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lundi 20 juillet 2020

Covid 19 : le personnel de la santé, entre obligation morale et instinct de survie

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Par Mekioussa Chekir  Publié Le : Dimanche, 19 Juillet 2020

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Covid 19 : le personnel de la santé, entre obligation morale et instinct de survie

ALGER- En prenant, à bras le corps, la lutte contre la pandémie du Coronavirus, les professionnels de la santé font montre d'une abnégation et d'une bravoure méritoires, tant leur mission s'apparente au sacrifice suprême. Cela est d’autant plus vrai qu’en sus d’exercer dans un contexte extrêmement délicat, ils sont la cible d'agressivité injustifiée.

"Nous avons abandonné familles et foyers et risquons nos vies pour sauver les vôtres, restez chez vous ! ». Ce message, sans cesse relayé sur les réseaux sociaux et autres supports par des professionnels de la santé, a bouleversé plus d'un. Et pour cause: il exprime le désarroi des médecins, infirmiers et autres personnels du secteur qui, se trouvant sur la ligne de front contre la Covid-19, n'en sont pas moins exposés.

Ceux qu'on a gratifiés de l'expression "les soldats blancs" se sentent, en effet, tenaillés entre l’appel du devoir, leur serment d’exercer en toutes circonstances et l’instinct de survie. Un sentiment inné qui cède souvent le pas à une hantise autrement plus pressante : celle d’épargner la vie de leurs proches. Et quel que soit l’établissement de santé public dans lequel ils exercent, ils sont unanimes à évoquer "des conditions pénibles, sur fond de stress permanent", mais auxquelles ils ne peuvent et ne veulent se défaire.


Peaux Noires, Masques Blancs


LA  DIAGONALE  DE  L’ART

 
Certaines expositions bouleversantes​, entraînent vers de nouveaux lieux​. Ce sont des rencontres qui marquent,​ transforment et ​«​ Peaux noires, masques blancs ​» est de celles-ci.​ La première exposition personnelle de Roméo Mivekannin​, ​à la Galerie Eric Dupont à Paris jusqu’au 31 juillet, est à ne pas manquer.
Il y a des rencontres bouleversantes, qui marquent, et l’exposition Peaux noires, masques blancs est de celles-ci. Les oeuvres magistrales de Romeo Mivekannin profitent du puit de lumière et de l’espace qu’offre la galerie Eric Dupont. Ce titre fait référence au livre éponyme paru en 1952 de Frantz Fanon, psychiatre martiniquais, auteur et figure de l’anticolonialisme. Ce livre souvent présenté comme une charge violente, renferme l’idée de la possibilité d’un vivre-ensemble, d’un universalisme et d’un humanisme autres. Fanon s’intéresse notamment aux blessures et aux stigmates psychologiques de la colonisation. « Peau noire, masques blancs » évoque donc les violences du colonialisme, l’aliénation, l’humiliation, l’exploitation et la marchandisation, et dit le désir profond comme la nécessité de la désaliénation des noirs, ou encore l’importance de la lutte anticoloniale.
Choix pertinent que ce titre pour une oeuvre plastique qui pose un regard neuf sur ces questions, les réactualise.
Roméo Mivekannin - vue d’exposition, juin 2020 © galerie Eric Dupont, Paris
Dès la première oeuvre, à l’entrée de la galerie, l’émotion et la puissance du propos comme de l’image s’emparent du regardeur. Un homme de dos, assis sur un siège le corps marqué, dont jaillit du sang. Bien que de dos, il nous regarde, sans l’expression de souffrance que l’on pourrait s’attendre à voir. Non, les yeux, l’expression du visage, la pose nous disent autre chose.

Il s’agit d’un esclave qui s’est fait fouetter. La photo de ses cicatrices a été prise à Baton Rouge dans le Mississippi le 2 avril 1863. Roméo Mivekannin nous dit-il que la blessure n’a jamais vraiment cicatrisée, ou s’est-elle rouverte ? Un héritage lourd auquel il faut pourtant se confronter.

Comment les microagressions instillent en France un racisme inconscient, mais ravageur

Théorisé aux Etats-Unis à la fin des années 1960, le concept est encore tabou dans l’Hexagone. Pour les chercheurs, il faut sensibiliser l’opinion à cet « imperceptible ».
Par  Publié le 20 juillet 2020
Un homme, couvert de faux tatouages d’insultes racistes, lors d’une manifestation, sur la place de la République, à Paris, le 24 avril 2017.
« Vous venez de quel pays ? » « Tu dois aimer quand il fait chaud ! », « Comme vous parlez bien français ! » Ces petites remarques anodines se veulent souvent bienveillantes. En réalité, elles pétrifient les Français des Antilles ou d’origine africaine à qui elles s’adressent. Signe d’ethnocentrisme blanc, ignorance ou racisme euphémisé, ces expressions assénées « sans penser à mal » mais ressenties douloureusement sont partie intégrante d’une expérience de vie que seules connaissent les personnes appartenant aux minorités visibles, mais qu’il n’est pas interdit aux autres de chercher à comprendre, voire à combattre.
« Ce sont des microagressions, si petites que les auteurs ne les perçoivent jamais, mais qui blessent », témoigne l’historien Pap Ndiaye. Professeur à Sciences Po, il raconte s’être fait proposer l’adhésion à un club de perfectionnement en lecture lors de son inscription dans une bibliothèque municipale. « C’est comme le supplice de la goutte d’eau. Une fois, cela n’a rien de grave, mais un million de fois, c’est insupportable », constate-t-il.

Face aux risques liés à la méthadone, l'ANSM encourage la délivrance de naloxone

PAR 
BÉNÉDICTE GATIN
PUBLIÉ LE 20/07/2020

Crédit photo : GARO/PHANIE
« L’utilisation de la méthadone ne doit pas être banalisée en raison de sa toxicité propre, induisant un risque important de dépression respiratoire pouvant conduire au décès. » Alors que la prescription de ce traitement de la dépendance aux opioïdes est en hausse, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) rappelle les risques du produit et encourage la délivrance de kit de naloxone au patient sous méthadone.
8 fois plus de décès qu’avec la buprénorphine
Depuis plusieurs années, la méthadone est la première substance impliquée dans les décès d’usagers de drogues. En 2018, elle était directement impliquée dans 35 % des 464 décès rapportés dans l’étude DRAMES (Décès en Relation avec l’Abus de Médicaments Et de Substances), avec un taux de décès 8 fois plus élevé que pour la buprénorphine et 4,5 fois plus élevé qu’avec l’héroïne.

L'homme qui a assassiné Pascal Darmon en 2017 jugé irresponsable de ses actes

franceinfo:  Publié le 17/07/2020

Le 16 mai 2017, l'ancien président du Football club de Rouen était poignardé dans son commerce du centre ville de Rouen. Les magistrats ont jugé que son agresseur était irresponsable à cause d'une maladie mentale. La famille de la victime reste sans réponse face à l'horreur de ce crime.

Le 16 mai 2017, la police devant le restaurant de la victime rue Alsace-Lorraine à Rouen
Le 16 mai 2017, la police devant le restaurant de la victime rue Alsace-Lorraine à Rouen • © France Télévisions


 Ange-Marie G. n'ira pas en prison. Il vivra à l'hôpital psychiatrique en unité pour malades difficiles. Cet homme de 35 ans titulaire du baccalauréat, avait exercé le métier de commercial.

La chambre d'instruction de la cour d'appel de Rouen a examiné le 1er juillet les expertises médicales et entendu l'accusé par visioconférence. Les juges concluent à l'irresponsabilité pénale complète. L'assassin de Pascal Darmon est schizophrène paranoideIl aurait été guidé par un délire paranoiaque et des hallucinations au moment des faits, le 16 mai 2017.

 La difficulté pour la famille, c'est d'admettre de rester avec un questionnement permanent. L'audience devant la chambre de l'instruction n'a pas permis de lever cette incompréhension. Ce crime est une effraction terrible dans leurs existences. 


Maitre Muriel Gilette, avocate de la partie civile


Ces messieurs qui éprouvent de l’attirance pour les malades mentales

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Par: Abdel Aziz Nabaloum Virgile Ahissou Adeline Tchouakak  20/07/20

Lecture rapide

  • Des femmes malades mentales sont parfois victimes d’abus sexuels de la part d’hommes bien portants
  • Il arrive souvent que ces femmes contractent des grossesses, puis font des accouchements sans assistance
  • Les experts préconisent aux Etats africains une réelle politique de prise en charge des déficients mentaux
  • Il arrive quelquefois de croiser dans les rues des villes africaines des femmes malades mentales portant une grossesse contractée dans cet état ou portant un bébé conçu et né dans la rue.
     
    Beaucoup de ces grossesses seraient le fruit de rapports sexuels avec des hommes bien portants qui, dans certains cas, n’hésitent même pas à les violer.
     
    Au Burkina Faso, Adama Ouédraogo, le président de « Sauvons le reste », une association de prise en charge des malades mentaux, se souvient comme si c’était hier, d’une expérience vécue en 2019 quand, lors d’une sortie nocturne sur le terrain, ses collègues et lui-même ont surpris un monsieur en pleins ébats sexuels avec une malade mentale.
     
    « C’était quelqu’un que je connais bien. Il m’avait alors supplié de ne rien dire à sa femme, sinon, ce serait son exil ou son suicide. Je lui avais répondu qu’il devait assumer une éventuelle grossesse ; ce qu’il avait accepté. Mais, après plusieurs mois d’observation, la malade n’était pas tombée enceinte », relate-t-il. 

    “S’il y avait des centres psychiatriques dans tous les départements par exemple, ces femmes ne se retrouveraient plus dans la rue pour subir les assauts des hommes bien portants”

    Raoul Diop, directeur exécutif Action EMS, Bénin

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Son fils de 35 ans est atteint de schizophrénie

14 juillet 2020




La libre antenne - Olivier Delacroix - Replay | podCloud

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Les femmes sont rarement tout à fait en vacances

SLATE  Daphnée Leportois — 
Qui gère les activités, le matériel, les horaires? | Ricardo Viana via Unsplash.
Qui gère les activités, le matériel, les horaires? | Ricardo Viana via Unsplash.
«Les vacances sont pour moi un vrai travail, soupire Anne-Laure, 33 ans, professeure de français en Espagne. Je me retrouve bien souvent à faire la traductrice, la secrétaire, l'assistante, la guide touristique, la photographe, etc., donc je profite moyen de ces moments.» Eh oui, le bon temps (des un·es) ne tombe pas du ciel. «Pour que tout le monde ait du fun, il faut toute une préparation, une organisation», relève la sociologue Chiara Piazzesi, professeure de sociologie à l'Université du Québec à Montréal (Uqam) et membre de l'Institut de recherches et d'études féministes (Iref). Et celle-ci pèse encore majoritairement sur les femmes. «La période peut s'avérer ne pas être de tout repos, voire pénible, pour les femmes car elle nécessite une forte charge mentale, en amont, pour préparer les vacances et, une fois sur place, en raison de la poursuite du travail domestique et parental qu'elles continuent à assumer», pointe sa consœur Emmanuelle Santelli, directrice de recherche CNRS, au Centre Max-Weber, à Lyon.
C'est le cas de Florence, 37 ans, directrice de la communication et mère de deux petites filles, à qui il revient systématiquement de trouver le lieu de vacances, réserver les billets d'avion pour toute la famille, penser aux éventuels vaccins ou encore faire les valises «avec tout ce que ça comporte: vérifier que les fringues des enfants leur vont encore, les médicaments, le stock de couches et de lait quand elles étaient bébés, les passeports, les dates de péremption des produits comme la crème solaire». Et ça ne s'améliore pas sur place, entre gestion du jet-lag, déballage des valises, activités à organiser en tenant compte du rythme des petites, courses… «Je passe généralement ma première journée à tout mettre en place pour le reste des vacances», décrit-elle. Avant de refaire les bagages au moment du retour et de s'occuper également du rangement et des lessives à l'arrivée. «C'est usant de devoir tout organiser, ranger, laver, ponctue Florence. Je ne profite pas autant que les autres de mes vacances car je dois toujours penser à tout pour que ça se passe le mieux possible avec les enfants...»

Psychiatrie-Musée Berne De l’asile à la clinique



L’époque où l’on croyait les fous possédés par le diable est révolue. Mais pour se rendre compte des progrès qu’a fait la psychiatrie, l’exposition du musée est plus qu’instructive. Elle est impressionnante. La visite couvre l’évolution du Moyen Age à la construction en 1749 de l’«asile». Elle poursuit ensuite par la fondation de «Waldau, hôpital psychiatrique et asile d’aliénés» jusqu’à la clinique universitaire d’aujourd’hui.


Les neutrinos fêlent le miroir entre matière et antimatière

The Conversation

19 juillet 2020

Les neutrinos fêlent le miroir entre matière et antimatière

Le XXe siècle fut un siècle de révolution en physique de l’infiniment petit et de l’infiniment grand. Les scientifiques ont, par exemple, déterminé la composition de l’Univers, et mesuré que la matière prime sur l’antimatière – par contre, la raison pour laquelle la matière a pris le dessus est toujours inconnue.
La collaboration internationale T2K a récemment mesuré et publié que des particules élémentaires, les neutrinos et les antineutrinos, semblent se comporter différemment. Une piste sur la compréhension de l’asymétrie entre matière et antimatière, qui repousse les frontières de nos connaissances.

Les neutrinos, particules encore mystérieuses

Les lois de la physique indiquent que le monde matériel est constitué de particules élémentaires, c’est-à-dire insécables. Les découvertes issues des accélérateurs de particules, ces « microscopes du monde quantique », ont révélé l’existence de pas moins de 17 particules fondamentales, décrites par ce qui est communément appelé le modèle standard des particules.
Parmi ces particules, 12 sont des constituants de la matière – ce sont les fermions, qui forment tout ce qui nous entoure : des étoiles à l’air, en passant par les objets. Les 5 particules restantes sont les bosons et servent à transmettre les forces physiques, par exemple le photon qui est la particule de lumière transmettant la force électromagnétique. À chacune de ces 17 particules élémentaires correspond une antiparticule, une particule d’antimatière qui a la propriété de réagir avec sa particule associée, dès qu’elle la rencontre, pour dissoudre le couple en une autre forme d’énergie.
Les neutrinos et les antineutrinos sont des fermions. Ils n’ont été découverts qu’en 1930, car ils interagissent très faiblement avec la matière et traversent continuellement la Terre sans laisser de signal. Ils constituent encore aujourd’hui un des couples les plus mystérieux du modèle standard.

Production de neutrinos dans un accélérateur de particules en 1982 au CERN. En se désintégrant, la particule W produit un électron, indiqué sur l’image par une flèche ; cet électron est produit avec une « énergie manquante », qui signale l’émission d’un neutrino invisible. 1982-2020 CERN
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