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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 30 novembre 2020

Intermarché : sa nouvelle publicité pour saluer les soignants [Vidéo]

 Fichier:Logo-lsa.png — Wikipédia

JULIE DELVALLÉE   PUBLIÉ LE 29/11/2020

L’enseigne Intermarché réitère avec ses publicités long-format. Cette fois-ci, le nouveau spot diffusé depuis le 29 novembre 2020 suit à la fois un infirmier qui veille à la rémission d’un accidenté et la famille de la victime. 


Extrait de la vidéo publicitaire d'Intermarché.
Extrait de la vidéo publicitaire d'Intermarché.

On aurait peine à croire qu’il s’agisse d’une publicité. Pendant 3 minutes, la nouvelle copie publicitaire d’Intermarché suit les points de vue d'un infirmier à l'hôpital et d'une famille, une mère et son fils, dans l'attente de la guérison du père. Pour remercier le soignant, la famille confectionne un buffet pour l’équipe hospitalière, avec des produits achetés dans l’enseigne des Mousquetaires. A peine voit-on le nom Intermarché sur un sachet kraft avant le logo final qui termine la publicité.

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3919 : «Je crois qu’il est temps de partir madame. Il est dangereux»

Par Marlène Thomas, Photos Cha Gonzalez — 

REPORTAGE

Au centre d'écoute du 3919, à Paris, une trentaine d’écoutantes professionnelles répondent aux appels de témoins ou de victimes de violences conjugales.

Au centre d'écoute du 3919, à Paris, une trentaine d’écoutantes professionnelles répondent aux appels de témoins ou de victimes de violences conjugales. Photo Cha Gonzalez pour Libération

«Libération» a suivi une écoutante de la ligne Violence Femmes Info. Une plongée dans l'horreur des violences conjugales alors que le gouvernement veut ouvrir à la concurrence la gestion du dispositif.

Peu de lieux condensent autant de détresse et d’espoir. Les locaux abritant le 3919, la ligne nationale d’écoute, de soutien et d’orientation dédiée aux femmes victimes de violences, sont de ceux-là. Un peu plus d’un an après l’immersion d’Emmanuel Macron à l’ouverture du Grenelle des violences conjugales, la Fédération nationale Solidarité femmes (FNSF), créatrice et gestionnaire de cette ligne depuis 1992, nous a rouvert les portes de Violence Femmes Info. «Vous pourriez ouvrir vingt-quatre heures sur vingt-quatre et vous étendre à cet étage?» : l’interrogation du chef de l’Etat résonne amèrement en cette fin novembre. Plutôt que de rallonger les subventions de la FNSF pour parvenir à cet objectif, le gouvernement a opté pour l’ouverture d’un marché public. Aux côtés de la FNSF, les associations féministes sont vent debout contre cette mise en concurrence. Se réfugiant derrière des dispositions légales, la ministre chargée de l’Egalité Elisabeth Moreno a assuré que ce marché se fera dans le cadre de l’économie sociale et solidaire. Pas de quoi rassurer les troupes sur l’avenir de ce service essentiel.

Au CHU de Poitiers, la difficile prise en charge du stress des patients Covid

Par Tiphaine Le Roy — 

Photo d'illustration.

Photo d'illustration. Lucas Barioulet. AFP

Le service réanimation de l'hôpital de Poitiers fait face à une vague tardive de malades. Les soignants constatent que les patients sont beaucoup plus angoissés, marqués par les images vues à la télé des malades intubés au printemps.

Avoir 18 ans l’année du Covid-19 : des jeunes entre amertume et angoisse

Nés en 2002, ils devaient fêter leur majorité en 2020. Mais la pandémie a fauché ce moment charnière inoubliable, et les a privés de ce rite de passage comme de l’insouciance propre à leur âge.

Par  Publié le 27 novembre 2020

La fête de leurs 18 ans se joue à la roulette russe. Né en avril ? Confinement, on oublie les réjouissances… Né en juillet ? Déconfinement, fiesta ! Fin octobre ? Couvre-feu, au lit avec les poules. Novembre ? Reconfinement, pas de bol… Pour qui est né en 2002, la célébration, tant attendue, de la majorité dans l’excitation et les effluves d’alcool tient du coup de chance.

Côté veine, Mathieu, qui étudie de près mais à distance la communication à l’IUT de Troyes. Le 22 juin, il a pu réunir chez lui une trentaine de copains, même si la « peur qu’un cluster se développe dans la maison » lui traversait régulièrement l’esprit. Versant malchance, Matthéo, à Grande-Synthe (Nord), né en octobre. Déscolarisé depuis deux ans, tout nouvellement en service civique, le jeune homme aux longs cheveux châtains avait, depuis belle lurette, planifié une fête mémorable dans une salle de quartier. « On aurait dansé toute la nuit, j’aurais joué avec mon groupe de metal. » Le Covid-19 a douché son enthousiasme. « Deux copains sont venus prendre un verre chez moi. Forcément, c’était un peu pourri. Je n’aurai pas de souvenirs. »

Syndrome de sevrage néonatal, ça ne s’arrête pas là !

Publié le 18/11/2020

Le syndrome de sevrage néonatal (SSN) touche les nourrissons dont la mère prenait des drogues, le plus souvent des opiacés ou des substituts, au moment de l’accouchement. L’augmentation de la consommation de ces produits a entraîné une fréquence croissante de ce problème. Les symptômes immédiats bien connus associent des trémulations, une agitation, des troubles du sommeil, une hypertonie, de la fièvre, des difficultés d’alimentation, des signes respiratoires et digestifs. Les conséquences à long terme sont moins bien documentées et plus difficiles à étudier en raison des facteurs de confusion liés au terrain maternel.

Une revue systématique a fait le point sur l’association entre le syndrome de sevrage néonatal (SSN) aux opiacés et les conséquences à terme sur la santé générale et l’éducation. Toutes les études publiées entre 1975 et 2019 ont été examinées dans 11 bases de données, à partir de 1975 en raison de l’introduction à cette date du score de Finnegan comme premier outil diagnostique validé. L’évolution, de 28 jours à 16 ans, a été prise en compte. Toutes les études ont été revues par deux observateurs qui ont extrait toutes les données et évalué les risques de biais. Sur 5 865 titres identifiés, 581 articles en version intégrale ont été examinés, 15 ont été jugés éligibles et 6 sont été intégrés dans une méta-analyse.

Les collages vintages et surréalistes de Mohanad Shuraideh

Accueil - Beware!

Mohanad Shuraideh

Qui a dit que les images du passé appartiennent au passé ? Sûrement pas Mohanad Shuraideh. Avec ses collages surréalistes, l’artiste s’amuse et dépoussière les standards.

Du lait en guise de cascade ? Dans l'univers de Mohanad Shuraideh c'est normal

Mohanad Shuraideh, plus connu sur les réseaux sociaux sous le nom Vertigo Artography, est un artiste à l’imagination débordante. Passé maître en l’art du collage, il retravaille d’anciens clichés et coupures de publicités vintages, pour en faire des compositions surréalistes et originales.

Surprenantes, ses œuvres mélangent des univers complétement opposés avec une simplicité déconcertante. Ses compositions sont tellement bien travaillées, qu’on n’est presque pas surpris de voir Saturne se transformer en vinyle ou Marilyn Monroe devenir la bombe atomique qu’elle a toujours été. Abandonnant tout réalisme, au profit d’une vision réinventée et délirante de la société, Mohanad croque avec dérision un monde où l’absurde est devenue la normalité.

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L'Art Brut, art des fous ?

 

RTS

RADIO TELEVISION SUISSE (RTS)

publié des 1er décembre 2020

SUISSE

Lucienne Peiry quitte définitivement l'Art Brut | 24 heures

"Créer un univers onirique pour survivre et s'en sortir."

Lucienne Peiry, historienne de l'art et spécialiste de l'art brut s'exprime sur les liens entre la folie et l'art brut.


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dimanche 29 novembre 2020

« Petite fille » : histoire de l’éclosion lumineuse d’une enfant transgenre

Dans ce documentaire, diffusé sur Arte.tv à partir du 25 novembre, Sébastien Lifshitz suit le combat d’une famille face aux institutions pour la reconnaissance de son enfant.

Par  Publié le 24 novembre 2020


Sasha, 7 ans. Image extraite de « Petite fille », de Sébastien Lifshitz.

Rien ne compte davantage dans l’œuvre de Sébastien Lifshitz que la liberté de se réinventer. Contre les autres, contre la nature, contre la morale, contre les assignations identitaires. Voici un peu plus de vingt ans que son cinéma, requérant tant la fiction que le documentaire, nous emmène dans les zones censément troubles des identités de genres et des sexualités différentes, qu’il sait rendre lumineuses comme personne. Alors qu’il présentait au mois de septembre 2019 le très beau Adolescentes – chronique sur une durée de cinq ans de la vie de deux jeunes filles saisies dans l’éclosion violente qui se produit entre 13 et 18 ans –, le voici de retour avec un nouveau et non moins impressionnant documentaire, immersif et familial.

QUAND LA TÉLÉVISION CAPTURE UNE GÉNÉRATION...

 LCP (chaîne de télévision) — Wikipédia

LCP on Twitter: "On prolonge le documentaire dans "débat doc" en revenant  sur les documentaires "Que deviendront-ils ?" et "Génération 2008 : qui  seront-ils demain ?" sur LCP/LCP.fr. >>https://t.co/pLdRR1BVQW #DébatDoc…  https://t.co/kczp0ckvP4"

Ce soir dans « débatdoc » le premier épisode d'une série exclusive initiée par LCP : « Génération 2008 : Qui seront-ils demain ? » réalisé par François Chevré. Dans ce documentaire, le réalisateur suit au quotidien l'existence de six jeunes en classe de sixième dans un collège à Rennes. A l'image du documentaire de Michel Fresnel « Que deviendront-ils ? », ce documentaire n'est que le début d'une longue série qui s'étalera sur dix années. 

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QUE DEVIENDRONT-ILS ?

LCP (chaîne de télévision) — Wikipédia

Rembob'ina met à l'honneur une expérience télévisuelle unique : voir grandir des enfants à la télévision en les suivant pendant 12 ans.

Rembob'INA

La série intitulée « Que deviendront-ils ? » filme année après année un groupe d'enfants, au départ dans une classe de 6ème dans le 12ème arrondissement de Paris, bientôt adolescents, puis jeunes adultes.

30 ans plus tard que sont-ils devenus ?

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Joséphine, surdouée, 11 ans plus tard

LE 25/11/2020

À retrouver dans l'émission

LES PIEDS SUR TERRE

par Sonia Kronlund

Il y a 11 ans, nous avions rencontré Joséphine au sein d’une école spécialisée pour les enfants dits « haut potentiel ». Certains demandent parfois ce qu'est devenue la petite fille qui parlait aux plantes. La voici, à 20 ans, toujours singulièrement habitée par le monde… et même davantage qu'avant.

Une jeune femme enlace un arbre en plein milieu de la forêt.
Une jeune femme enlace un arbre en plein milieu de la forêt.  Crédits : David Trood, DigitalVision - Getty

Joséphine avait 8 ans lorsque nous l'avions rencontrée pour la première fois. C'était une petite fille qui communiquait avec les plantes et déplorait le manque d'imagination des adultes. Onze ans plus tard, à presque 20 ans, Joséphine est une jeune femme éprise de philosophie et de théâtre, qui regarde avec tendresse la petite fille qu'elle a été. Cette dernière n'est pas si loin car Joséphine continue de parler avec les arbres et à ressentir, très fort, les bruits du monde. 

Joséphine, environ 12 ans après notre première rencontre.
Joséphine, environ 12 ans après notre première rencontre.  Crédits : Joséphine

C'est beau, avec les arbres, de juste ne rien dire. On a l'impression de faire partie d'eux. J'aime le calme du silence lorsque je m'assois près d'un arbre, que je communique avec lui, sans mots. 

J'entends tous les bruits : le vent, le bruit des pas sur le feuilles, jusqu'à percevoir les sons dans le plus petit des immeubles, au loin : l'horloge qui sonne, la théière qui boue. J'entends tout ça : tous ces sons sont en moi, ils font partie de moi. 

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