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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 2 octobre 2020

Conjoints violents : «Le bracelet antirapprochement ne doit pas occulter les réformes encore à mener»

 

Par Virginie Ballet — 

Marseille, le 20 septembre 2020, Aurelien Pradié, député LR de la 1er circonscription du Lot, secrétaire général des Républicains, entame son 'tour de France de l'environnement' pour rencontrer, un an durant, élus, acteurs agricoles et associatifs.

Marseille, le 20 septembre 2020, Aurelien Pradié, député LR de la 1er circonscription du Lot, secrétaire général des Républicains, entame son "tour de France de l'environnement" pour rencontrer, un an durant, élus, acteurs agricoles et associatifs. Photo Patrick Gherdoussi

Chargé d’évaluer l’application de la loi de décembre 2019 sur les violences conjugales, le député LR Aurélien Pradié livre à «Libération» un premier bilan des changements législatifs qu’il a initiés.

C’était leur moment. Face à une mobilisation grandissante contre les féminicides conjugaux, au nombre de 146 en France l’année dernière, il fallait se montrer présent, agir. Pourtant, en plein Grenelle gouvernemental des violences conjugales, à l’automne 2019, ce n’est pas la majorité qui a déposé le premier texte visant à mettre en place des mesures concrètes issues de ce grand raout. Elle s’est fait couper l’herbe sous le pied par le député Les Républicains du Lot Aurélien Pradié. Elle fut contrainte de soutenir cette proposition de loi émanant d’un jeune ambitieux volontiers dépeint en «poil à gratter». Lui s’assume en «emmerdeur» pour faire avancer la cause.

« Pour combattre vraiment le “séparatisme islamiste”, il faut cesser de tolérer la ghettoïsation »

 

Chems-Eddine Hafiz, le recteur de la Grande Mosquée de Paris, se dit prêt à soutenir la démarche du chef de l’Etat contre le communautarisme qui existe selon lui dans certains territoires, à condition qu’elle s’inscrive dans une « politique volontariste et républicaine ».

Publié le 1er octobre 2020


Tribune. Le président de la République a choisi l’expression « séparatisme islamiste » [le 18 février, lors d’une visite à Mulhouse, Haut-Rhin] pour qualifier les manifestations de repli et de communautarisme constatées chez certains de mes coreligionnaires.

La question du « séparatisme » ne concerne en aucun cas tous les musulmans. Loin s’en faut ! Nous parlons bien d’un « séparatisme islamiste ». En tant que recteur de la Grande Mosquée de Paris, je rappelle – n’en déplaise aux milieux qui cherchent à établir un parallèle entre l’islam et l’islamisme, à ceux qui laissent croire que l’islam serait l’islamisme, et inversement – qu’il y a bien une distinction à faire entre la religion musulmane et l’idéologie islamiste.

Amalgames à éviter

La première est une foi, une éthique, une tradition, une civilisation, une histoire qui exige une herméneutique, une contextualisation, qui convoque le savoir et l’intelligence. La seconde est une idéologie mortifère, une pensée politique aux relents totalitaires, un dévoiement des textes, une menace – certains ont tendance à l’oublier – pour la stabilité du monde musulman, mais aussi pour la planète tout entière.

Lorient. En souffrance psychique, ils larguent les amarres

 

 Catherine JAOUEN    

Pour la deuxième année, l’association Jolokia accueille à son bord des personnes souffrant de troubles mentaux. Ça se passe à Lorient, durant un mois.

À l’heure du briefing, avant l’embarquement à Lorient-La Base. Le programme fait école, il a été expérimenté à La Rochelle (Charente-Maritime) le mois dernier.

« Faire du bateau, j’aime ça. Quand on m’a proposé cette activité, j’ai dit oui tout de suite. » Nicolas, 18 ans, en est à sa deuxième navigation avec l’association Jolokia. Le jeune homme, patient de l’Établissement public de santé mentale Charcot, à Caudan (Morbihan), fait partie des quatorze personnes inscrites au programme de « réhabilitation psychosociale » par la voile.

Le projet associe, pour la deuxième année consécutive, l’association Jolokia, qui fait l’éloge de la diversité en mer comme à terre, et l’établissement psychiatrique.

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Les malades psychiatriques de l’Oise bénéficient enfin de locaux du XXIe siècle

 

Par Julien HeyligenLe 1er octobre 2020

 Fitz-James, jeudi 1er octobre. Ce bâtiment, qui offre une superficie de 6 600 m², abrite 96 lits.

Fitz-James, jeudi 1er octobre. Ce bâtiment, qui offre une superficie de 6 600 m², abrite 96 lits. LP/J.H.


C'est un hôpital où 50 % des patients adultes sont soignés dans des bâtiments construits avant… 1938. « Les conditions sont désormais plus dignes de notre époque », souligne ce jeudi Stéphan Martino, le directeur du Centre hospitalier Isarien (CHI), spécialisé dans la prise en charge des troubles mentaux et des maladies psychiques dans l'Oise.

17,6 M€, 96 lits, 6 200 m² de surface, 14 405 t de béton, 205 pieux à 12 m de profondeur pour les fondations… Le bâtiment présenté ce vendredi à Fitz-James est le premier d'une ambitieuse série de chantiers destinés à rattraper ce retard. Il sera mis en service dès ce lundi.

Un projet qui court jusqu'en 2026

« Notre équipement hôtelier rebutait les gens, qui viennent de leur plein gré, à se faire soigner chez nous. Certains allaient ailleurs. Nous espérons récupérer cette patientèle », reconnaît le directeur.

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KORIAN VA ACQUÉRIR L'OPÉRATEUR PSYCHIATRIQUE INICEA

 Fichier:BFM Business logo 2016.svg — Wikipédia

Le 

nvité : Comment se portent les services psychiatriques à Marseille avec la crise du covid-19 ?

 Maritima.info

 

N. GRIZARD     01/10/2020

Comment se portent les services psychiatrique à Marseille avec la crise du coronavirus ? Le confinement a-t-il eu un impact sur les patients des hôpitaux psychiatrique ?

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Covid-19 : Axel Kahn dénonce "la brochette d'abrutis qui disent que rien ne se passe"

Par Stanislas Vasak et Eric Chaverou  30/09/2020

Entretien |Le célèbre généticien et président de la Ligue nationale contre le cancer s'emporte contre ceux qui minimisent une reprise épidémique. Malgré tout plutôt optimiste, il redoute que l'on se focalise trop sur la pandémie au détriment d'autres maladies comme le cancer.

Axel Kahn, médecin généticien,  Paris le 7 Avril 2015.
Axel Kahn, médecin généticien, Paris le 7 Avril 2015. Crédits : Vincent Isore - Maxppp

En une semaine, le Covid-19 a durement touché 800 nouveaux malades placés en réanimation. 800 sur 4 000 admissions à l'hôpital. Selon les chiffres de Santé publique France, le taux de positivité continue d'augmenter. Au début du mois, sur 1 000 tests, 40 personnes en moyenne étaient positives à la maladie. Actuellement, 76 tests sur 1 000 reviennent positifs. Et les maires et présidents de métropoles de Paris, Lyon, Lille et Grenoble ont rendez-vous jeudi matin avec Jean Castex pour discuter d'"éventuelles adaptations" des mesures de restriction en raison de l'épidémie de Covid-19, a annoncé mercredi Matignon.

Des indicateurs préoccupants mais les discours varient, en fonction des scientifiques, des médecins. Axel Kahnle Président de la Ligue nationale contre le cancer était l'invité du journal de 22h sur France Culture, hier, au micro de Stanislas Vasak.

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jeudi 1 octobre 2020

Archiver la pandémie : le combat ordinaire

 

Par Nicolas Celnik, Dessin Félix — 

Archiver la pandémie : le combat ordinaire

Archiver la pandémie : le combat ordinaire Dessin Félix

La crise sanitaire est une occasion rare d’observer l’impact d’un événement sur notre société. Pour le documenter, de nombreuses collectes d’archives ont été initiées. Un matériau précieux pour les chercheurs, mais qui laisse aussi certaines voix dans l’ombre.

L'Arbre, le chat, le grand-père - Un livre tendre et sensible sur le thème du deuil - Dès 9 ans

Logo-Nathan - STUDIO PIAUDE

Auteur : P. Alphen
Illustrateur : J. Wiejak

Le nouveau roman tendre et juste de Pauline Alphen
La vraie vie de la mort. Je m'appelle Ambre et je vais vous raconter comment la mort est entrée dans ma vie. Bon, je ne vais pas vous mentir, c'est triste. Mais on peut faire des trucs pour apprendre à vivre avec, pour ne pas se noyer dans la tristesse. On peut apprendre à nager quoi !



Peut-on aimer les maths pour elles-mêmes ?

 

Octave Larmagnac-Matheron publié le  

Gracie Cunningham © Gracie Cunningham. Alexandre Koyré © MP/Leemage.

« Je voulais juste vous dire que je ne pense pas que les mathématiques soient réelles. » La formule, lancée au détour d’une vidéo de maquillage publiée sur TikTok, aura suffit à faire de l’influenceuse make up américaine Gracie Cunningham la risée d’internet. À raison ? Plusieurs scientifiques, comme la doctorante Kareem Carr, ont apporté leur soutien à la jeune femme, soulignant qu’elle soulevait une question épistémologique fondamentale – et toujours non résolue. Et Carr d’expliquer sur Twitter que, dans certains cas, 2 plus 2 peuvent faire 5. « Arrêtez vos conneries », a rétorqué dans la foulée Yascha Mounk. Pour le politologue, déréaliser les maths conduit à ébranler « la confiance publique dans les experts et les scientifiques. »

La polémique, qui a pris des proportions considérables en l’espace de quelques jours, n’a pourtant pas grand-chose à voir avec le sens que Cunnigham donne à sa formule dans la suite de la vidéo« Je sais ce que vous allez dire : et Pythagore ? » La TikTokeuse ne remet pas en question la vérité du plus célèbre des théorèmes, car sa question est tout autre : « Comment ? Comment en est-il arrivé là ? Comment commence-t-on à réfléchir à l’algèbre ? Pour quoi en avait-il besoin ? » Et de souligner qu’en dépit de leurs connaissances mathématiques raffinées, le niveau technologique des Grecs n’avait rien de remarquable. Pas de « plomberie », imaginez ! Incompréhensible à notre époque où science et technique sont plus intriquées que jamais. Alors, peut-on vraiment « aimer les mathématiques pour elles-mêmes », comme le disait Stendhal, sans leur chercher d’applications concrètes ?

  • Le philosophe français d’origine russe Alexandre Koyré (1892-1964) a posé avec une particulière acuité cette question de l’absence de but de l’activité théorique. Dans son article « Perspectives sur l’histoire des sciences » (1961), il affirme que nous faisons fausse route si nous considérons que les développements scientifiques sont motivés par des impératifs techniques : « L’interaction entre la théorie et la pratique, la pénétration de la seconde par la première et vice versa, l’élaboration théorique de la solution des problèmes pratiques […] me semble être un phénomène essentiellement moderne. » Selon l’épistémologue, la technique des Grecs anciens, relativement rudimentaire, est tout autre chose qu’une « science appliquée ». Et réciproquement la théorie, telle qu’elle s’est inventée notamment à Athènes, est une activité gratuite, désintéressée. Elle « a, et a toujours eu, une vie propre », indépendante des exigences de résultat. Ce qui explique qu’en dépit de leurs connaissances théoriques poussées, les Grecs n’aient pas été de grands techniciens.
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Vedas en Amérique du Sud! L’avocate argentine, Nancy Gallo, utilise la science védique indienne pour résoudre les conflits

 Vedas en Amérique du Sud! L'avocate argentine, Nancy Gallo, utilise la science  védique indienne pour résoudre les conflits | Mon livret

Dr Nancy Gallo, avocate et docteur en droit, basée en Argentine, s’est spécialisée dans le système ayurvédique d’adjuvance naturelle, Marmani Chiktsa et la psychothérapie pranique, entre autres formations

Elle est l’auteur d’une nouvelle pensée, le Vedic Advocacy basé sur la structure tripartite de la connaissance enracinée dans la science védique de l’Inde. Dr Nancy Gallo, avocate et docteur en droit, basée en Argentine, s’est spécialisée dans le système ayurvédique d’adjuvance naturelle, Marmani Chiktsa et la psychothérapie pranique, entre autres formations. Sa thèse de doctorat a duré sept ans et cela a eu un impact significatif sur son rôle d’avocate, avec une participation active à la résolution pacifique des conflits. Son travail a reçu le prix «Missionnaire de la paix» décerné par Action de paix et le Centre de planification stratégique de la sécurité sociale, Argentine. Elle partage sa passion pour la science védique et comment elle la promeut dans la région avec Huma Siddiqui.

Voici des extraits:

Comment vous êtes-vous intéressé à la science védique?

Cette perspective sur la science védique, la science de la connaissance, est basée sur le Veda, qui signifie littéralement la connaissance pure ou la totalité de la connaissance de toutes les lois de la nature qui régissent la vie de tous, l’environnement et l’univers.

J’avais un lien direct fort avec la science védique et une conviction interne après avoir voyagé en Inde il y a quelques années et pour comprendre que la réalité sociale est plus que des codes écrits et des lois que la plupart ne connaissent pas et qui correspondent à un certain état de conscience. Par conséquent, la conception védique soutient, en premier lieu, que la base de toutes les lois est la connaissance de l’être intérieur; des connaissances qui s’éloignent de la rationalisation et des formalités marquées du droit. Et cela doit également faire partie de toute procédure légale.

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Habitat : l'Opac de Quimper rachète la partie historique de l'hôpital Gourmelen

 Actu.fr: la plus forte progression d'audience - Club de la Presse de  Bretagne

Publié le 29 Sep 2020 

Plus de 300 logements doivent être bientôt créés sur une partie du site de l'hôpital psychiatrique Gourmelen à Quimper, cédée à l'Opac Quimper Cornouaille.

C’est une sacrée page qui se tourne à l’hôpital Gourmelen à Quimper. L’établissement public de santé mentale cède 8,5 hectares (sur les 28,5 hectares du site) à l’Opac de Quimper Cornouaille, pour la création d’un nouveau quartier, à proximité du centre-ville. 

[...] Depuis quarante ans, l’hôpital a vécu une mutation de fonds, de la psychiatrie asilaire vers la psychiatrie ambulatoire : la prise en charge des malades s’organise désormais hors les murs, sur tout le Sud Finistère. De 1 417 lits en 1980, on est passé aujourd’hui à une moyenne de 234 personnes présentes à l’hôpital à temps plein.

Des enfants à trottinette

« Les soignants ont fait évoluer le soin vers plus d’humanisme, de personnalisation et d’inclusion dans la cité », fait observer Yann Dubois. Une démarche pour laquelle les locaux de l’asile Saint-Athanase (son premier nom, emprunté au médecin qui l’a dirigé de 1836 à 1857, Athanase Follet), ouvert d’abord pour des hommes en 1826, n’étaient plus du tout adaptés.

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« Putain de Covid », la première vague croquée dans la nouvelle BD de Védécé et de L'interne de garde

PAR 
PUBLIÉ LE 03/10/2020

Crédit photo : Vécédé

« Pénurie de masques. Les solutions qu'on m'a proposées : me coudre un masque en tissu (mais on m'a aussi dit que ce n'était pas efficace). Faire sécher mon masque après usage (le temps que le virus meure), le remettre une semaine après, et ainsi de suite… (mais on m'a aussi dit que ce n'était pas efficace). Tout le monde a un avis. Moi, j'ai surtout l'impression que personne ne sait vraiment ce qu'il faut faire. »

Le dessinateur Védécé, interne en médecine et célèbre auteur des trois tomes de « Vie de carabin », publie ce mercredi 30 septembre avec son comparse L'interne de garde (@linternedegarde) un nouvel album intitulé « Putain de Covid* ». Les deux jeunes médecins y racontent la manière dont ils ont vécu la première vague du Covid-19 dans leurs services de réanimation et d'urgences, l'un en région parisienne, l'autre sur un autre territoire.

Triple agression en psychiatrie à Niort : « J’ai fait tout ce que vous avez dit ! »


 


Publié le 

C'est suffisamment rare pour être signalé : condamné le jeudi 1er octobre 2020 en correctionnelle à Niort, un jeune homme sous tutelle, qui s'était montré violent et menaçant, a évité l'incarcération alors qu'il était jugé en comparution immédiate.

J’ai fait tout ce que vous avez dit ! En tout début d'après-midi le jeudi 1er octobre 2020 devant le tribunal correctionnel, qui le jugeait en comparution immédiate, ce natif de Bressuire âgé de 20 ans a semblé reconnaître son comportement dans toute l’histoire rapportée par le président, Gérald Faucou. C’était avant de livrer quelques détails et autres précisions, sa version en réalité. Le jeune homme est celui qui a agressé, avec un tesson de carafe en verre finalement, et menacé de mort deux infirmiers qui tiennent la cafétéria du service de psychiatrie de l’hôpital de Niort : c’était le lundi 28 septembre 2020, entre 14 h 30 et 15 h, et « à l’extérieur » de ce lieu de restauration, a-t-il rectifié.

L’origine de l’altercation, c’était une dette avec un autre patient, lui l’ancien pensionnaire du service, 30 € à l’écouter : « Il m’a demandé de l’agresser pour que je puisse récupérer mes sous, j’ai fait ce qu’il m’a dit de faire ». La petite amie du débiteur est alors intervenue, puis les soignants se sont interposés : ils en seront quittes pour, chacun, trois jours d’incapacité totale de travail. « Le choc est plus important que ce que l’on a pu voir sur les certificats médicaux », promet, en leur nom, Me Adrien Souet.

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