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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 12 février 2020

Journal d'un nouveau né

SÉRIE   DOCUMENTAIRES

5 ÉPISODES DISPONIBLES


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Un bébé va naître. Nous allons suivre son histoire, au fil des mois, comme un journal: petites choses du quotidien et grandes interrogations se confrontent.

TOUS LES ÉPISODES
28 MIN
LE 07/01/2020
Un bébé va naître. Nous allons suivre son histoire, au fil des mois, comme un journal: petites choses du quotidien et grandes interrogations se confrontent....
28 MIN
LE 11/02/2020
Marius a sept semaines. Laure et Jérôme racontent sa naissance et les jours qui ont suivi, avec toutes les premières fois : premier regard, premier bain,...

Malaise dans la civilisation

Mis en ligne le 14/01/2020

Le printemps arabe, ça se passe aussi dans les têtes ? C'est l'une des questions que pose Un divan à Tunis, film drôle et touchant de Manele Labidi, dans lequel Golshifteh Farahani incarne une psychanalyste face à des patients loin de connaître Freud sur le bout des doigts.

Publié dans

136
Février 2020
Il est suspendu au seuil, dans un cadre, le cigare au bout des doigts, un chapeau oriental sur la tête : Freud, un barbu juif cloué comme une présence ironique et bienveillante dans ce cabinet improvisé de la banlieue de Tunis. Selma, 35 ans, s’y installe afin d’exercer la psychanalyse, après avoir quitté Paris pour rejoindre le pays, au lendemain de la révolution. Dans Un divan à Tunis, la réalisatrice franco-tunisienne Manele Labidi s’étonne et s’amuse d’un peuple rendu « tout d’un coup bavard après des décennies de dictature », suite à l’évincement de Ben Ali en janvier 2011. Conçu comme une fable néoréaliste, mêlant la chronique sociale et l’humour, ce premier long métrage s’inscrit dans la veine des comédies italiennes des années 1960. Golshifteh Farahani (photo) y interprète Selma, aux prises avec la défiance et les malentendus d’une population pas vraiment rompue aux usages du divan. « On a du mal à parler, c’est une question de confort », dit ainsi l’un des personnages de ce film à sketchs. Dieu, « rien d’autre qu’un père exalté » pour Freud (Totem et Tabou, 1913), a encore ici sa place, et il faut bien composer avec cette « illusion ».

A Paris, l’impuissance des pouvoirs publics face aux violences entre mineurs

Un adolescent de 14 ans est mort le 30 janvier à la suite d’un coup de couteau. Son agresseur présumé avait le même âge.
Par   Publié le 07 février 2020 

Le long du canal Saint-Martin dans le 10e arrondissement de Paris, en février 2018.
Le long du canal Saint-Martin dans le 10e arrondissement de Paris, en février 2018. CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP
La trop brève existence de Wally s’est achevée sur un coin de trottoir, à un carrefour du 10arrondissement de Paris, mercredi 29 janvier. A mi-chemin entre le canal Saint-Martin et la place du Colonel-Fabien, la rue Juliette-Dodu croise celle de la Grange-aux-Belles, formant une placette, encadrée par quelques troquets tout sauf branchés et un magasin bio. Frappé d’un coup de couteau dans la cuisse, l’adolescent s’est vidé de son sang sur le bitume, malgré l’aide des passants et des secours. Il est décédé le lendemain à l’hôpital Lariboisière.
Son meurtrier présumé, rapidement identifié par des bandes-vidéo, avait le même âge que lui : 14 ans. Il a été mis en examen pour « homicide volontaire, violences volontaires ayant entraîné une incapacité supérieure à huit jours et association de malfaiteurs », précise-t-on au parquet de Paris. Placé en détention provisoire, cet adolescent, connu pour des problèmes récurrents qui lui ont valu d’être exclu de trois collèges parisiens, risque jusqu’à trente ans de réclusion. Une information judiciaire a été ouverte pour retrouver d’éventuels coauteurs.

Dans une tribune, le collectif Handicaps s’émeut des inégalités de traitement des personnes handicapées

De son côté, la secrétaire d’Etat Sophie Cluzel défend auprès du « JDD » la méthode du gouvernement, qui selon elle « porte ses fruits ».
Le Monde avec AFP Publié le 09 février 2020
Le collectif Handicaps, qui regroupe 47 associations, estime urgent de « taper du poing sur la table » face aux inégalités de traitement que subissent les personnes handicapées. Dans une tribune publiée par Le Journal du dimanche (Le JDD) le 9 février, avant la conférence nationale du handicap présidée mardi par Emmanuel Macron, il liste quelques-unes des difficultés rencontrées.
« Chaque jour, des enfants ne peuvent accéder à une école, des travailleurs doivent quitter leur entreprise car les logiciels utilisés ne sont pas adaptés, des personnes ne peuvent aller où elles veulent en raison de multiples obstacles », écrit le collectif Handicaps. Pour lui, « il est temps de taper du poing sur la table et d’affirmer qu’il n’est plus possible de ne pas appliquer la loi, de connaître une telle inégalité de traitement selon les territoires ».
« Il est temps de mobiliser l’ensemble des acteurs (départements, administrations, entreprises, architectes, enseignants…) et de sortir d’un débat d’experts pour exposer au grand jour les discriminations dont sont victimes chaque jour les personnes en situation de handicap et faire comprendre que ce n’est plus acceptable », insiste le texte.
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EXCLUSIF. Assistants sexuels pour les personnes handicapées : le gouvernement rouvre le débat

Logo leJDD.fr
le 8 février 2020

La secrétaire d'Etat Sophie Cluzel saisit le Comité national d'éthique au sujet du droit aux relations intimes, dont sont souvent privées les personnes handicapées.

Extraits de la lettre envoyée samedi par la secrétaire d'Etat Sophie Cluzel au président du Comité consultatif national d'éthique.
Extraits de la lettre envoyée samedi par la secrétaire d'Etat Sophie Cluzel au président du Comité consultatif national d'éthique. (DR)

C'est un tabou encore bien ancré dans la société, mais que le gouvernement a pris le parti d'aborder franchement. Dans une lettre adressée samedi à Jean-François Delfraissy, président du Comité consultatif national d'éthique (CCNE), Sophie Cluzel lui demande de se pencher, à nouveau, sur la question des droits sexuels des handicapés. "Force est de constater que certains de nos concitoyens, parce qu'ils sont en situation de handicap, en sont privés, pour certains à vie. Sans aucune solution adaptée, ils sont condamnés à vivre dans une abstinence non choisie", écrit la secrétaire d'État.


"Ici on fait de la haute couture en équipe !"

03.02.20

Une unité de soins palliatifs n’est pas vraiment un service comme les autres. Au CH d’Argenteuil, les soignants soulignent l’importance de l’écoute bienveillante dans l’intérêt des patients. Des bénévoles viennent notamment pour cela : combler la solitude et "apporter de l’oxygène". Un travail d’équipe indispensable pour un accompagnement optimal car dans fin de vie il y a toujours "vie".
"Ici on fait de la haute couture en équipe !"
A l’unité de soins palliatifs d’Argenteuil, la cohésion de l’équipe (comprenant des professionnels de santé comme de bénévoles) permet une prise en charge individualisée.
Chaque cas est singulier et très complexe. Il n’y a pas de généralité, ici on fait du surmesure ensemble, explique Anne de la Tour, Chef de service Soins Palliatifs et Douleurs Chroniques au CH d’Argenteuil.  Une cohésion des professionnels qui permet d’accompagner au mieux les patients. Dans cet établissement, l’équipe en question comprend 7 infirmiers, 5 aides-soignants, 10 ASH et aussi… 2 bénévoles. Si la plupart des personnels sont spécifiquement formés via un DU en soins palliatifs c’est le cas de 90% du personnel infirmier et un peu moins en ce qui concerne les AS, renseigne Dominique Cers, cadre de santé de l’unité, c’est aussi le cas de ses non-soignants qui, néanmoins, apportent leur pierre à l’édifice. Le but : accompagner les patients dans leurs derniers moments le mieux possible. Jamais je n’aurais pu diriger un service soins palliatifs sans bénévoles, cela aurait été contraire à mon éthique professionnelle. Ils sont indispensables. Actuellement, ils sont deux mais il en faudrait 10, 15…, affirme Anne de la Tour. 

Série "H24" : la communauté infirmière déterre la HACHE de guerre !

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Elles devaient être quatre infirmières dans le vent... mais le vent, fort, elles le prennent en pleine face par les "vraies infirmières" qui, après les avoir regardé évoluer dans la série H24, diffusée sur TF1 le 3 février, crient au scandale, choquées, outrées, révoltées que de telles images puissent illustrer leur métier aux yeux du grand public. Leurs commentaires en attestent, cette série constitue une véritable honte pour la profession infirmière.
série H24
Elles devaient être quatre infirmières dans le vent... mais le vent, fort, elles le prennent en pleine face par les "vraies infirmières" !
"H24" : une nouvelle série "infirmière" qui débarque sur TF1… Nous vous l’annoncions très récemment avec les inquiétudes d’usage : quelle image de la profession infirmière allait donc se dégager ? Le mélange des genres annoncé - professionnel et personnel – n’allait-il pas tirer, une fois encore, vers une caricature du métier comme on l'a trop souvent observé notamment avec la série Nina dont la 5e saison a été diffusée sur France 2 en novembre 2019.
On apprend que par "souci de réalisme", H24, adaptation du format finlandais à succès «Nurses - Syke» a été tournée dans une aile désaffectée d’un véritable hôpital, l’intercommunal Robert Ballanger à Aulnay-sous-Bois, et que la production a aussi fait appel au personnel soignant des urgences de l’hôpital Ballanger, qui fait office de figurants. Voilà pour le décor. La version finlandaise est très différente de la nôtre car la culture et la vision de la médecine diffèrent largement entre nos deux pays. Ils ont également une façon de traiter les choses de manière plus brute, plus anglosaxone. Nous avons mis plus de formes pour raconter les histoires explique le producteur exécutif de la série, Richard Allieu. Pour entrer dans la peau de leur personnage, on apprend également que Barbara Cabrita, qui joue l'une des infirmières, a suivi un stage de plusieurs jours aux urgences. Un exercice auquel s'est aussi pliée Anne Parillaud qui incarne l'infirmière en chef du service des urgences... Quant à Frédérique Bel, l'infirmière Florence à l'écran, elle souligne ceci : il y a bien sûr le côté soap, mais l’enjeu de la série est de mettre en avant le rôle essentiel des infirmières dans nos hôpitaux.
Devant ces belles paroles, il nous fallait le vérifier au plus vite. Sur nos réseaux sociaux, nous avons donc demandé à la communauté infirmière de réagir suite aux deux premiers épisodes. Le « déluge » de commentaires ne s’est pas fait attendre : en moins de 24 heures, plus de 600 sur la page facebook d’Infirmiers.com, près de 50 sur notre page « cadre de santé » et près de 100 sur notre page dédiée aux infirmiers libéraux  alors que la série ne se passe qu’à l’hôpital…
L’unanimité est au rendez-vous : cette série est une honte pour la profession, apportant discrédit tant en terme de profils choisis des personnages, caricaturaux et irréalistes, que sur leurs compétences montrées à l’écran avec d'énormes erreurs techniques !
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Engager davantage d'infirmiers ferait économiser plus de 350 millions

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Publié le 11 février 2020

SUISSE

Plus de 38'000 lits sont disponibles dans les hôpitaux helvétiques.
Engager davantage d'infirmiers ferait économiser plus de 350 millions par an, selon une étude Le 12h30 / 2 min. / samedi à 12:30
Augmenter la proportion de personnel infirmier dans les hôpitaux permettrait notamment de faire baisser la durée des hospitalisations. Une économie de plus de 350 millions de francs par an serait ainsi possible. Telle est la conclusion d'une étude publiée samedi par l'Association suisse des infirmiers et infirmières (ASI).
Dans les hôpitaux, si on augmente à 80% la proportion d'infirmières et infirmiers dans les équipes de soins, la masse salariale augmentera peut-être de quelques millions, mais 357 millions de francs pourraient être économisés, souligne l'ASI, qui a commandé cette étude réalisée par des chercheurs des Universités de Bâle et de Berne sur la base de données collectées par l'Office fédéral de la statistique.


Cancer du cerveau : une molécule intelligente trompe et tue les cellules du glioblastome

RTFLASH 05/02/2020

Après sept ans de collaboration, une équipe de chercheurs de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) a mis au point une molécule intelligente qui pourrait prolonger considérablement la vie des patients atteints de glioblastome, un cancer du cerveau incurable et dévastateur, qui touche des personnes de tout âge, indépendamment de leurs habitudes de vie.
Selon les résultats d’une étude dirigée par la Docteure Siham Sabri et publiée dans le journal Clinical Cancer Research de l’American Association of Cancer Research, cette molécule nommée ZR2002, administrée par voie orale et capable de pénétrer la barrière hématoencéphalique, retarderait la multiplication des cellules souches du glioblastome résistantes au traitement standard offert aux patients.
Le glioblastome est un cancer qui touche 1500 Canadiens chaque année, pour qui la survie moyenne actuelle est de 15 mois suivant le diagnostic. Malheureusement, le traitement standard, qui a très peu évolué depuis une quinzaine d’années, n’empêche pas la tumeur de récidiver.
Quatre chercheurs de l’IR-CUSM et co-auteurs de l’étude, Siham Sabri, auteure principale ; Bertrand Jean-Claude, directeur de la plate-forme de découverte de médicaments ; Docteur Janusz Rak, titulaire de la chaire Jack Cole en hématologie-oncologie pédiatrique à l’université McGill ; et Docteur Bassam Abdulkarim, radio-oncologue.
« Les cellules souches du glioblastome, extrêmement agressives et fortement résistantes au traitement standard de radiothérapie et de chimiothérapie temodal®, seraient à l’origine de la récidive de la tumeur. Elles ont la capacité de se réparer lorsqu’on les attaque avec ce traitement », explique Bertrand Jean-Claude, co-auteur de l’étude et chercheur senior à l’IR-CUSM au sein du Programme de recherche en désordres métaboliques et leurs complications.

A l’hôpital Sainte-Anne, un climat «irrespirable» entre psychiatres

Par Eric Favereau — 
Dans l’enceinte de l’hôpital Sainte-Anne, à Paris, en septembre 2018.
Dans l’enceinte de l’hôpital Sainte-Anne, à Paris, en septembre 2018. Photo Cyril Zannettacci. VU


Dans ce temple parisien de la psychiatrie française, de virulents différends mettent l’équipe en souffrance, sur fond de domination des neurosciences.

«C’est une ambiance de terreur, lâche un historique de l’hôpital Sainte-Anne. Mais surtout vous ne me citez pas.» Que se passe-t-il dans cet éminent établissement de la psychiatrie française, qui depuis quelques années regroupe également d’autres hôpitaux de la région parisienne pour en faire ce que l’on appelle aujourd’hui un GHU (groupe hospitalier universitaire) ? Silence. Il n’y a rien à voir.

Guerres

Un lourd climat s’est installé dans le vaste périmètre de Sainte-Anne (XIVe arrondissement de Paris), entre les jardins, les pavillons historiques et le bâtiment des neurosciences. Dans ce lieu où la parole est censée être valorisée, pas une personne ne veut parler. Le directeur du centre hospitalier, Jean-Luc Chassaniol, pourtant présent depuis près de vingt ans, s’énerve : «Non, je n’en ai rien à foutre de Libération.» D’anciens membres éminents de la Commission médicale d’établissement (CME, la plus haute instance) confirment cet air du temps «irrespirable». Plus déroutant, les voilà comme des enfants perdant toute distance. Et ne voulant surtout pas que leur nom apparaisse. Un ancien chef de secteur, psychiatre de haut vol, a beau avoir été mis sur la touche, il se retranche : «Je ne peux pas participer à cet entretien, désolé.»

lundi 10 février 2020

AVC : Récupérer par la pensée

RTFLASH  05/02/2020

Tous les ans, en France, quelque 140 000 personnes sont victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC), une obstruction ou une rupture d’un vaisseau sanguin dans le cerveau. 31 000 en décèderont. Pour les rescapés, les séquelles peuvent être importantes : hémiplégie, hémiparésie, troubles cognitifs, troubles de l’équilibre…
Les AVC sont la première cause de handicap chez l’adulte. L’enjeu de la récupération de la motricité ? Restaurer la circulation des informations entre le cerveau et les membres. Longtemps, la rééducation a consisté à favoriser la récupération motrice en mobilisant les membres et en faisant manipuler différents objets, avec un succès limité.
Depuis les années 2000, une révolution technologique est apparue – ouvrant de nouvelles perspectives pour la rééducation : l’imagerie par résonance magnétique (IRM). Elle permet d’observer l’intérieur du cerveau en deux ou trois dimensions et de révéler des informations jusque-là invisibles avec des techniques d’imagerie traditionnelles. En d’autres termes : les médecins ont désormais accès à ce qui se passe dans le cerveau des patients en temps réel lors d’une tâche.