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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 8 décembre 2020

Éthique, prévention et promotion de la santé. Le dossier de La santé en action n°453, septembre 2020

Santé publique France 

Mis à jour le 29 octobre 2020

Santé publique France publie, dans sa revue trimestrielle La Santé en action du mois de septembre 2020, un dossier consacré à l’éthique, la prévention et la promotion de santé

La santé doit-t-elle être la seule et principale finalité parmi d’autres préoccupations ? Pour l’optimiser ou la maintenir, vise‑t‑on des comportements individuels ou des déterminants collectifs ? Comment définir l’éthique, quelle est sa visée ? Comment s’articule-t-elle avec la santé publique ? Une trentaine de chercheurs en sciences humaines et acteurs de terrain ont contribué à ce numéro de La Santé en action qui traite de l’état des connaissances sur le sujet et l’illustre par des exemples de pratiques. 

L’Ethique en santé publique, de quoi s’agit-il et pourquoi on s’y intéresse ?

Dans le champ de la médecine et de la santé publique, la visée éthique peut concerner le niveau individuel de la prévention et du soin ou de la recherche médicale, et le niveau collectif de la santé publique ou de la recherche sur la santé des populations, les services, les interventions et les politiques de santé. 

Ce numéro s’intéresse avant tout à l’« éthique pratique », qui se traduit dans les actions les pratiques, les interventions, les services de santé publique.

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Suzanne Noël, pionnière féministe de la chirurgie esthétique

Par Camille Renard   07/12/2020

Elle a redonné une dignité aux gueules cassées, offert une seconde jeunesse à Sarah Bernhardt... Suzanne Noël est la première chirurgienne esthétique, et une féministe engagée. L'écrivaine Leïla Slimani vient de lui consacrer une bande dessinée, "A mains nues" (Les Arènes, 2020). 

Elle a lifté Sarah Bernhardt, réparé les gueules cassées de 14-18, révolutionné des techniques médicales, défendu le droit de vote des femmes, fondé des clubs de solidarité féminine partout dans le monde... Voici comment la première femme chirurgienne esthétique au monde, Suzanne Noël, a défendu sa vie durant le droit pour les femmes de disposer de leur corps, et de leur destin. 

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Martine Storti : «Le féminisme doit être universel et ouvert»

Par Sonya Faure  7 décembre 2020






Martine Storti (debout), avec la réalisatrice Ioana Wieder et la chercheuse Françoise Basch, lors d’un colloque à l’occasion du centenaire de Simone de Beauvoir, en janvier 2008. Photo Catherine Deudon. Bibliothèque Marguerite Durand. Roger-Viollet

Militante depuis les années 70, l’essayiste craint que l’éclatement du mouvement entre des visions nationalistes, décoloniales ou intersectionnelles ne cache un abandon du combat spécifique pour les droits des femmes. Ne mélangeons pas les causes, plaide-t-elle.

lundi 7 décembre 2020

Julie Grollier, chercheuse (bio)inspirée

CNRS LE JOURNAL 

07.12.2020, par 

Un Français "craque" une écriture non déchiffrée de plus de 4000 ans, remettant en cause la seule invention de l'écriture en Mésopotamie

Par Bernadette Arnaud le 07.12.2020

François Desset est parvenu à déchiffrer l’élamite linéaire, un système d’écriture utilisé en Iran il y a 4.400 ans. Dans sa version archaïque proto-élamite (dès 3300 avant J.-C.), celle-ci rejoint les deux systèmes d’écritures les plus anciens connus au monde, le proto-cunéiforme des Mésopotamiens et les hiéroglyphes égyptiens. De quoi modifier les connaissances que l’on avait jusque-là sur l’origine de l’écriture !


Elamite Linéaire

"Inscription B" en élamite linéaire retrouvée sur un galet gravé provenant de Suse, Iran, attribuée au souverain Puzur-Shushinak (2150-2100 av.J. -C), (Musée du Louvre) à gauche; "Inscription K" en élamite linéaire figurant sur un vase Gunagi en argent daté de 1900/1880 av. J.-C (Iran), à droite.

CRÉDITS: FRANÇOIS DESSET / SYLVIANE SAVATIER POUR SCIENCES ET AVENIR

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Augmentation des troubles psychologiques en Sarthe à cause de la crise sanitaire

Par  France Bleu Maine    

C'est une des nombreuses conséquences de la crise sanitaire, les troubles psychologiques sont en hausse partout en France. L'établissement public de santé mentale de Sarthe traite ainsi de plus en plus de patients.

Les jeunes sont très touchés par les troubles psychologiques liés au confinement.
Les jeunes sont très touchés par les troubles psychologiques liés au confinement. © Maxppp - Rémy PERRIN

La crise sanitaire a un impact très négatif sur la santé mentale des Français. Depuis cet été, l'établissement public de santé mentale de la Sarthe constate un afflux de patients. 

"Depuis le mois de juillet et le mois d'août", confirme en effet Marianne Piron-Prunier, psychiatre à l'établissement public de santé mentale de la Sarthe"alors qu'au début de la crise sanitaire, nous avions constaté une baisse du nombre de patients".

Les jeunes, premiers touchés

"Nous avons une augmentation des demandes de consultations et _d'hospitalisation_, parfois pour des traitements lourds, et cette demande ne fait qu'augmenter actuellement", détaille le docteur Piron-Prunier. "Nous sommes frappés de voir que des patients que nous connaissions décompensent, présentent des malaises lourds et complexes

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« Etouffer la révolte » : quand la race et le genre déterminent le diagnostic de la schizophrénie

Par   Publié le 04 décembre 2020 

Dans son dernier ouvrage, le psychiatre Jonathan Metzl se plonge dans les archives du XXe siècle et montre comment la perception de la schizophrénie a été influencée par le mouvement des droits civiques dans les années 1960. 

Livre. C’est une enquête minutieuse que retrace Jonathan M. Metzl dans Etouffer la révolte. La psychiatrie contre les Civils Rights, une histoire du contrôle social (Autrement). Pendant quatre ans, le psychiatre américain a plongé au cœur de quelque 624 boîtes d’archives de l’hôpital d’Etat d’Ionia (Michigan) pour criminels pénalement irresponsables, mais aussi de millions de morceaux de musique populaire, de romans, d’articles de presse, de publicités, de films… Le résultat en est surprenant. Avec force détails, il retrace l’évolution du diagnostic de la schizophrénie au sein du corps médical au XXe siècle – et de sa perception populaire. Il montre comment l’histoire raciale des Etats-Unis a fortement influencé l’institution médicale au point qu’elle a fait de la schizophrénie une maladie touchant tout particulièrement les hommes noirs au moment de la lutte pour les droits civiques.

La zone du cerveau qui nous permet de comprendre les mots que nous lisons

Par Anouk Tomas le 08.12.2020

Le gyrus fusiforme médian, région cérébrale du lobe temporal, servirait de dictionnaire visuel au cerveau : grâce à lui, les mots lus sont reconnus et compris. Ce traitement sera plus ou moins long selon la fréquence du mot en question dans le langage courant. 



La façon dont sont organisées nos sociétés modernes repose sur la capacité qu’ont les humains à comprendre rapidement le langage écrit. Pourtant, d’un point de vue cérébral, cette faculté de lecture, un processus qui implique de nombreuses composantes de la voie visuelle ventrale, est encore loin d’être intégralement comprise. 


Une équipe de l'Université du Texas Health Science Center à Houston (UTHealth, États-Unis), s'est penchée sur la façon dont le cerveau tire du sens des mots qu’il lit. Leurs résultats, publiés dans la revue Nature Human Behavior, mettent en évidence une région du lobe temporal, le gyrus fusiforme médian, qui servirait de dictionnaire visuel cérébral et nous permettrait de distinguer les mots qui existent (comme “chien”) des mots qui n’existent pas (comme “hniec”).


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La lecture est un élément fondamental des civilisations modernes, mais les mécanismes par lesquels le cerveau humain convertit les données orthographiques en concepts lexicaux et sémantiques sont mal compris


HÉLÈNE DELPRAT TIRE SES RÉFÉRENCES

Par Elisabeth Franck-Dumas  7 décembre 2020 







Foisonnantes et drôles, les toiles de l’artiste accumulent les emprunts avec un sens aigu de l’autodérision et un goût prononcé pour les détails.

Si l’on ne connaissait pas déjà Hélène Delprat, si d’aventure on n’avait jamais vu ses toiles, l’on serait conquise rien qu’en feuilletant I Hate My Paintings («je déteste mes peintures»), publié à l’occasion de l’expo du même nom à la galerie Christophe Gaillard, à Paris (IIIe). L’on y trouve par exemple ceci : «Mais il faut bien le dire, on ne s’amuse pas beaucoup avec la peinture !!! C’est l’Art de l’Ennui» - et sans être complètement d’accord avec elle, on note que l’artiste utilise trois points d’exclamation, ce qui est un peu osé. Ou encore cela : «Comment Magritte a-t-il pu assumer sa Période Vache.

Onsexprime Le site sur La Sexualité Des Jeunes













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dimanche 6 décembre 2020

«L'hôpital public reste dans la logique folle de gestion commerciale»

Par Eric Favereau — 5 décembre 2020

Des soignants protestent contre l'agonie de l'hôpital public, devant l'hôpital Robert-Debré, à Paris, le 4 juin 2020.

Des soignants protestent contre l'agonie de l'hôpital public, devant l'hôpital Robert-Debré, à Paris, le 4 juin 2020. Photo Philippe Lopez. AFP

En dépit du Ségur de la santé censé améliorer la situation des hôpitaux, le professeur André Grimaldi, ancien chef de service de diabétologie à la Pitié-Salpêtrière, dresse un état des lieux sévère des conséquences de la logique comptable qui prévaut toujours dans la gestion des établissements de soin.

Sur l’état de santé des hôpitaux publics, le professeur André Grimaldi, ancien chef de service de diabétologie à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, est devenu un baromètre. Depuis plus de dix ans, il anime des débats et mène combat pour sortir l’hôpital public du modèle entrepreneurial et de la logique de communication vers lesquels il est conduit. Bien que très respecté, certains lui reprochent une vue trop hospitalo-centrée de la santé, d’autres de rester cantonné à des schémas passés, évoquant en réponse «l’hôpital de demain». Il rétorque : «La santé, ce n’est pas une affaire de management.» En cette fin 2020, rarement il ne s’est montré aussi inquiet.

Après deux vagues épidémiques et un Ségur, comment va l’hôpital public ?

L’hôpital va moins bien qu’il n’allait avant la première vague, et à l'époque, il allait déjà très mal. Ce n’est pas un message d’optimisme. Certes, le Ségur a permis d’augmenter les salaires – non pas suffisamment mais significativement. Sur le fond, le Ségur n’a néanmoins  rien changé à ce qu’était la maladie chronique de l’hôpital public. Nous restons dans la même logique folle de contrainte budgétaire et de gestion commerciale.

« QUOI QU’IL EN COÛTE » ? LES PRATICIENS HOSPITALIERS PIÉGÉS ENCORE UNE FOIS PAR LE SÉGUR DE LA SANTÉ

 

04/12/2020


Communiqué commun APH & JM

Un décret portant création de 3 nouveaux échelons de fin de carrière pour les praticiens hospitaliers est sur le point d’être publié. Il a été présenté en séance plénière du Conseil Supérieur des Professions Médicales (CSPM), et ne recueille pas le plein vote des organisations syndicales signataires des accords du Ségur, ni celui d’Action Praticiens Hôpital et Jeunes Médecins, non signataires, représentants majoritaires des praticiens hospitaliers. Pourtant, aucune virgule de ce décret ne sera modifiée suite aux écueils soulevés par les praticiens hospitaliers : « il y a urgence à respecter le calendrier » ! 


Après le Ségur de la santé, vers un "Matignon de la psychiatrie" ?

Par Sylvie Riou-Milliot le 03.12.2020 

professionnels de la santé mentale appellent à des actions urgentes pour réformer la psychiatrie, discipline en souffrance, déjà parente pauvre de la médecine bien avant la pandémie de Covid-19.

Mi-novembre 2020, le ministre de la Santé, Olivier Vérandéclarait "vouloir éviter la 3e vague de la santé mentale"Trop tard, elle est arrivée. Services débordés, consultations pleines, délais d’attente déjà longs de plusieurs mois dans le secteur public… "Tous les symptômes sont déjà là", plaide le Dr Serge Hefez, psychiatre et psychanalyste (Paris), l'un des cinq* professionnels de la santé mentale avec les Drs Rachel Bocher, Marion Leboyer, Serge Hefez et Marie-Rose Moro, mais aussi la philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury, à l'origine d'un appel lancé ce jour lors d'une visioconférence de presse. 

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Thouars. Covid-19 : infirmière en psychiatrie, Aurore aborde son métier autrement

Fabien GOUAULT  Publié le 

Aurore Gillard, infirmière en psychiatre, exerce depuis neuf ans au sein de l’unité de l’Hôpital nord Deux-Sèvres, à Thouars. À 32 ans, elle doit comme ses collègues s’adapter aux nouvelles conditions d’exercice de son métier : port du masque, désinfection accrue et distanciation sont devenus le lot du quotidien.

« On compense en prenant du temps, individuellement »

«C’est frustrant, car on n’accomplit pas forcément le travail tel qu’on voudrait le faire. Nous ne prenons plus part aux repas thérapeutiques, par exemple. C’est un moment où on parle de tout, un temps d’échanges utile pour gagner la confiance du patient et lui démontrer que nous sommes avant tout une personne, qu’on ne le juge pas. On perd cette relation avec eux. Mais on compense en prenant du temps, individuellement. »


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La psychiatrie française pourra-t-elle faire face à la troisième vague ?

 


Paris, le samedi 5 décembre 2020 – Des équipes médicales, désarmées, qui doivent choisir entre deux patients lequel pourra recevoir les meilleurs soins. Des médecins ou des infirmiers qui s’épuisent à essayer de trouver dans un service proche une place pour accueillir leur malade.

Des familles qui s’indignent. Ces scènes qui ne peuvent que profondément heurter l’opinion et les soignants sont le spectre que l’on a fait planer au-dessus des Français pour expliquer la nécessité des mesures de limitation des déplacements et des rassemblements face à l’épidémie de Covid-19. Ces dilemmes qui bouleversent les fondements éthiques du soin sont pourtant le quotidien de milliers de professionnels de santé depuis des années en France : les psychiatres du secteur public et plus encore les pédopsychiatres.

« Qui soigner quand il n’y a pas la possibilité de le faire pour tout le monde ? La question est brûlante et rendue visible par la situation sanitaire actuelle, avec des services de réanimation qui pourraient avoir à faire le tri et « choisir » des patients en cas de surcharge des lits (…). En tant que responsable d’un centre médico-psychologique (CMP) pour enfants et adolescents dans le nord des Hauts-de-Seine, il s’agit d’une question quotidienne, tant les listes d’attente pour être reçu par des professionnels de santé mentale se sont allongées ces dernières années (souvent plus de six mois après une première demande). Les plages de consultation sont saturées. (…) La mission première d’un CMP est d’accueillir toute personne en état de souffrance psychique. Et la question est alors de déterminer qui soigner en priorité, quand on ne peut pas recevoir tout le monde. Avec mon équipe, nous étudions la liste d’attente… Où tracer la ligne de partage entre ceux qu’il faut soigner d’abord et ceux qui peuvent encore attendre ? Qui choisir ? C’est alors le domaine de l’éthique qui s’impose. En effet, les choix à faire sont tous des dilemmes pénibles et relèvent plus de l’éthique que de la connaissance médicale ou psychologique. Ce terme, employé à tort et à travers, apparaît le plus souvent vidé de son sens. Mais, dans notre travail quotidien, il s’agit d’un mot « chaud », dans le sens qu’il implique de résoudre des équations insolubles, car leur cause première est le manque d’argent… Il s’agit ici de la délibération insupportable avant de choisir quels patients (en l’occurrence, ici, quels enfants et leurs familles) accueillir en priorité. Nous retournons alors dans tous les sens les choix possibles et tentons d’établir des critères, dont nous prenons tout de suite conscience des aberrations » raconte dans une tribune publiée dans Le Monde, Oriane Bentata-Wiener, psychiatre, responsable du centre médico-psychologique (CMP) de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine).

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Femmes victimes de violences : il faut surtout accueillir leur parole

Par Virginie Ballet — 4 décembre 2020 

A Bordeaux, le 25 novembre.

A Bordeaux, le 25 novembre.Philippe Lopez. AFP


Dans son interview à Brut, Emmanuel Macron a exhorté les femmes victimes de violences à «sortir de l'autocensure» et «dire ce qu'elles vivent». Or, le problème n'est pas tant la libération de cette parole, mais la réponse que les pouvoirs publics lui apportent.

A l’entendre, la première des choses, c’est «d’abord de le dire». De «faire en sorte, qu’au sein du foyer, la parole se libère». D’en finir avec «l’autocensure» et la «normalisation»… Dans son interview accordée ce vendredi au média en ligne Brut, le président de la République, Emmanuel Macron, a tenté de s’exprimer sur les violences conjugales… mais encore à côté de la plaque. Le 25 novembre dernier déjà, dans une vidéo diffusée sur son compte Twitter à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, Emmanuel Macron estimait que «la première chose à faire, c’est alerter, dénoncer». Passons sur le fait que les quelque 220 000 Françaises victimes de violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur partenaire auraient sans doute mérité mieux ce jour-là qu’un message de deux minutes relayé sur le réseau social, alors que l’égalité entre les femmes et les hommes est censée être «la grande cause» de ce quinquennat… Le Président semble surtout se tromper de cible : ce qu’associations et professionnels de terrain attendent de lui, c’est davantage de s’assurer que la parole de ces femmes soit correctement accueillie, entendue, que des suites, notamment judiciaires, lui soient données, et que des moyens financiers soient déployés.

samedi 5 décembre 2020

Vendredi noir : vertus de la consommation et consommation vertueuse avec Pierre Singaravélou et Daniel Cohen

LE 04/12/2020

À retrouver dans l'émission

L'INVITÉ(E) DES MATINS

par Guillaume Erner

Raillé par les uns, espéré par les autres : c’est aujourd'hui le black friday. Que racontent les circuits de mondialisation des objets de notre histoire ? D’où viennent les objets du quotidien ? La consommation peut-elle nous sauver de la crise économique ? 

Passants observant les vitrines des grands magasins parisiens
Passants observant les vitrines des grands magasins parisiens Crédits :  GEOFFROY VAN DER HASSELT - AFP

Alors que le gouvernement a demandé le décalage d'une semaine du "vendredi noir" français pour rouvrir les commerces en évitant la cohue, une question se pose : la consommation peut-elle nous éviter une crise économique ? Du XVIIIè siècle à aujourd'hui, comment ont évolué les systèmes marchands ? Que racontent nos objets du quotidien de l’histoire globale ? 

Pierre Singaravélou, “British Academy Global Professor” au King’s College de Londres, professeur d’histoire contemporaine à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il est auteur de Le Magasin du Monde. La mondialisation par les objets du XVIIIe siècle à nos jours (avec S. Venayre), Fayard, 2020. Il sera rejoint en seconde partie par Daniel Cohen, économiste, il dirige  le département d’économie de l’École normale supérieure (ENS),  directeur du Centre pour la recherche économique et ses applications (CEPREMAP). Il est auteur de “Il faut dire que les temps ont changé, chronique (fiévreuse) d’une mutation qui inquiète”, Éditions Albin Michel.

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