée de 11 mois, est devenue un symbole du rebond épidémique de Covid-19. En détresse respiratoire, l’enfant, originaire de Houston (Texas), a été transportée d’urgence en hélicoptère vers un service de réanimation le 7 août pour y être intubée. D’après les chiffres du Centre américain pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), elle fait partie des centaines de jeunes enfants hospitalisés chaque jour après une contamination au coronavirus aux Etats-Unis, qui enregistre le rajeunissement le plus important des admissions depuis le début de la pandémie. Les formes graves et les décès restent néanmoins rares chez les moins de 12 ans, inéligibles à la vaccination, mais la forte contagiosité du variant delta y compris chez les enfants inquiète à travers le monde.

L’ARN messager, nouvel eldorado des Big Pharma

Par   Publié le 12 août 2021

Grâce au succès des vaccins contre le Covid-19 développés par l’Américain Moderna et l’Allemand BioNTech, cette technologie suscite l’intérêt des laboratoires et des chercheurs.

Des assistants de laboratoire de la société BioNTech sur le site de production de Marbourg (Allemagne), le 30 mars 2021.

Cantonnée aux laboratoires de recherche, loin des hôpitaux et des pharmacies, elle n’était encore connue, au printemps 2020, que d’une petite communauté de chercheurs passionnés de biologie, convaincus de son potentiel. Propulsée par les succès des vaccins contre le Covid-19 développés par l’américain Moderna et l’allemand BioNTech – dont près d’un milliard et demi de doses ont été injectées dans le monde –, la technologie dite de l’« acide ribonucléique messager » ou ARNm est aujourd’hui devenue une star. Chercheurs, investisseurs et industriels pharmaceutiques se pressent désormais sur ce marché en pleine effervescence.

Laurent de Sutter : «S’occuper de soi, c’est une reddition à ceux qui prétendent nous émanciper»

par Erwan Cario et illustration Fanny Michaëlis

publié le 14 août 2021
Pour le juriste et philosophe belge, la notion même de soi, qui définirait une identité propre et intérieure, est avant tout une soumission à l’autorité extérieure. Pour s’en défaire, il veut promouvoir une pensée sans être. 

Cet été, Libération explore les changements existentiels, les bifurcations professionnelles, intimes, familiales ou spirituelles. Lâcher prise, accepter ses limites, les repousser, partir à l’aventure, s’accomplir intellectuellement ou physiquement…

Et si le sujet n’était plus – et n’avait jamais été d’ailleurs – le sujet… Et si la question n’était pas de réussir à devenir quelqu’un, mais d’accepter le fait de n’être rien. Dans Pour en finir avec soi-même(Puf, 2021), le philosophe Laurent de Sutter s’attaque à l’être pour contester les fondements mêmes de l’ontologie, indissociable selon lui des figures de la police et de l’autorité. Forcément, quand on rejette politiquement et philosophiquement l’idée même d’un «soi», le fait de s’en soucier, de s’en occuper ou de l’optimiser à la manière des manuels de développement personnel relève de l’escroquerie intellectuelle qui, sous couvert d’émancipation, cherche à imposer la plus désespérante des normativités. Après la lecture de son livre qu’il dédie, dans une amusante pirouette méta «à moi-même», il nous fallait revenir avec l’auteur sur ce titre.

Pourquoi voulez-vous en finir avec vous-même ?

Parce que, comme toute personne digne de ce nom, je me déteste (rires). Il faut commencer par là. Tout le livre est né de ça, de dialogues et de conversations incidentes que j’ai eus avec des personnes scandalisées quand je leur parlais de mes difficultés à discuter avec des gens qui ne détestent pas tout ce qu’ils sont, qui ne détestent pas leur pays, leur famille, toutes ces choses qu’on nous met sur les épaules et qu’on nous fait porter comme s’il s’agissait de grands héritages. Alors qu’il s’agit surtout de grands encombrements et de grandes formes de police. Mais cette question théorique, d’en finir avec le soi, doit être avant tout regardée non pas sous l’angle de la vérité absolue, mais des effets qu’elle peut produire, des conséquences qu’il est possible de tirer du fait de soutenir ces positions.

Pour remettre le soi dans son contexte, vous remontez jusqu’à l’antiquité…

Chez les Grecs, c’est le «prosopon», le masque à travers lequel un acteur va parler pour incarner un être qu’il n’est pas, et pour l’incarner aux yeux de la société rassemblée devant lui. Sans ce regard, ce rôle n’existe pas. La personne est immédiatement expropriée de soi-même au profit de l’économie de la circulation des regards qui définit une totalité collective qui est celle de la cité. Pour les Romains, la «persona» est la fonction juridique d’un patrimoine, qui lui permet d’être transmis, divisé, exploité, etc. La personne, c’est ce dont on a besoin pour faire fonctionner toutes les machineries du droit tel qu’il s’ordonne. C’est très important à comprendre, les premières occurrences du vocabulaire de ce que nous, on appelle moi, je, personne, prennent des formes soit politiques, soit juridiques, mais certainement pas des formes ontologiques, éthiques ou morales. Et certainement pas des formes qui ont quelque chose à voir avec l’idée d’une culture de soi, ou d’un souci de soi.

Des cheveux longs et de la bagarre : quand les jeunes parlent d'eux-mêmes

LE 06/08/2021

Ce dernier épisode fait la part belle à la jeunesse des années 1960-1970. Partons à la rencontre des adolescents de Trouville et d'ailleurs, pour savoir à qui ils ressemblent, comprendre davantage leurs relations aux parents, mais également entre eux.

Adolescents  supporters de Manchester City rassemblés devant le terrain avant un match, le 10 octobre 1972
Adolescents supporters de Manchester City rassemblés devant le terrain avant un match, le 10 octobre 1972 Crédits :  mirrorpix - Getty

Aujourd'hui place aux jeunes ! Très présents sur les ondes, les adolescents ne sont souvent observés, tout comme les petites filles et les petits garçons, que par le prisme de leur relation avec leurs parents.

Cela dit, de qui parlent les adolescents, et ce, quel que soit le sujet, sinon de leurs parents ?  Mais aussi des histoires de cheveux longs, de jeunes d'une autre cité et de bagarres... Ce sont les sujets des témoignages recueillis par Jacqueline Clancier et Nicole Dalmar pour les "Chemins de la connaissance. Des jeunes parlent d'eux-mêmes", émission diffusée pour la première fois sur France Culture, le 3 juin 1972.

Lire la suite et écouter le podcast ...


vendredi 13 août 2021

La chaîne C8 provoque la polémique en diffusant un film contre le droit à l’avortement en prime time

Le Monde avec AFP  Publié. le 16 août 2021

« Unplanned », une fiction américaine de 2019, relate le revirement d’une ancienne cadre du planning familial devenue militante anti-avortement et contient une scène d’avortement trompeuse.

Extrait d’« Unplanned », film américain sorti en 2019, écrit et réalisé par Cary Solomon et Chuck Konzelman.

La diffusion par la chaîne C8, lundi 16 août, en prime time, d’Unplanned, une fiction américaine relatant le revirement d’une ancienne cadre du planning familial devenue militante anti-avortement, provoque l’indignation des associations féministes. Produite par un studio chrétien évangélique, la fiction avait rencontré un succès inattendu lors de sa sortie aux Etats-Unis au printemps 2019 mais suscité aussi de vives critiques quant à sa véracité, particulièrement d’une scène d’avortement fantaisiste montrant un fœtus se débattre.

jeudi 12 août 2021

En Martinique, «une guerre de communication contre les antivax est ouverte»

par Anaïs Moran   publié le 10 août 2021

Défiance envers Paris, fake news omniprésentes, traumatisme du chlordécone… Malgré une quatrième vague de cas Covid qui frappe l’île, la campagne de vaccination fait face à de nombreux obstacles.

Ils sont venus en binôme, histoire de se motiver ou se donner du courage. Une mère et son ado, un père et sa fille, un couple de quinquagénaires, deux collègues de boulot. Jeudi en toute fin de journée, au vaccinodrome du palais des sports du Lamentin, le plus gros des sept centres de Martinique, situé au centre de l’île et à la croisée du trafic, tous et toutes franchissaient le pas de leur première injection contre le Covid-19. «On le fait pour la famille, expliquait le père de 64 ans. Beaucoup de nos proches sont vaccinés et ils commençaient sérieusement à nous faire comprendre que si un malheur arrivait, ma fille et moi serions tenus responsables. Ils avaient raison, et on ne voulait pas être hors la loi dans notre propre famille !» La mère, elle, anticipait pour «l’école du petit à la rentrée» et voulait lui «montrer l’exemple». Le couple, de son côté, avait eu «un déclic» devant les images télé de la veille – les tentes devant les urgences, les malades en réanimation, la morgue pleine. Et les deux collègues, excursionnistes de métier, avaient fini par se convaincre «d’aller dans le sens du vent» et de «faire confiance». «Les autorités ont perdu toute crédibilité, ces gens ont menti, ils me dégoûtent, mais à un moment donné, pour avancer et vivre en société, il faut accepter les règles», avait fait savoir l’un des deux.

Pass sanitaire, manque d’effectifs, agressions… A Paris, l’hôpital Tenon asphyxié

par Elhia Pascal-Heilmann.  publié le 11 août 2021

En plus de la gestion de la pandémie, l’hôpital parisien traverse une crise interne. Après l’énième agression d’une infirmière, une trentaine de soignants se sont mis en arrêt maladie pour protester contre leurs conditions de travail. 

Dans le bâtiment de pierre grise lavé par la pluie, bardé de panneaux écarlates indiquant les urgences, le personnel de l’hôpital Tenon, établissement de l’AP-HP dans l’Est de Paris, se remet difficilement d’un énième week-end à flux tendu. Les yeux rougis par la fatigue et lessivés par un manque de moyens permanent, ces soignants affrontent «au moins une nouvelle difficulté par jour» depuis mars 2020Vendredi, c’est l’application du pass sanitaire à l’hôpital prévu quatre jours plus tard qui échauffe les esprits et divise au sein des services. Au lendemain de la validation du Conseil constitutionnel, une vingtaine de blouses blanches, micros et tracts en main, font entendre dans une ambiance électrique leur opposition aux nouvelles mesures. Prise à partie par un groupe de soignants, l’équipe de Libération présente sur place se trouve contrainte de se tenir à distance après quelques minutes d’échanges. Dans le cortège, une dizaine d’infirmières à cran ont déjà prévu de poser des congés à durée indéterminée. «Nous refusons d’être contrôlées pour aller au travail», fait savoir Myriam (1), soignante en virologie non vaccinée.