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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 2 mars 2020

Philosophie - Le désir est-il un obscur

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Disponible du 18/01/2020 au 24/03/2020

Faut-il opposer le désir à la raison ? Ce que nous ressentons comme désirable est-il le vrai objet de notre désir ? Désire-t-on un objet pour combler un manque ? Raphaël Enthoven ouvre la réflexion avec Silvia Manonellas, professeure agrégée de philosophie, et Marie-Anne Charbonnier, professeure agrégée de lettres, coauteures de "Désir" (PUF, 2019).

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Elsa Granat passe nos coeurs et nos certitudes au Vitriol au Théâtre de la Tempête

Toute La Culture

02 MARS 2020 | PAR DAVID ROFÉ-SARFATI


Elsa Granat passe nos coeurs et nos certitudes au Vitriol au Théâtre de la Tempête

Olivier Werner nous revient!  Admirable au OFF d’Avignon en 2016 dans La Pensée d’Andreiev, le comédien suisse prodigue son immense talent au duo Elsa Granat -Roxane Kasperski. Une nouvelle fois pour un spectacle beau et édifiant dont on ne sort pas indemne; à voir et à revoir.
Dans Mon amour fou, Elsa Granat et Roxane Kasperski nous racontaient l’histoire d’une femme se résignant à quitter son compagnon bipolaire. V.I.T.R.I.O.L constitue en quelque sorte l’épisode suivant. Notre héroïne vit une soirée calme avec son nouveau compagnon alors que le passé s’invite. L’ancien amant en proie à une crise maniaque débarque pour saisir les psychés du couple et en prendre le contrôle. Dans cette entreprise d’intrusion, il posera sa vérité, celle d’une errance au milieu des electros-chocs et des benzodiazépines, celle d’une identité morcelée, d’une existence de reclus sans appartenance ni adresse. Dans sa quête d’un retour en amont du premier embrasement et de sa prise en charge médicale, il nous enseignera le manifeste de l’anti psychiatrie, il fera entendre les voix de Pierre-Félix Guattari et de Gilles Deleuze. Il criera, entrailles à ciel ouvert, sa douleur de vivre un surplus de vide, ce supplément  de son manque à être causé par les soins psychiatriques eux-mêmes. 
Depuis ces années de lutte, les cartes ont été rebattues par une pharmacopée nouvelle et fantastique. Aujourd’hui les patients atteints de psychoses maniaco-dépressives s’enflamment parfois, mais la plupart est socialisé, a un travail, certains se marient, fondent une famille.  Le propos de la pièce reste toutefois précieux et édifiant, car les hôpitaux psychiatriques prisons demeurent, que la clinique de La borde reste l’exception, que les laboratoires pharmaceutiques continue de catégoriser  les patients, de faciliter une classification à projet consumériste, celui de vendre toujours plus de médicaments.   

Brest Brest. Lundis de la santé : l’insertion de la maladie psychique dans la cité

Lundi 02 mars 2020

photo anthony le goff, participant aux ateliers, accompagné de la dr françoise duval, psychiatre et marilyne vaillant, cadre de santé à l’unité de réhabilitation sociale. © ouest-france
Anthony Le Goff, participant aux ateliers, accompagné de la Dr Françoise Duval, psychiatre et Marilyne Vaillant, cadre de santé à l’unité de réhabilitation sociale.© Ouest-France

Comment réinsérer dans la société des patients qui ont été suivis en psychiatrie et sont sortis d’une période de crise aiguë ? C’est tout l’enjeu de l’unité Aven de l’hôpital de Bohars qui suit une quarantaine de jeunes malades.

Pourquoi ? Comment ?
Qu’est-ce que la réhabilitation psychosociale ?
L’objectif est de travailler sur les difficultés fonctionnelles des patients qui accompagnent les troubles psychiatriques sévères. Lesquels s’accompagnent de difficultés d’insertion sociale et professionnelle, manque d’envie, difficulté à avoir des amis, à se lever le matin, parfois à se laver…
À qui s’adresse-t-elle ?
« Elle est destinée aux patients qui sont sortis des périodes des crises aiguës, dès lors qu’ils ont une demande », répond la Dr Françoise Duval, praticien hospitalier au CHRU de Brest. En les orientant, par exemple, vers des activités de loisir ou des ateliers pour mieux comprendre leur maladie.

Infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris : un lieu unique en France

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Suitée dans le 14e arrondissement de Paris, elle existe depuis 1872 et reçoit chaque année, pour maximum 48 heures, environ 1900 personnes amenées par les services de police. Son rôle :  évaluer la nécessité d’une prise en charge en psychiatrie. Article paru dans le n°32 d'ActuSoins Magazine (mars-avril-mai 2019). 
Infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris IPPP : un lieu unique en France
Les locaux de l'IPPP sont en train d'être entièrement remis à neuf (article mars 2019). Des peintures spécifiques ont été appliquées aux murs afin d'éviter les dégradations, les bords des lits et les coins des murs ont été arrondis pour éviter les blessures, les vis permettant de fixer des lits au sol ont été camouflées... © Ayoub Benkarroum
Dans les locaux de l’Infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris  (IPPP), les peintres s’affairent à la tâche sans relâche. Les locaux, notamment les dix chambres qui peuvent accueillir jusqu’à seize personnes, sont en travaux. Il s’agit de recevoir dans de bonnes conditions les personnes amenées quotidiennement par les services de police de la capitale.

L’IPPP assure une activité d’urgences psychiatriques à caractère médico-légal, d’évaluation psychiatrique, de soins et d’orientation sous l’angle de l’application de la loi du 5 juillet 2011, relative aux droits et à la protection des personnes faisant l'objet de soins psychiatriques et aux modalités de leur prise en charge.

Congrès de l'Encéphale 2020 : 18e édition


Mis à jour le mardi 25 février 2020

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Éditorial

RECONSTRUIRE, REFONDER

Le 15 avril dernier vers 19 heures, une terrifiante colonne de fumée s’élevait dans le ciel de Paris. Quelques secondes plus tard nous recevions sur nos smartphones une notification : « incendie à Notre Dame ». La vague d’émotion soulevée par cet événement fut d’une ampleur inattendue. Par chance, nulle vie humaine ne fut happée par ce terrible incendie, mais il sembla à beaucoup de français et de citoyens du monde qu’une partie de leur patrimoine commun leur avait été ôtée. Aujourd’hui sonne l’heure de la reconstruction de cette « cathédrale de poésie », comme l’a écrit Jules Michelet, sur des fondations et des arcs-boutants heureusement sauvegardés.
La conférence d’ouverture de l’édition 2020 du Congrès de l’Encéphale, sera donnée par le général Georgelin, représentant spécial du Président de la République pour la reconstruction de Notre Dame.
Et si cette reconstruction avait valeur de symbole pour la psychiatrie ?
Notre discipline a connu ces dernières décennies de nombreux embrasements idéologiques, parfois fratricides. Aujourd’hui, la psychiatrie semble plus que jamais appelée à être refondée pour répondre aux défis cliniques, thérapeutiques et sociétaux qui lui sont lancés. Il nous faut définir les pierres d’angle et les clés de voûte qui dessineront les perspectives de cet édifice, et cette édition 2020 du Congrès de l’Encéphale en posera les jalons.
Affiner nos grilles de lecture de la psychopathologie
Nous revisiterons des entités classiques comme la paranoïa ou l’anorexie mentale (le corps sans la chair) et nous nous aventurerons sur de nouvelles frontières : L’amour, une maladie mentale ?la dysphorie de genre ou le TDAH de l’adulte.

Revisiter la clinique à l’aune des avancées scientifiques
L’imagerie cérébrale pourrait contribuer à refonder la clinique, la schizophrénie sera à l’honneur avec la session Parent pauvre ou enfant prodigue de la psychiatrie et Schizo sans en avoir l’airL’addictologie de la 4e dimension et la session consacrée à l’état mixte sont également seront très attendues, tout comme l’épineuse question des enfants et des écrans.

Rebattre les cartes de nos approches psychopharmacologiques
Autour de la chimiorésistance, ou encore des médicaments en procès et en nous livrant à une analyse critique des recommandations dans la prise en charge des troubles bipolaires.


Découverte d’un type inédit de schizophrénie


Ces patients possèdent des tissus cérébraux presque identiques à ceux d'une personne non schizophrène

La schizophrénie est une maladie cérébrale souvent mal comprise et confondue avec le dédoublement de personnalité. La schizophrénie se définit par une perte de contact avec la réalité, des troubles de l’attention, de la mémoire, des épisodes paranoïaques, etc. Cette maladie n’est pas une maladie de « l’âme », mais bien une anomalie des circuits neuronaux. Jusqu’ici, les spécialistes pensaient qu’il n’existait qu’une forme de schizophrénie. Cependant, selon une étude menée sur 300 patients atteints de schizophrénie, il existe une deuxième forme de schizophrénie.

UN « SCHÉMA ANORMAL »

Dorénavant, il ne faudra plus dire cette personne est atteinte de schizophrénie, mais cette personne a « ce sous-type » ou « ce schéma anormal » de schizophrénie. En effet, des chercheurs de Penn Medicine ont découvert un second type de schizophrénie. Selon l’étude menée et publiée dans le journal de neurologie Brain, les chercheurs ont mis en évidence une différence nette entre seulement 60 % des personnes schizophrènes et les personnes « saines ». En effet, la schizophrénie est une maladie cérébrale qui touche les circuits neuronaux du cerveau. De ce fait, les tissus des personnes atteintes de cette maladie sont beaucoup plus petits que les personnes non atteintes.
Grâce à l’analyse des différentes scintigraphies du cerveau de 307 personnes schizophrènes et 364 non schizophrènes, les chercheurs ont découvert que près de 40 % des personnes atteintes de cette maladie possédaient des tissus cérébraux presque « normaux ». En somme, leur volume de matière grise était quasi identique à celui des personnes « saines ». Les chercheurs de Penn Medicine ont donc étudié le cerveau de plusieurs personnes aux Etats-Unis, en Chine et en Allemagne, toutes âgées de 45 ans ou moins. Cette étude a été menée avec la méthode d’apprentissage HYDRA (Heterogeneity Through Discriminative Analysis).
« Cette méthode nous a permis de sous-catégoriser les patients et de découvrir en quoi ils différaient des contrôles, tout en nous permettant, en même temps, de disséquer cette hétérogénéité et de démêler de multiples pathologies, plutôt que d’essayer de trouver un modèle dominant », a déclaré Christos Davatzikos, PhD, professeur de radiologie à la Perelman School of Medicine de l’université de Pennsylvanie.

Nouveaux regards sur la dépression

CNRS Le Journal

Par Francis Lecompte   04.03.2020





Une personne sur cinq fera une dépression au cours de son existence. S’il ne fait plus de doute aujourd’hui que la dépression est une maladie organique, les chercheurs continuent d’en explorer les mécanismes. Face aux limites des antidépresseurs actuels, de nouvelles pistes thérapeutiques voient le jour.




Coronavirus : «Une épidémie, dans un système de soins en difficulté, peut tout faire déborder»

Par Eric Favereau — 
A l’hôpital de Tours, vendredi.

A l’hôpital de Tours, vendredi. Photo Pascal Montagne. Hans Lucas

Selon le chef du service des maladies infectieuses de la Pitié-Salpêtrière, l’inquiétude ne doit pas tant résider dans la gravité du virus - moindre qu’envisagée - que dans la capacité de l’hôpital public à gérer cette crise.

La littérature italienne, comme antidote aux peurs liées au coronavirus

Le directeur des études du prestigieux lycée Volta de Milan a convoqué la littérature italienne, riche en évocations de la peste, pour mettre en garde contre la psychose née de l’épidémie de coronavirus en Lombardie.
Par  Publié le 2 mars 2020

WELLCOME LIBRARY LONDON

« La peste, dont le tribunal de la salubrité avait craint qu’elle pût entrer dans le Milanais avec les bandes allemandes, y était effectivement entrée, comme il est connu ; et il est connu en particulier qu’elle ne s’y arrêta point, mais qu’elle envahit et dépeupla une bonne partie de l’Italie. »

Le sexisme, une triste télé-réalité

Par Virginie Ballet — 
Le casting des Anges de la téléréalité saison 5. Photo NRJ 12
Le casting des Anges de la téléréalité saison 5. Photo NRJ 12 Photo NRJ 12

Dans la deuxième édition de son état des lieux du sexisme en France, le Haut Conseil à l’égalité épingle, entre autres, la représentation caricaturale des femmes et les stéréotypes genrés dans les émissions de divertissement.

La retraite fait-elle le bonheur ?



Claudia Senik, économiste, et Pascal Bruckner, philosophe, tordent le cou au simplisme

Pascal Bruckner vient de publier Une brève éternité. Philosophie de la longévité (Grasset), Claudia Senik travaille sur l’économie du bonheur. Ils débattent pied à pied sur la réforme des retraites, les cycles de vie, la responsabilité des entreprises dans la gestion des âges… Sur un point au moins, ils sont d’accord : il est urgent de réfléchir sur les vingt ou vingt-cinq ans de vie supplémentaire dont bénéficient les générations actuelles.

La réforme des retraites inquiète beaucoup l’opinion. Mais au fond, que se passe-t-il quand on part à la retraite ? 
Pascal Bruckner : Le mot retraite est une métaphore militaire qui évoque le renoncement, voire la déroute. Les pots de retraite sont toujours assez tristes. Derrière la célébration du partant ou de la partante, il y a cette idée qu’on ne comptera plus pour la société, qu’on devient inutile. On sait qu’on sera à la charge des autres, des générations qui nous suivent, et qu’il va falloir se trouver une place, un peu bancale, dans l’univers. Beaucoup de retraités tombent malades, font des dépressions. La retraite est une mort anticipée ! Bref, c’est une belle conquête sociale qui, comme souvent, tourne au détriment de ceux qui en bénéficient. À la fin du XIXe siècle, Bismarck avait choisi d’instaurer la retraite à 65 ans parce que c’était l’âge où les fonctionnaires de l’État prussien mouraient en moyenne ; mais aujourd’hui, les gens vivent jusqu’à 80 ou 90 ans. Cela a des conséquences radicalement différentes sur les plans social et individuel. 

dimanche 1 mars 2020

À QUOI SERT UNE ASSOCIATION DE SECTEUR ? De quelques questions d’héritage...







À QUOI SERT UNE ASSOCIATION DE SECTEUR ? De quelques questions d’héritage...

Guillaume Simon


ERES | « Chimères »

2019/2 N° 95 | pages 65 à 75

ISSN 0986-6035 ISBN 9782749264080

Article disponible en ligne à l'adresse : https://www.cairn.info/revue-chimeres-2019-2-page-65.htm 

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À quoi sert une association de secteur ? À question si large toutes les réponses bien entendu sont possibles puisqu’aussi bien « Une » association de secteur, ça n’existe pas. Chaque association de secteur sert à ce dont son secteur d’attachement lui a trouvé d’utilité pour son propre fonctionnement. Pas de mystère à cette diversité, simple conséquence de la souplesse et de la créativité autorisées par le cadre associatif depuis la loi de 1901, qui lui permet à chaque fois d’être adapté au plus près des circonstances locales.

En revanche, cette diversité est certes problématique pour répondre à notre question. A quoi sert une association de secteur ? De ne pouvoir lui trouver de réponse univoque, devons nous pour autant renoncer à la poser? Non si l’on en croit Albert Einstein pour qui « formuler un problème est souvent plus essentiel que d’en donner une solution, laquelle peut-être une affaire d’habileté mathématique ou expérimentale. Faire naître de nouvelles questions (...), envisager de vieux problèmes sous un angle nouveau, cela demande une imagination créatrice et marque un réel progrès dans la science. »1
Et en matière de « vieux problèmes » quoi de mieux qu’une question d’héritage ? Comme son nom l’indique, une association de secteur se situe au confluent de deux héritages. D’une part celui de la psycho- thérapie institutionnelle qui a théorisé l’intérêt d’une association au

1.Einstein, Infeld, L’évolution des idées en physique. Champs Flammarion p.89
GUILLAUME SIMON
CHIMÈRES 65

sein d’un dispositif de soins (le club thérapeutique). D’autre part celui de l’histoire de la politique de secteur.

Théâtre : La vie d’une infirmière en hôpital psychiatrique, mise en scène à Paris

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La vie d’une infirmière, à l’étroit entre les murs de l’hôpital psychiatrique, et son envol vers une autre vie est mise en scène à Paris, dans un petit théâtre montmartrois.
Théâtre : La vie d'une infirmière en hôpital psychiatrique, mise en scène à Paris
« Quand je vois passer les gens, tous les gens dans la rue, un par un ou en foule, je les vois avec leur cage individuelle, leurs barreaux portatifs. C’est un ballet lugubre et triste. Il n’y a que les enfants qui n’en ont pas. »

Sur la scène, une comédienne s’habille, se déshabille, change de personnage à un rythme effréné. Elle se présente comme enfermée et on pourrait d’abord la croire patiente internée, mais non, c’est l’infirmière d’un service de psychiatrie.

Prune Lichtle incarne Anna, protagoniste du roman Le journal fou d’une infirmière, publié pour la première fois en 1975. L’auteure de l’ouvrage, Anne-Xavier Albertini, a en effet exercé 10 ans les soins infirmiers en hôpital psychiatrique, à La Timone (Marseille), avant de devenir journaliste puis écrivain.

Netflix lance la série Sigmund Freud, le père de la psychanalyse


20 février 2020

Netflix lance la série Sigmund Freud, le père de la psychanalyse | .
Netflix prépare le lancement de sa nouvelle série sur le père de la psychanalyse, Sigmund Freud la série de huit chapitres aura le titre “Freud”.
L’intrigue mettra en vedette drame et suspense et vous pouvez déchiffrer comment il a réussi à réaliser sa propre théorie de la psychanalyse.

Marseille : expérimenter la radio pour troquer sons contre maux

Mondial à Pétanque La Marseillaise



  • Écrit par   
  • vendredi 28 février 2020
  • Après quelques rappels d’usage sur l’utilisation du matériel de captation sonore, les participants de l’atelier s’apprêtent à partir à la chasse aux sons. PHOTO b.g.

  • Après quelques rappels d’usage sur l’utilisation du matériel de captation sonore, les participants de l’atelier s’apprêtent à partir à la chasse aux sons. PHOTO b.g.

  • Développé depuis 2015 par l’association Euphonia située à la Friche Belle de Mai, le projet « Radio-là » propose un atelier d’expression et de diffusion radiophonique auprès d’usagers de la psychiatrie.



    C’est au studio de Radio Grenouille, à la Friche Belle de Mai, que les participants du projet Radio-là se donnent rendez-vous chaque mercredi après-midi pour leur atelier radiophonique hebdomadaire. Parmi eux, des usagers de la psychiatrie, des soignants et des résidents de la radio associative marseillaise qui encadrent l’atelier. Tout ce petit monde n’a qu’un étage à descendre pour se retrouver au studio Euphonia, lieu de création sonore et de résidences artistiques. L’idée fondatrice de l’atelier Radio-là s’inspire du projet du psychologue Alfredo Olivera, qui a lancé en 1991 Radio la Colifata, animée par les patients d’un hôpital psychiatrique de Buenos-Aires. Pour Nelly Flecher, créatrice de Radio-là, si le projet se destine aussi à l’autre qui souffre, il n’en est pas moins un atelier radiophonique « qui s’adresse à des singularités, comme pour n’importe quel public : être ensemble pour faire ensemble ». Véritable laboratoire de création sonore, le travail mené est co-construit de bout en bout, afin d’élaborer un objet radio sous forme d’émission, traitant de thématiques en lien avec la psychiatrie.