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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 17 décembre 2020

Chiffre du jour.En Suède, le personnel soignant compte 1,5 million d’heures supplémentaires à son actif

Publié le 

En Suède, le personnel soignant de six des sept CHU a effectué 1,5 million d'heures supplémentaires depuis le début de la pandémie de Covid-19.  Courrier international 

Depuis le début de la crise du Covid-19, infirmiers, médecins, aides-soignants ont au total cumulé près de 1,5 million d’heures supplémentaires. Une situation expliquée par le manque de personnel dans ces corps de métiers.

La radio publique suédoise Sveriges Radio (SR) a récolté des données qui dressent un constat alarmant de la tension à laquelle est soumis le personnel soignant du royaume nordique face au Covid-19.

Le patriarcat était-il déjà présent à la préhistoire ?

© Crawford Jolly/Unsplash

Ariane Nicolas publié le  

C’est un fait reconnu, l’immense majorité des sociétés humaines sont patriarcales, et ce depuis des millénaires. Mais comment expliquer ce phénomène ? Quand les hommes ont-ils pris le pouvoir, et pour quelles raisons ? Depuis des décennies, les sciences humaines tentent de comprendre les mécanismes de “l’oppression masculine” et des violences qui l’accompagnent. Une discipline, notamment, a vu ses travaux sur le sujet se développer en profondeur : la paléoanthropologie, soit l’évolution de la lignée humaine depuis des millions d’années. L’une des questions qui anime les chercheurs est la suivante : la préhistoire détiendrait-elle le secret de la naissance du patriarcat ?

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"N’oublie pas mon petit soulier" : une histoire du cadeau de Noël

LE 17/12/2020

À retrouver dans l'émission

LE COURS DE L'HISTOIRE

par Xavier Mauduit

Noël a-t-il perdu une partie de sa magie ? Du recentrage sur l’enfant à l’émergence de la figure du donateur surnaturel, les traditions et les significations de l’échange de cadeaux ont considérablement évolué. Quelle place conserve le jeu dans l’histoire de Noël ?

Fêter Noël dans les années 1960 et fêter Noël aujourd'hui, quelles différences pour le jeu ?
Fêter Noël dans les années 1960 et fêter Noël aujourd'hui, quelles différences pour le jeu ?Crédits :  Getty

« Ah, de mon temps, à Noël, comme cadeau je n’avais qu’une orange… et j’étais bien content ! » La belle orange, dévorée en un instant par les uns, conservée plus longtemps par les autres, fut une tentation sucrée et légèrement acidulée de Noël. C’est ainsi qu’elle est présentée quand les anciens parlent de leur jeunesse. Pourtant, l’orange de fin d’année a une histoire. Le 31 décembre 1866, le Petit Journal fait sa une sur les oranges et le jour de l’an : « À l’approche du jour de l’an, il est un objet d’étrennes, à la portée de tout le monde, et qui constitue le modeste cadeau du pauvre. Bien qu’il ne coûte que quelques centimes, il est joli de forme, attrayant de couleur, succulant (sic) de goût, suave de parfum… La belle dame y applique ses lèvres dans le fond de sa loge à l’Opéra, cachée sous l’éventail. Le gamin de Paris en absorbe le contenu et fait ensuite, avec la pelure, des feux d’artifice à la chandelle ». Cette friandise aimée de tous est l’orange ! Ce « fruit plébéien », commet dit le journal, s’inscrit dans la longue histoire de Noël et de celle des cadeaux. Pour l’écouter, installons-nous au pied du sapin. (Xavier Mauduit)

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Nouvelles compétences à venir pour les paramédicaux via les protocoles de coopération

Par    16.12.20

Elargir l’offre de soins, réduire les délais d’accès à une prise en charge, et donc améliorer les parcours de santé des patients est aujourd'hui une impérieuse nécessité. Les protocoles de coopération entre professionnels de santé apportent une réponse innovante à ces besoins. Le ministère des Solidarités et de la Santé entend bien les développer aujourd'hui en publiant quatre nouveaux appels à manifestation d’intérêt (AMI). Infirmiers, aides-soignants et ergothérapeutes sont ainsi invités avec les médecins à l'élaboration de protocoles de coopération pour de nouveaux transferts de tâches qui seraient effectifs au cours de l'année 2021, et ce sur l'ensemble du territoire.

Le ministère des Solidarités et de la Santé rappelle que depuis 2019, l’ensemble des appels à manifestation d’intérêt (AMI)pour des protocoles nationaux de coopération est publié par le comité national des coopérations interprofessionnelles1, composé entre autre de l’assurance maladie, de la Haute autorité de santé et d’un représentant des agences régionales de santé avec la participation des conseils nationaux et des ordres professionnels. Si le ministère se félicite de la dynamique engagée grâce au travail d’équipes de professionnels, portant à près de 60 le nombre de protocoles coopération autorisés aujourd'hui, il souligne que la période récente a rappelé l’importance d’engager et de fédérer les professionnels de santé autour d’une organisation transversale et décloisonnée, principe majeur des engagements du Ségur de la santé


Présentation du référentiel des Infirmières en Pratique Avancée (IPA) en Gérontologie

Rédigé par La SFGG

Le référentiel des infirmières en Pratique Avancée (IPA) en Gérontologie, soutenu par le Collège des Soignants de la SFGG,  a été présenté lors de la session "Recherche en sciences cliniques infirmières" par Loriane Saliège.


La taille du pénis n’inquiète pas tous les hommes de la même manière

Par Nathalie Barrès     16 déc. 2020


Une enquête menée chez plus de 52.000 hommes et femmes hétérosexuels suggère que seulement 55% des hommes seraient satisfaits de la taille de leur sexe, alors que 85% des femmes rapportaient être satisfaites de la taille du sexe de leur partenaire. Ainsi, selon cette enquête, près d’un homme sur deux jugerait son pénis trop petit. L’inquiétude d’un homme sur le sujet relèvera le plus souvent d’un simple complexe psychologique gérable et plus rarement d’un trouble dysmorphique pénien, qui nécessitera quant à lui, une prise en charge psychologique ou psychiatrique spécialisée. Quelques études sur le sujet rapportent que ce trouble concernerait 1 à 3% des hommes.

SANTÉ MENTALE ET FOI CHRÉTIENNE

 Accueil

L’irruption de la maladie mentale ou de la blessure de l’intelligence dans une famille ou dans une communauté chrétienne s’accompagne le plus souvent d’un malaise et d’une difficulté à faire face. Le Christ est pourtant présent au cœur de la vie des personnes en souffrance psychique comme en chaque personne. 

Comment accompagner, dans ce contexte, le chemin spirituel ? Quel soin choisir au regard de la foi ? Comment se protéger d’emprises psychiques ? Prêtres et professionnels de santé nous partagerons leurs expériences pour un juste discernement.

Programme

9h00 : Accueil

9h15 : Introduction et modération : Jean LACAU SAINT-GUILY

9h20 - 10h40 : Comment accompagner le chemin spirituel des personnes en souffrance psychique ?

9h20 - 9h50 : L’accompagnement spirituel
R. P. Laurent LEMOINE o.p., théologien et psychanalyste, aumônier de l’hôpital Sainte Anne.

9h50 - 10h20 : L’accompagnement en famille et en communauté chrétienne
Monique DURAND-WOOD, psychologue et théologienne

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Voir la schizophrénie dans la rétine

MATHIEU PERREAULT   Publié le 17 décembre 2020

QUEBEC

Diagnostiquer la schizophrénie en observant… la rétine d’un patient ? C’est l’objectif d'une entreprise de Québec, qui vient d’obtenir que sa technologie soit évaluée en accéléré par les autorités américaines. L’analyse de la rétine pourrait ainsi faire partie du dépistage de certaines maladies mentales d’ici cinq ans.

La maladie dans la rétine

« On sait depuis une trentaine d’années que les signaux rétiniens contiennent des biomarqueurs pour certaines maladies », explique Claude Hariton, vice-président et chef de la direction scientifique de diaMentis, entreprise de Québec qui a mis au point cette technologie. « Dans le développement du cerveau, la rétine est un élément du cerveau, les tissus cérébraux constituent la rétine, alors il y a une homologie, une similarité. Ce qui est nouveau, c’est la capacité d’analyser ces informations. » L’électrorétinogramme, l’enregistrement de la réponse de la rétine à la stimulation lumineuse sous forme de flashes, pourrait être pour la psychiatrie ce que l’électrocardiogramme est à la cardiologie ou l’électroencéphalogramme à la neurologie, selon le DHariton.

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Dépister l'autisme grâce à un test auditif

 RTFLASH

Mercredi, 16/12/2020 

L'autisme est un trouble précoce du développement du cerveau touchant notamment la formation des connexions neuronales. Caractérisé par des altérations qualitatives des interactions sociales, des problèmes de communication et par des troubles du comportement, le trouble du spectre autistique (TSA) est souvent couplé à des troubles auditifs, qui peuvent exacerber les problèmes des communications et interférer avec les capacités linguistiques. L’évaluation précoce de ces troubles auditifs est donc un facteur déterminant dans la prise en charge de l’autisme.

Des chercheurs de l'Université de Miami et de la faculté de médecine de Harvard ont découvert des indicateurs précoces de l'autisme qu’il est possible de dépister grâce à l’étude des réponses au test auditif standard administré aux nouveaux nés à la maternité pour détecter une éventuelle perte auditive. Ces tests fonctionnent en mesurant la réponse auditive du tronc cérébral (ABR), qui évalue la manière dont l'oreille interne et le cerveau d'un bébé réagissent aux sons.

« Nous n'en sommes pas encore au point où nous disons aux cliniciens d'utiliser les tests ABR comme un déterminant de l'autisme chez les bébés », nuance Elizabeth Simpson, professeure associée au département de psychologie du College of Arts and Sciences et co-autrice de l’étude. « Mais nous disons que cette étude présente une direction prometteuse dans la façon dont le test ABR peut être utilisé comme une méthode de détection précise de l'autisme à la naissance ».

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PODCAST. Isabelle Joschke confie ses émotions et ses doutes au cœur du Vendée Globe

 le 









La série docufiction « Seule en mer » avec Isabelle Joschke est disponible sur Le Mur des podcasts d’Ouest-France. En partenariat avec la MACSF. La navigatrice franco-allemande installée à Lorient, dans le Morbihan, a pris le départ du Vendée Globe, aux Sables-d’Olonne, à bord de l’IMOCA MACSF.


17 enfants donnent leur définition de l'amour : c'est touchant de naïveté

 pausecafein

Publié le 18 décembre 2020


"L’amour, c’est quand papa met le meilleur bout du poulet sur l’assiette de maman et sourit" 

Les enfants ont une fraîcheur d'esprit que beaucoup d'adultes devraient jalouser. Tandis que certaines hommes et certaines femmes ne savent pas draguer et encore moins être romantiques, on a demandé à des enfants de 4 à 8 ans leur définition de l'amour. C'est drôle, c'est maladroit, mais c'est plein de beauté et de profondeur. Maintenant on en a la preuve, la vérité sort de la bouche des enfant

 

enfants

 

Quand ma grand-mère a commencé à développer une arthrose, elle ne pouvait plus toucher ses pieds et mettre du vernis sur ses orteils. Donc mon grand-papa le faisait pour elle, tous les jours. Et il avait l’arthrose dans ses mains. C’est ÇA l’amour !
Rebecca, 8 ans

 

J'allais débuter mon récital de piano et j’avais vraiment peur. J’ai regardé les visages dans le public, puis j’ai vu celui de mon père. Il m’a salué de la main et m’a sourit. Il a été le seul à faire ça. Je n’avais plus peur.
Cindy, 8 ans

 

Quand tu es aimé, ça sonne différemment quand la personne dit ton nom. Tu sens qu’elle aime le dire.
Billy, 4 ans

 

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Le paradoxe du métier d'assistante maternelle : quand l'intime devient espace et instrument professionnels




L’originalité du métier d’assistante maternelle ne réside pas dans le fait qu’il se pratique au domicile de la professionnelle. En effet, d’autres professions, certes minoritaires, s’exercent chez soi (la couture, le télétravail, par exemple). Concernant les assistantes maternelles, dans la mesure où l’accueil de l’enfant se refuse à être une simple garde et vise des ambitions éducatives (Sellenet, 2006), c’est le domicile comme territoire familial qui acquiert le statut d’espace professionnel, pourrait-on dire. Domicile, vie privée, sphère intime et, par certains aspects, subjectivité deviennent instruments de travail.

On devine la complexité de ce métier et les paradoxes auxquels sont confrontées ces professionnelles qui, quand elles démarrent dans la profession, ne prennent pas la complète mesure des conséquences de l’accueil d’un enfant chez soi. À la recherche d’une source de revenus, affirmant aimer les enfants et souhaitant rester chez elles pour s’occuper de leur propre progéniture et de leur foyer, devenir assistante maternelle leur semble être une formule de compromis intéressante.

Cette complexité et ces paradoxes s’expriment par des questions et des inquiétudes récurrentes lors de sessions de formation. Ces questions se posent toujours en termes de limites et d’articulation entre des espaces : limites à poser aux parents qui, pour certains, « se croient chez eux » ; limites à poser à l’enfant pour lui montrer qu’il y a une différence entre chez lui et chez sa « nounou » ; articulation entre les pratiques proposées par les professionnels ou les parents avec les conceptions de l’assistante maternelle ; recherche d’un équilibre entre les obligations imposées par l’accueil de l’enfant et les habitudes de la vie familiale [1]
[1]Intolérance du mari qui se sent envahi, jalousie des propres…
 ; préservation de l’intimité familiale face aux autres partenaires (enfant accueilli, parents, professionnels de la petite enfance) tout en offrant un espace accueillant à l’enfant.

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Genre et santé mentale (1/3): Bande d'hystériques!

Jehanne Bergé   Publié le mardi 15 décembre 2020

Genre et santé mentale (1/3): Bande d'hystériques!

Genre et santé mentale (1/3): Bande d'hystériques! - © Francesco Carta fotografo - Getty Images

Cet hiver, Les Grenades décortiquent la santé mentale sous le prisme dugenre. Biais cognitifs des soignant·es, violences structurelles, chargementale, gestion des émotions… Trois articles pour creuser ce sujetparticulièrement sensible en ces temps sombres. Pour ce premier article,on s’intéresse au terreau historique et aux stéréotypes.

Incertitude, peurs, manque de vie sociale, précarité la crise sanitaire pèse lourd sur la santé mentale des Belges. Les études montrent que les personnes les plus touchées par les troubles anxieux pendant cette période, sont les femmes et les jeunes de 16 à 24 ans. Crise sanitaire ou pas, selon l’OMS, les femmes ont plus de risques de souffrir de dépression que les hommes et elles consomment plus de psychotropes que les hommes. 

Alors, sont-elles intrinsèquement plus fragiles ? Bien sûr que non. Sont-elles victimes de stéréotypes genrés ? Bien sûr que oui. 

L’Histoire écrite par les hommes

Si vous tapez "hystérie" ou "névrosé" dans un célèbre moteur de recherche, que voyez-vous ? Des femmes. Sur Internet ou dans la vraie vie, il n’est pas rare que des femmes se fassent traiter "d’hystériques" parce qu’elles donnent leur avis, expriment une émotion ou marquent leur désaccord avec la pensée dominante. Le mot a disparu des livres de médecine, mais pas du langage courant, signe que les stéréotypes sont plus longs à déloger que les théories scientifiques… 

Guide méthodologique Psychiatrie 2021 Version provisoire

 ATIH - Agence technique de l'information sur l'hospitalisation

Mise en ligne du 16/12/2020 : Version provisoire

Le document ci-joint est la version provisoire du Guide méthodologique de production du recueil d’informations médicalisé en psychiatrie.

La version définitive de ce guide annulera et remplacera, à partir du 1er janvier 2021, la version précédente (Bulletin officiel n° 2020/4 bis, fascicule spécial).

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Covid 19 : Ainsi va la psychiatrie Acte III … « Un peu d’air … »

 Journal abrasif : actualité corrosive des oubliés du système

PAR  · 

Covid 19 psychiatrie

Covid 19 Psychiatrie

La Covid 19 en psychiatrie

Alors comment va la psychiatrie en ces temps de Covid 19 ? Lionel m’a écrit qu’à La Borde, les pensionnaires sont vraiment libres de leurs mouvements dans le parc, chose qui doit être bien compliquée ailleurs. J’aimerais lui répondre que les hôpitaux psychiatriques ayant souvent de grands parcs, en temps de Covid la même « liberté de circuler» y règne. Il suffirait de le vouloir et d’organiser un peu les choses pour que les patients hospitalisés puissent circuler et s’aérer, au moins dans les cours intérieures dont sont souvent dotées les unités de soin. 

Mais, en temps « normal » circule-t-on vraiment librement dans les hôpitaux psychiatriques ? Portes fermées, chambres d’isolement voire contentions ne restreignent-elles pas les déambulations que le vieux modèle esquirolien encourageait. Dans la psychiatrie « moderne » on ne peut même plus tourner en rond le long d’une galerie. Combien de fois ai-je emboîté le pas d’un de ces marcheurs tourmenté par des idées qui tournent elles aussi en boucle ?

Le temps d’un rapprochement, d’un pas qui ralentit pour être rejoint, le temps d’un bout de relation, de quelques mots proférés, consentis, échangés. La circumnavigation reprend mais bientôt, demain peut-être ou tout à l’heure, une autre halte permettra quelques mots de plus, fera butée dans une pensée qui dépasse les 130 kilomètres heure. Autrefois, des soignants disponibles pouvaient faire un bout de chemin avec ces derviches marcheurs. Aujourd’hui, la sécurité/qualité/certification a tout envahi. Surtout pas de temps morts. Si l’on parle de temps plein hospitalier, c’est bien que le vide, le creux, l’interstice n’y ont plus de place. 

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Perte d’activité liée au Covid-19 : la CPAM des Côtes-d’Armor rembourse des séances chez le psy

Publié le 

Rebondir, c’est le nom du dispositif mis en place par la CPAM (Caisse primaire d’Assurance-maladie) des Côtes-d’Armor auprès des assurés qui ont subi une perte d’activité liée au Covid-19. Ces derniers pourront bénéficier de douze séances chez un psychologue. Cette aide, valable jusqu’au 31 décembre 2021, est plafonnée à 40 € par séance.

Élodie Poullin, directrice de la CPAM des Côtes-d’Armor, et Yannick Gouelou, président, sont fiers d’être à la tête du premier établissement français à mettre en place un tel dispositif.

C’est une première en France. Dans le contexte de crise que connaît le pays, la CPAM des Côtes-d’Armor met en place le dispositif Rebondir, qui vise à apporter un soutien psychologique aux assurés qui ont subi une perte d’activité liée au Covid-19.

« On a senti qu’il y avait un besoin et il n’est pas question d’abandonner les gens pendant cette crise », martèle Yannick Gouelou, le président de la CPAM des Côtes-d’Armor.


Infanticide de Saint-Rémy : l'accusée passe au scanner psychiatrique des experts



Par Er.D  le 16 décembre 2020

Depuis lundi, Catherine de Conto comparaît devant la cour d'Assises de Saône-et-Loire à Chalon pour répondre du meurtre de son fils, Luca, 8 ans, dans la nuit du 4 au 5 février 2018.

Croquis de l'accusée et ses avocats. Croquis Busti

Les temps forts de la journée

- Le rapport psychiatrique donne des pistes sur l'acte de l'accusée

 Très marquée par la séparation avec sa fille, partie vivre avec son père, mais aussi marquée par la séparation avec le père de Luca, Mme de Conto présente une pathologie de la rupture, une souffrance centrée sur l'enfant. Une hypothèse du psychiatre est alors que la mère aurait voulu soustraire Luca d'une vie, dans laquelle il s'autonomisait et qu'elle pouvait craindre son départ un jour. Il reste ainsi le garçon parfait pour toujours dans sa vie.

- Durant sa liberté, l'enquête collecte de nouveaux éléments sur Catherine de Conto :

Laissée en liberté après sa garde à vue, Catherine de Conto se réfugie chez des proches. Mais placée sous écoute téléphonique, ses conversations traduisent des comportements étonnants chez une femme en deuil de son enfant. Et elle est prise par les caméras de surveillance de la ville de Chalon à proximité du siège du Journal de Saône-et-Loire le jour où un carton de bristol simulant un message de cambrioleur est déposé dans la boîte aux lettres du journal.

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Mort de John le Carré, un pur écrivain

LE 10/12/2018

À retrouver dans l'émission

LA COMPAGNIE DES AUTEURS

par Matthieu Garrigou-Lagrange

John le Carré est mort samedi 12 décembre à l’âge de 89 ans. Né en 1931, cet ancien agent des services secrets britanniques, est devenu un auteur de romans d'espionnage à succès, de La Taupe à L'Espion qui venait du froid. Retour sur sa vie et son oeuvre de cet ancien espion devenu écrivain.

 John le Carre photographié en 2017
John le Carre photographié en 2017 Crédits :  picture alliance - Getty

Il était mondialement connu pour ses romans d'espionnage, de La Taupe à L'Espion qui venait du froid en passant par Le Tailleur de Panama. Le romancier britannique John le Carré est mort à l'âge de 89 ans, a annoncé son agent sur les réseaux sociaux, dimanche 13 décembre. L'émission La Compagnie des auteurs analysait en décembre 2018, l'oeuvre de cet ancien espion devenu maître écrivain.

La passion des romans d'espionnage s'est transmise d'une génération à une autre dans la famille Perrin. Jeannine Perrin dite "Mimi" (1926 - 2010) a longtemps été la traductrice de John le Carré avant de transmettre son héritage à sa fille, Isabelle Perrin, que nous recevons pour débuter cette semaine. 

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Clarisse Agbégnénou s'engage pour «mettre le sujet des règles dans le sport sur la table»

Par Marlène Thomas — 16 décembre 2020

La judokate la plus titrée de France, Clarisse Agbégnénou, 28 ans.

La judokate la plus titrée de France, Clarisse Agbégnénou, 28 ans. Photo Réjeanne

A travers une collaboration avec la marque française de culottes menstruelles Réjeanne, la championne de judo veut briser le tabou des règles dans le sport et témoigne de son vécu d'athlète auprès de «Libération».

Le tabou des règles, bien qu’attaqué de toute part, reste vivace dans le milieu du sport. Si les propos de la nageuse chinoise Fu Yuanhui aux JO de Rio et les témoignages d’athlètes en 2017 dans l’Equipe ont éveillé les consciences, cette spécificité du sport féminin est encore largement occultée. Judokate la plus titrée de France, Clarisse Agbégnénou, 28 ans, entend prendre ce problème à bras-le-corps à l’occasion d’une collaboration avec la marque française de culottes de règles Réjeanne, créée en 2018. Contactée par Libération, la quadruple championne du monde évoluant dans la catégorie des moins de 63 kg, témoigne : «Les femmes ont l’habitude de se dire "on est dures au mal, on y va". Les sportives essaient de trouver des façons d’être réglées assez régulièrement pour pouvoir pratiquer leur sport et partir en compétition. Les douleurs, on fait abstraction.»