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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 25 janvier 2021

COVIDTRAKER

COVIDTRACKER 

Bonjour,
 
Bien que le seuil du million de doses injectées a été dépassé ce samedi, l'épidémie continue de progresser. Le nombre de cas quotidiens en moyennne a augmenté de 9% sur les 7 derniers jours. Ce dimanche soir sur BFM TV, le Professeur Jean-François Delfraissy a précisé que les données montrent que le variant anglais représente plutôt 7, 8, voire 9% des tests positifs dans certaines régions, dont la région parisienne.
 
Quelles seront les mesures annoncées dans les prochains jours ? Bien que les rumeurs et spéculations aillent bon train, nous préférons nous baser sur des données précises et officielles. N'hésitez pas à nous suivre sur Twitter pour être au courant en temps réel des évolutions de l'épidémie.
 
Bonne lecture !
 
1 026 871 doses administrées 💉 
 
Ce samedi, le gouvernement a annoncé le dépassement de l'objectif du million de personnes "vaccinées". Mais surtout de nouvelles données sur la vaccination ont été publiées 🎉. Nous pouvons donc vous proposer de nouveaux graphiques et visuels sur la campagne de vaccination. Etat des lieux.
 
Nous disposons maintenant des chiffres précis des livraisons de doses de vaccins. Nous avons donc mis à jour nos visuels pour que vous puissiez voir le nombre total de doses et la répartition géographique. Suite à la livraison du 20 janvier, la France dispose d'un peu plus de 2 millions de doses en stock ou administrées.
Olivier Véran, Ministre de la Santé, a annoncé ce jeudi que le gouvernement vise la vaccination de 100% des français majeurs et volontaires d'ici fin août. Cela représente 52 millions de personnes. Pour atteindre cet objectif, il faudrait vacciner 232 754 personnes chaque jour.
 
Au rythme actuel (moyenne des 7 derniers jours), l'objectif de vacciner l'ensemble de la population adulte serait atteint le 6 septembre 2022. 
 
Les chiffres clés au 24 janvier
 
 
Taux
d'incidence
 
Nombre de cas par semaine pour 100k habitants. Le seuil d’alerte est 50.
 
Taux de reproduction R
 
Nombre de personnes contaminées par 1 malade. Au-dessus de R=1, l’épidémie progresse.
 
Tension hospitalière
 
Nombre de lits de réanimation occupés par les patients Covid19 par rapport au nombre de lits fin 2018.
 
L'évolution de l'épidémie

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Le Projet Territorial de Santé Mentale se construit à Lannemezan

Publié le 

La loi de modernisation de notre système de santé, promulguée le 26 janvier 2016, comporte un volet sur la santé mentale : les acteurs du territoire ont été invités à coconstruire un Projet Territorial de Santé Mentale (PTSM).

Le Projet Territorial de Santé Mentale est dimensionné à l’échelle du département pour la région Occitanie. Chaque étape est validée par le Conseil Territorial de Santé (CTS), appuyé par l’IREPS (instance régionale d’éducation et de promotion de la santé). Laura Escalé, inspectrice de l’Action Sanitaire et Sociale, chargée de mission transversalité à la délégation départementale des Hautes-Pyrénées de l’Agence Régionale de la Santé (ARS), le dit : "Ce Projet Territorial de Santé Mentale est plus qu’un projet, c’est un programme. Il s’agit en effet d’élaborer un calendrier des changements que connaîtra dans les années à venir, la gestion de la santé mentale. La Santé Mentale est définie par l’OMS comme un état complet de bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. Il faudrait donc plutôt parler de troubles de la santé mentale, de difficultés rencontrées par les personnes qui n’impliquent pas forcément une maladie : il peut s’agir aussi bien de sans domicile fixe que de personnes qui souffrent du syndrome de Diogène, qui accumulent des objets chez eux les amenant à vivre dans des conditions insalubres ou encore de personnes qui souffrent ou décompensent suite à la situation épidémique que nous vivons".

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En réa, le plateau haut et le blues des blouses blanches

Par Anaïs Moran — 24 janvier 2021

Dans toute la France, la courbe des admissions quotidiennes en réanimation semble dans une nouvelle phase ascendante.

Dans toute la France, la courbe des admissions quotidiennes en réanimation semble dans une nouvelle phase ascendante. Photo Stéphane Lagoutte. MYOP

Depuis deux mois, les médecins et infirmiers en réanimation encaissent un rythme d’entrées quotidiennes toujours élevé. Et doivent sans pouvoir souffler faire face aux décès récurrents.

UN PROGRAMME VENU D'AUSTRALIE FORME DES "SECOURISTES EN SANTÉ MENTALE"

Publié le 19/01/2021

Comment se comporter avec une personne dépressive ou angoissée, et l'amener en douceur vers les soins appropriés ? Une formation répond à cette problématique, qui intéresse aussi les entreprises.

Selon l’OMS, une personne sur quatre est touchée au cours de sa vie par un trouble mental.

« On connaît donc forcément quelqu'un, autour de soi, qui a été, est ou sera concerné par ce type de troubles », explique Jacques Marescaux, président de l'association Premiers Secours en Santé Mentale (PSSM) France. De fait, personne n'est à l'abri d'une crise d'angoisse ou d'une dépression, en lien avec un événement, sa situation personnelle, son travail...

Détresse psychologique

La crise sanitaire, les confinements successifs et l'injonction du travail à travail à distance tendent d'ailleurs à exacerber la souffrance au travail. Selon la 4e vague du baromètre* réalisé par OpinionWay pour le cabinet Empreinte Humaine, publié le 18 novembre dernier, la santé psychologique des salariés français s'est très nettement dégradée depuis le début de la pandémie : 49 % d'entre eux seraient en situation de détresse psychologique (dont 18 % en détresse élevée), 35 %, en état d’épuisement émotionnel sévère, 5 %, en burn-out sévère et 24 % aurait pris un arrêt maladie à cause du stress.

Repérer les signes

La conjoncture est - hélas - porteuse pour PSSM, dont la mission est de former des "secouristes en santé mentale".

 « Nous ne visons pas les professionnels de santé mais le grand public,avance Jacques Marescaux. C'est une démarche citoyenne, similaire aux cours de secourisme, si ce n'est que la temporalité est différente : un massage cardiaque se fait dans l'urgence, un secouriste en santé mentale devra, lui, intervenir à plusieurs reprises pour écouter, accompagner et convaincre la personne concernée qu'elle a intérêt à se soigner. »

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Quimper : une nouvelle technique de stimulation du ncerveau pour lutter contre la dépression

Par Clémentine Perrot  Publié le 

Le centre hospitalier de Quimper Cornouaille et l'EPSM du Finistère Sud proposent un nouveau traitement pour les patients atteints de dépression, de schizophrénie...

Le Docteur Stéphane Billard, présente la RTMS, la stimulation magnétique transcrânienne répétée.
Le docteur Stéphane Billard, présente la rTMS, la stimulation magnétique transcrânienne répétée.(©Côté Quimper)
A l’occasion du Blue Monday, jour le plus déprimant de l’année, le centre hospitalier de Quimper Cornouaille et l’EPSM Finistère Sud ont présenté la rTMS. Une technique non-invasive de stimulation focalisée du cerveau par « courant électrique de très faible intensité au niveau des neurones », explique le médecin psychiatre Stéphane Billard. 
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Newron clôt le recrutement de patients pour l'étude Evenamide

21/01/2021

SUISSE

Zurich (awp) - Le laboratoire Newron a finalisé le recrutement de patients atteints de schizophrénie pour l'étude clinique de l'Evenamide. Il évalue en outre les potentiels de partenariats pour le futur développement de ce nouveau traitement.

Les résultats de l'étude clinique sont attendus pour le mois de mars prochain, a déclaré Newton dans un communiqué publié jeudi.

Menée simultanément au sein de centres aux Etats-Unis et en Inde, cette étude vise à évaluer la sécurité, la tolérabilité et l'efficacité de l'Evenamide auprès de 138 patients souffrants de schizophrénie chronique et traités avec l'un des principaux antipsychotiques atypiques de deuxième génération.

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Vaccins contre le Covid-19 : les laboratoires peinent à tenir la cadence

Par     Publié le 23 janvier 2021

Les fabricants de vaccins sont contraints par des tensions d’approvisionnement en matières premières et par les limites de l’outil industriel.

Sur le site de Puurs, en Belgique (photo non datée du laboratoire Pfizer).

Optimiser les doses, jusqu’à la dernière goutte. Voilà à quoi en sont réduits les pays européens, dont la lutte contre le Covid-19 dépend de l’accès aux deux seuls vaccins pour l’instant autorisés dans l’Union européenne (UE), ceux de Moderna et de Pfizer-BioNTech. Les fabricants ont beau avoir augmenté leurs objectifs pour 2021 (1 milliard de doses pour Moderna, environ 2 milliards pour Pfizer-BioNTech), le rythme de production n’est pas assez soutenu pour répondre à l’urgence. Dans un entretien au Spiegel publié début janvier, le cofondateur de BioNTech Ugur Sahin reconnaissait déjà que la situation n’était « pas rose ». « Faute de nouveaux vaccins autorisés, il y a un manque que nous devons combler. »

Le ciel ne s’est pas éclairci depuis. Au contraire, deux vives controverses ont été provoquées par Pfizer et BioNTech, à qui l’UE a commandé 600 millions de doses. Le 15 janvier, les laboratoires signalaient des retards de livraison en raison d’aléas dans la production ; cette semaine, ils indiquaient que l’Agence européenne des médicaments (EMA) ayant établi qu’un flacon de leur vaccin contenait six doses, et non cinq comme initialement annoncé, ils livreraient moins de flacons pour le même prix. Or, prélever cette sixième dose nécessite un geste spécifique et un matériel adapté qui n’est pas celui dont les soignants sont équipés de manière standard… En attendant l’arrivée du vaccin d’AstraZeneca, qui pourrait être autorisé par l’EMA le 29 janvier, les Européens n’ont pas d’autre choix que de vacciner au rythme de la production des deux vaccins à ARN messager, dont la montée en cadence représente un défi industriel sans précédent.

Dans le XVIe arrondissement de Paris, des sans-abri investissent une école inoccupée

Par Aurore Coulaud — 24 janvier 2021

A Paris, l'association Utopia56 met des sans-abri et des migrants à l'abri, dans une école du XVIe arrondissement, le 24 janvier.

A Paris, l'association Utopia56 met des sans-abri et des migrants à l'abri, dans une école du XVIe arrondissement, le 24 janvier. Photo Albert Facelly pour Libération

L'opération, menée par l'association Utopia56, visait à mettre au chaud des exilés et des personnes privées de logement. La mairie de Paris a annoncé leur déplacement temporaire dans deux gymnases.

«Les mises à la rue, c’est fini !» 13 h 45 dimanche dans le XVIarrondissement de Paris. Une petite foule est massée devant l’une des entrées de l’école publique Erlanger, à l’angle de la rue du même nom et du boulevard Exelmans, dans le quartier d’Auteuil. Point de rendez-vous tenu secret jusqu’au dernier moment par les associations qui mènent l’opération. Sur place, il y a aussi des élus comme la sénatrice EE-LV Esther Benbassa, des citoyens lambda mais surtout des personnes exilées et à la rue. Le but de l’histoire est simple : les mettre à l’abri dans ces bâtiments, fermés depuis près de deux ans. «On vient pas nous chercher, alors au bout d’un moment on prend les lieux», lance fougeusement Yann Manzi, cofondateur de l’association d’aide aux migrants Utopia56. Pourtant, «450 demandes individuelles de réquisitions portant sur huit bâtiments ont été faites en bonne et due forme mais aucune réponse de la préfecture», assure Maël, coordinateur de l’antenne Paris de la même association.

Paris le 24 janvier 2021. Action d’ Utopia 56 et du collectif #Réquisition pour mettre à l’abri des migrants dans l’école Erlanger (16eme arrondissement), vide depuis deux ans et vouée à être détruite.
Esther Benbassa

Les représentants de DAL et Esther Benbassa. Photo Albert Facelly pour Libération

« Le judaïsme n’a pas inventé le dieu de la Bible, mais transformé un culte secret en religion officielle »

Propos recueillis par    Publié le 24 janvier 2021

Et si les origines du dieu unique étaient antérieures au peuple juif ? C’est ce qu’affirme le chercheur en études bibliques Nissim Amzallag, qui, en s’appuyant sur de récentes découvertes archéologiques, propose une lecture nouvelle de l’Ancien Testament.

Les montagnes du désert de Judée vues depuis la rive ouest de Jéricho, mars 2016.

Entretien. La carrière de Nissim Amzallag est étonnante. Avant de s’engager dans la recherche biblique, ce normalien était docteur en botanique et spécialisé en biologie végétale. Aujourd’hui docteur en études bibliques, il est chercheur au département Bible, archéologie, Proche-Orient ancien à l’université Ben-Gourion du Néguev, en Israël.

Dans La Forge de Dieu (éditions du Cerf, 2020), il expose le résultat de dix années de recherches qui l’ont conduit à formuler une hypothèse nouvelle sur les origines du dieu des monothéismes : les Israélites n’auraient pas « inventé » Yahvé, mais adopté une divinité secrète née dans un milieu de forgerons issus d’un peuple méconnu, les Qénites.

Fatma Bouvet de la Maisonneuve


 





Vendredi 3 janvier 2020

par Claire Servajean 


Une semaine en France avec Fatma Bouvet de la Maisonneuve, psychiatre et addictologue. Elle nous parlera de son parcours personnel, des addictions (et en particulier de l'alcoolisme), de la charge mentale qui pèse sur les femmes et de ce que #MeToo a changé au sein de l'intimité des foyers.

Portrait de Fatma Bouvet de La Maisonneuve, psychiatre, addictologue, fondatrice consultation d'alcoologie pour femmes à l'hôpital Sainte-Anne à Paris, et présidente de l’association Addict’Elles.
Portrait de Fatma Bouvet de La Maisonneuve, psychiatre, addictologue, fondatrice consultation d'alcoologie pour femmes à l'hôpital Sainte-Anne à Paris, et présidente de l’association Addict’Elles. © AFP / DRFP/Leemage

Fatma Bouvet de la Maisonneuve a consacré sa carrière de psychiatre à la lutte contre un phénomène tabou : celui de l'alcoolisme chez les femmes. Elle est à l'origine de la création d'une permanence d'alcoologie dédiée aux femmes à l'Hôpital Saint-Anne, et préside l'association Addict'Elles qui vient en aide aux victimes d'addiction. Elle nous parlera du Mois Sans Alcool, inspiré du Dry January anglo-saxon, opération à laquelle elle prend part. 

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Cannabis médical : dis-moi weed

Par Charles Delouche-Bertolasi — 26 janvier 2021

Un plant de cannabis vu aux rayons X.

Un plant de cannabis vu aux rayons X. Photo Ted Kinsman. Science 

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Voté en 2019, l’usage thérapeutique doit être expérimenté auprès de 3 000 patients français à partir du mois de mars. La plante, qui souffre d’une mauvaise image dans l’Hexagone, a été récemment sortie par l’ONU de sa liste des stupéfiants les plus dangereux.

dimanche 24 janvier 2021

SOUFFRANCE AU TRAVAIL Des îlots totalitaires en démocratie

Éditions L'Harmattan

Marie-Hélène Braudo

Couverture Souffrance au travail

Souffrance psychique au travail, psychopathologie du travail, épuisement professionnel... Autant de mots et d'expressions qui trouvent écho, sens et explication dans ce livre d'une grande professionnelle engagée. L'organisation du monde du travail ces dernières décennies s'est regroupée en îlots contaminés par la perversion, quel que soit le domaine professionnel concerné, sous l'aspect d'un monde virtuel, soumis à la loi du chiffre, animé d'un mouvement perpétuel et basé sur un déni de réalité. 



Allocation aux adultes handicapés : «Je n’ai pas envie de me coincer avec un mec parce que je n’ai pas d’argent»

Par Elsa Maudet — 23 janvier 2021

Julie à Lille, le 19 janvier.

Julie à Lille, le 19 janvier. Photo Aimée Thirion pour Libération

Après des semaines de mobilisation en ligne, le Sénat a accepté d'étudier une proposition de loi visant à octroyer une plus grande autonomie financière aux personnes handicapées. Trois d'entre elles nous racontent en quoi le fonctionnement actuel de l'aide pose problème, alors que le marché du travail est très violent à leur égard.

Le Sénat a finalement décidé d’ouvrir la porte. La chambre haute a désigné, ce mercredi, le sénateur (LR) des Deux-Sèvres Philippe Mouiller comme rapporteur d’une proposition de loi visant à assurer une plus grande autonomie financière aux personnes handicapées. Interrogée par le site dédié au handicap faire-face.fr, Catherine Deroche, la présidente de la commission des affaires sociales, assure que le texte sera examiné «dans la première quinzaine de mars».

De quoi parle-t-on ? D’une proposition de loi, adoptée par l’Assemblée nationale en février 2020 malgré l’opposition du gouvernement, qui vise à modifier la façon dont l’allocation aux adultes handicapés (AAH) est calculée. Cette aide, de 902 euros par mois au maximum, est versée aux citoyens dont le handicap rend difficile l’accès au marché du travail. Son montant dépend du taux d’invalidité du bénéficiaire et des ressources de son foyer.