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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 8 septembre 2020

Pourquoi les guêpes sont insupportables à la fin de l’été

The Conversation

  7 septembre 2020

Pourquoi les guêpes sont insupportables à la fin de l'été

Les saucisses cuisent et la bière est fraîche – enfin prêts pour le parfait barbecue de fin d’été. Dîner en plein air, verre en terrasse, glaces – nous saisissons les derniers instants de la belle saison, des moments précieux avec les proches avant un hiver incertain de reconfinements locaux ou réunions Zoom.
Puis, une visiteuse imprévue arrive. Vêtue d’une robe voyante, la taille fine, l’indésirable déborde de confiance. Elle est arrogante, s’octroie le droit de boire à tous les verres et on peut s’effrayer de trouver un dard aiguisé dans son derrière rayé.
La fin de l’été est la saison des guêpes – ces insectes attisent les rancœurs et les cris dans les jardins et aux terrasses de café. C’est le cas chaque année, mais c’est particulièrement insupportable alors que nous comptons les quelques jours qu’il nous reste pour profiter du beau temps en respectant les consignes de distanciation sociale.

Vue aérienne d’un pique-nique dans un parc.
Le terrain de jeu des guêpes en congé forcé. JaySi/Shutterstock
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lundi 7 septembre 2020

«L’enfant et ses sacrifices» de Pierre Kammerer: il faut interdire la psychanalyse

Un psychanalyste qui parle. Qui s’occupe de l’enfant massacré qu’un adulte porte en soi. Qui ose penser que les enfants accueillis par l’Aide Sociale à l’Enfance ayant participé récemment à des actes terroristes auraient eu un autre destin si l’on était allé chercher avec eux les paroles pouvant nommer le désastre. Si la psychanalyse peut à ce point changer la vie, alors il faut l’interdire.
Qu’est-ce que c’est la psychanalyse? (II)
Seule, aujourd’hui, la psychanalyse permet d’étudier à fond la démarche par laquelle un enfant, dans le noir, à tâtons, va tenter de jouer sans le comprendre le personnage social que les adultes lui imposent, c’est elle seule qui nous montrera s’il étouffe dans son rôle, s’il cherche à s’en évader, ou s’il s’y assimile entièrement. Seule, elle permet de retrouver l’homme entier dans l’adulte, c’est-à-dire non seulement ses déterminations présentes mais aussi le poids de son histoire. Et on aurait tout à fait tort de s’imaginer que cette discipline s’oppose au matérialisme dialectique ... En fait, (la psychanalyse est) la médiation privilégiée qui … permet de passer des déterminations générales et abstraites à certains traits de l’individu singulier. En fait, c’est une méthode qui se préoccupe avant tout d’établir la manière dont l’enfant vit ses relations familiales à l’intérieur d’une société donnée. (Sartre, Critique de la Raison Dialectique).

Covid-19 : la prison, oubliée des lieux clos

Par Christian Lehmann, médecin et écrivain — 
Le centre pénitentiaire de Riom (Puy-de-Dôme), en janvier.
Le centre pénitentiaire de Riom (Puy-de-Dôme), en janvier. Photo Albert Facelly pour Libération

Christian Lehmann est écrivain et médecin dans les Yvelines. Pour «Libération», il tient la chronique d'une société suspendue à l'évolution du coronavirus.

Depuis plusieurs semaines se multiplient les prises de parole de ceux qui revendiquent leur liberté de ne pas porter de masque, parce que l’épidémie est terminée, parce que le virus a muté, qu’il n’existe pas, qu’il a été créé par Bill Gates («ReNSeIGNER VOuS!!!»). Certes ces messages sont moins nombreux que ceux que je reçois de salariés soulagés que le port du masque ait été rendu obligatoire en lieu clos. Mais je sens poindre comme une lassitude, chez moi comme chez mes confrères et consœurs qui depuis le début de l’été tentons d’alerter sur ce qui vient. J’ai l’impression que nous tenons depuis des mois un parapluie de plus en plus lourd au-dessus de ces nouveaux experts autoproclamés en virologie qui se foutent de nos gueules en ricanant «Mais que vous êtes cons, bordel, regardez, on n’est même pas mouillés !»

Covid-19 : « Le port du masque, comme préoccupation constante, parasite les ressources cognitives »

La professeure en sciences du management explique dans une tribune au « Monde » pourquoi avec les masques, salariés et étudiants vont forcément connaître une baisse d’efficacité au travail ou dans les études.
Publié le 7 septembre 2020
Tribune. Jeunes et moins jeunes, nous sommes tous amenés à porter un masque au travail et dans la salle de cours. Cela va avoir une répercussion sur notre efficience et notre efficacité professionnelle comme dans nos apprentissages. Pourquoi ? Ce n’est pas la gêne occasionnée par le masque lui-même qui est en jeu, même si la buée dans les lunettes, l’humidité récurrente, l’impression de manquer d’air ne nous facilitent pas la tâche.
La cause de la baisse d’efficacité réside dans ce rappel permanent de la pandémie que provoque le port du masque et du fait de cette emprise sur notre mental, son impact sur notre capacité d’« autocontrôle ». Or, quand notre autocontrôle faiblit, nous sommes moins vigilants, moins capables de raisonner. Nos facultés intellectuelles sont amoindries, nos capacités à décider sont moins solides. Et toutes ces aptitudes sont des ingrédients de la performance qu’elle soit professionnelle ou d’apprentissage.

Quatre questions pour se fâcher entre amis


par Adèle Van Reeth

4 ÉPISODES (1 DISPONIBLE)

Qui de l'oeuf ou de la poule a fait son apparition en premier ? Ce paradoxe mènerait-il en fin de compte à une question philosophique essentielle : à quoi sert de connaître ses origines ?
Le paradoxe de l'oeuf et de la poule
Le paradoxe de l'oeuf et de la poule Crédits : CSA Images - Getty
"Il ne faut pas penser de mal du paradoxe, passion de la pensée. Le penseur sans paradoxe est comme l’amant sans passion, une belle médiocrité. Mais le propre de toute passion portée à son comble est toujours de vouloir sa propre ruine. De même, la passion suprême de la raison est de vouloir un obstacle bien que celui-ci cause sa perte d’une façon ou d’une autre."
Soren Kierkegaard, Miettes philosophiques, 1844

L'invité du jour :

Etienne Klein, philosophe des sciences

Ecole, travail, vie quotidienne : comment le Covid-19 nous plonge dans l’incertitude











On y verra plus clair en septembre. C’est ce qu’avait répondu le patron à ses salariés qui, avant leur départ en vacances, s’interrogeaient sur les conditions de leur rentrée. C’est ce qu’avait soupiré, résignée, la directrice de la crèche municipale aux parents en leur refourguant leur progéniture, le 10 juillet, avant de baisser le rideau et désinfecter le moindre hochet pour la soixantième fois de la journée. On y verra plus clair en septembre. C’est ce qu’on avait répondu aux grands-parents soucieux de planifier la venue des petits aux vacances de la Toussaint et, pourquoi pas, de Noël. C’est ce que disait Gilles Moëc, chef économiste du groupe AXA, lors d’une discussion téléphonique en plein mois de juillet : « En septembre, tous les économistes vont se dire : voilà, on commence à reprendre une vitesse de croisière. Je l’espère, en tout cas. »

CNMST 2020 - Congrès National de Médecine et Santé au Travail

logo CRES - Graine PACA | Education à l'Environnement

2 - 5 novembre 2020

Strasbourg

Congrès co-organisé  par la Société française de médecine du travail, la Société de médecine et de santé au travail de Strasbourg, l’Institut universitaire de santé - travail - environnement et les services de santé au travail de la région Grand-Est.
Neuf thèmes, des symposiums, des conférences invitées et des ateliers pré-congrès, permettront de couvrir la plupart des sujets d’actualité et d’avenir qui intéressent le travail, ses transformations, et de ce fait la santé au travail. Un des fils conducteurs du congrès concernera l’impact de la révolution numérique, des nouvelles technologies et des évolutions des organisations sur la santé des salariés. Ces évolutions portent également sur les organisations du travail.

Covid-19 : bientôt des masques transparents « inclusifs » pour les professeurs en maternelle et d'enfants malentendants, promet Sophie Cluzel

PAR 
 
PUBLIÉ LE 07/09/2020

Crédit photo : AFP
Tous les enseignants de maternelle et ceux qui ont au sein de leur classe des élèves malentendants seront bientôt équipés en masques transparents - dits « inclusifs » - permettant de lire sur les lèvres, a assuré ce 6 septembre dans le « Journal du Dimanche » la secrétaire d'État chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel.
« Plus de 100 000 masques seront fabriqués d'ici à la fin du mois. Des masques transparents, réutilisables, lavables 25 fois à 60 °C, qui vont être disponibles en grand nombre dans le courant de l'automne », a-t-elle déclaré.
Ils serviront notamment à « l’Éducation nationale, qui va en commander à l'usage des professeurs qui ont un élève sourd et pour tous les enseignants de maternelle », a-t-elle ajouté.

Défiants à l’égard des institutions, complotistes et « pro-Raoult » : portrait des « anti-masques »

PAR 
PUBLIÉ LE 07/09/2020

Crédit photo : AFP
Alors que le Conseil d’État a entériné hier les arrêtés préfectoraux imposant le port généralisé du masque, une partie de la population reste hostile à la généralisation de cette mesure. Une première étude, publiée ce 7 septembre par la Fondation Jean-Jaurès, s’est penchée le profil de ces Françaises et Français « anti-masques », dont quelques centaines avaient manifesté fin août à Paris.
Actifs sur les réseaux sociaux, ces « anti-masques » appuient leur position sur plusieurs arguments. Le masque serait d’abord inutile. Il serait même dangereux, ne permettant pas une oxygénation suffisante et constituant un nid à bactéries. L’épidémie serait ensuite terminée, et pour certains, elle n’aurait jamais eu de réalité. Enfin, le port obligatoire du masque viserait l’asservissement de la population.

«L’anti-esclavagisme est à la racine de la pensée féministe»

Par Cécile Daumas — 


Simone de Beauvoir, en 1971.
Simone de Beauvoir, en 1971. Photo Pierre Blouzard. 
Gamma-Rapho. Getty

Avec «Ne nous libérez pas, on s’en charge», Bibia Pavard, Florence Rochefort et Michelle Zancarini-Fournel signent une histoire inédite des féminismes de 1789 à nos jours. Un récit salutaire qui montre la connexion des luttes contre toutes les dominations et fait ressurgir des figures oubliées de la lutte pour l’égalité entre les sexes. Entretien.

« La prétendue crise de l’autorité masque une véritable crise d’autoritarisme »

La sévérité ou non des peines prononcées n’a en réalité pas d’incidence sur les violences, ce qui contredit le discours sur « l’ensauvagement », assure, dans une tribune au « Monde », Jean-Baptiste Perrier, spécialiste des questions pénales.
Publié le 7 septembre 2020
Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin, en déplacement avec les forces de police, à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), le 1er septembre.
Tribune. Après certains faits violents commis à l’occasion de diverses manifestations ou d’actes de délinquance, des voix, dont celle du ministre de l’intérieur, appellent à réaffirmer l’autorité de l’Etat face à ce qui est présenté comme un « ensauvagement » d’une partie de la société [« Il faut stopper l’ensauvagement d’une partie de la société », déclarait le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, dans une interview publiée le 24 juillet par Le Figaro].

Check de cartable et battles de masques, les nouveaux rituels des écolier

Fichier:Le Monde magazine 2009 logo.png — Wikipédia

Publié le 7 septembre 2020


En cette rentrée extraordinaire, comment les enfants allaient-ils vivre la distanciation physique ? Entre embarras et embrassades, les fils de Nicolas Santolaria ont vite bricolé de nouvelles habitudes.

P
our tout un tas de raisons, au rang desquelles on peut sans doute compter un infantilisme latent, j’appréhendais un peu la rentrée. Non seulement pour moi, mais surtout pour ma progéniture. Comme mes enfants n’étaient pas revenus en classe fin juin après le déconfinement, ils sont restés éloignés au total presque six mois de l’institution scolaire (et du hachis parmentier de la cantine). Après cette période d’inédite prise de distance, je me demandais donc, avec une pointe d’angoisse, si ces deux Robinson allaient vraiment vouloir retourner à l’école, eux qui étaient devenus d’ardents défenseurs de l’apprentissage à distance (« Rester assis toute la journée, non merci ! », martelait mon fils aîné, avec la fièvre d’un représentant du CHSCT menant campagne contre la sédentarité).

A Jérusalem, après la mort d’un Palestinien autiste : « Il n’a pas attaqué ou fait quoi que ce soit »

Par     Publié le 7 septembre 2020







LETTRE DE JÉRUSALEM
La scène a fait le tour du pays, même s’il n’y en a pas d’image. Le 30 mai, un jeune Palestinien, Iyad Al-Hallaq, autiste qui se rendait dans un centre spécialisé de la Vieille Ville de Jérusalem, suscite la suspicion de gardes-frontières israéliens. Poursuivi, il se réfugie dans un local à poubelles et y est abattu.

Coronavirus. Handicap, maladie mentale... Y a-t-il des dérogations au port du masque obligatoire ?

Élodie LONGÉPÉ   Publié le 
Si pour certains le masque est gênant, pour d’autre il est insupportable à porter. Pour certaines personnes en situation de handicap, il est un obstacle réel à la communication. Est-il possible de déroger au port du masque obligatoire ? On vous répond.

Avec l’épidémie de Covid-19, le masque s’est imposé dans nos vies. À la boulangerie, au supermarché, dans les transports en commun, dans certains lieux publics ouverts, et désormais en entreprise en open space… Et si certaines personnes peuvent éprouver quelques gênes à le porter (lunettes embuées par la condensation, oreilles tirées par l’élastique, problèmes dermatologiques), il y en a d’autres pour qui cet équipement de protection est bien trop difficile à porter, comme les personnes handicapées. Est-il possible de déroger au port du masque obligatoire ? Ouest-France vous répond.

dimanche 6 septembre 2020

Eure. Le contrecoup psychologique de la crise sanitaire

actu.fr

Publié le 6 Septembre 2020

Les professionnels de la psychiatrie s'attendent à encaisser « l'après-coup » d'une crise sanitaire « anxiogène », à Vernon (Eure), mais pas seulement. Précisions et témoignage.

Après une première vague du Covid-19, une vague psychiatrique ? Les professionnels s’y attendent, après la baisse du recours aux soins pendant le confinement.
Amina Semmak est psychiatre et cheffe de pôle Eure-Est de l’Hôpital de Navarre d’Évreux (Eure), dont dépendent les Centres Médico-Psychologiques (CMP) pour adultes et pour enfants et adolescents de Vernon. Elle déclare :
Nous, psychologues, on a peur de l’après. On pense que l’année prochaine, on va avoir plus de patients avec des troubles liés à l’épidémie de Covid.
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