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jeudi 6 février 2020

Nouveau coronavirus À quoi servent vraiment les masques chirurgicaux ?

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Publié le : 01/02/2020 

L’annonce d’une épidémie provoquée par un nouveau coronavirus venu de Chine a provoqué une ruée vers les masques chirurgicaux, en pharmacie et sur Internet. Influencés par des informations contradictoires, les acheteurs espèrent se protéger de l’infection. Ce n’est pourtant pas la mesure de prévention la plus efficace.

Les pharmacies des grandes villes disent avoir été dévalisées et les prix s’envolent sur les sites de e-commerce comme Amazon. Les masques chirurgicaux sont au cœur de toutes les attentions depuis l’annonce d’une épidémie causée par une nouvelle souche de coronavirus (nCOV) venue de Chine. Les acheteurs sont des personnes en bonne santé qui voyagent vers  la Chine, ses pays voisins, ou simplement des inquiets restant en métropole. Mais ces masques sont-ils vraiment utiles ? La question mérite une réponse nuancée selon la situation.

LORSQU’ON NE PRÉSENTE PAS DE SYMPTÔMES : INUTILE POUR SE PROTÉGER

Les différentes agences sanitaires présentent un front unanime. Le port d’un masque de protection est inutile, même chez les personnes à haut risque de complications. En effet, plusieurs essais cliniques ont été menés. Ils n’ont pas réussi à démontrer l’efficacité des masques chirurgicaux, portés par les professionnels de santé lors des soins ou des opérations. Les tests effectués avec les modèles plus sophistiqués (FFP), équipés d’un dispositif de filtration et couvrant le bas du visage, ont aussi échoué. De fait, les infections respiratoires ne se propagent pas uniquement par les gouttelettes de salive, mais aussi par les mains, ce qui rend ces masques insuffisants, face à un coronavirus comme face à une grippe saisonnière.

RSE, la (bonne) conscience des entreprises

Par :MYRIAM MASCARELLO Publié le : 
Le scandale des diesels truqués chez Volkswagen, l'effondrement de l’usine textile Rana Plaza au Bangladesh… L'histoire de la mondialisation est pavée de drames et de scandales. Lorsqu'elles ne sont pas emportées par le tsunami, les entreprises tentent d'éviter les risques, de protéger leur réputation. Comment ? En mesurant leurs impacts sur la société et l'environnement. C'est ce qu'on appelle la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Une sorte de "psychothérapie" que les entreprises norvégiennes pratiquent intensément.

Le temps du deuil, des vécus à durée indéterminée

Par Pauline Petit   04/02/2020 

Le récent tollé provoqué par le refus du gouvernement d'allonger le congé des parents endeuillés, vient rappeler, s’il en était besoin, à quel point la question de la durée du deuil est sensible. Comment percevons-nous sa temporalité ? Combien de temps faut-il pour “réparer les vivants” ?
Neuf Français sur dix vivent, ou ont vécu, un deuil qui les a particulièrement affectés, d'après une étude du Credoc publiée en 2019.
Neuf Français sur dix vivent, ou ont vécu, un deuil qui les a particulièrement affectés, d'après une étude du Credoc publiée en 2019. Crédits : Yin Yang - Getty
Choc, démarches administratives, organisation des obsèques et surtout, une immense peine… Combien de temps dure le deuil ? Cette question s’est récemment immiscée dans l’actualité. Jeudi 30 janvier, l’Assemblée nationale se penchait sur la proposition du député UDI-Agir Guy Bricout d’amender l'article du Code du travail fixant la durée du congé accordé par les entreprises en cas de décès d'un enfant. Estimant que l’actuelle parenthèse de cinq jours proposée n’était pas suffisante pour “reprendre pied”, le député proposait de la fixer à douze jours :  "Six jours pour s’occuper des obsèques, la tête dans le malheur, et six autres pour tâcher de reprendre un peu son souffle et penser à l’avenir.”

Des médicaments personnalisés contre les maladies rares

THE ECONOMIST (LONDRES)  





Résultat de recherche d'images pour "THE ECONOMIST (LONDRES) Cette année, un père de famille américain va utiliser la thérapie antisens pour sauver la vie de sa petite fille, atteinte d’une maladie génétique rare. Une solution qui pourrait être amenée à se développer. Un article à retrouver dans notre nouveau hors-série Le Monde en 2020. En juillet 2019, Rohan Seth poste sur Twitter un message poignant dans lequel il explique que sa petite fille de six mois, Lydia, est née avec une mutation génétique aléatoire. On lui fait savoir qu’elle souffrira toute sa vie et qu’elle ne pourra jamais parler, ni s’asseoir, ni marcher, pas même à quatre pattes. Il n’y a rien à faire, disent les médecins. Mais Rohan Seth annonce qu’il a l’intention de recourir à la technique de l’“oligonucléotide antisens” (ASO) pour créer un médicament entièrement personnalisé pour sa petite fille. Chaque être humain possède dans son génome environ six milliards de “briques d’ADN”. Il suffit qu’une seule de ces briques soit altérée pour causer des maladies terribles. On recense environ 10 000 maladies génétiques à ce jour. Si de telles anomalies génétiques sont rares, elles n’en concernent pas moins plusieurs dizaines de millions de personnes à travers le monde. Seules les maladies génétiques les plus courantes, comme la mucoviscidose, l’hémophilie et la drépanocytose retiennent l’attention des groupes pharmaceutiques. Les maladies très rares, comme celle dont souffre Lydia, ne les intéressent pas. La thérapie antisens La technique de l’ASO consiste à modifier le message envoyé par l’ADN. Lorsque l’anomalie génétique est connue, il est possible de synthétiser une molécule nucléotidique qui se fixera au message avec pour effet de désactiver le gène défectueux. Le premier médicament ASO approuvé par la FDA [l’agence de santé américaine] était le Fomivirsen, pour traiter la rétinite à cytomégalovirus, une infection oculaire, en 1998. Depuis, la technique a été reprise dans d’autres médicaments homologués par la FDA. Les molécules ASO peuvent être mises au point et synthétisées rapidement, ce qui réduit à quelques mois la durée de création des traitements. C’est précisément ce que Timothy Yu, de l’hôpital pédiatrique de Boston, a fait en 2018 pour une fillette atteinte de la maladie de Batten – une maladie neurodégénérative rare et mortelle causée par l’accumulation de protéines et de lipides dans le cerveau. Moins d’un an après le diagnostic, Timothy Yu avait mis au point un traitement sur mesure pour intervenir sur la mutation génétique dont souffrait la fillette. Et le traitement en question semble obtenir d’excellents résultats. Si la FDA oblige les groupes pharmaceutiques à tester au préalable leurs nouveaux médicaments sur un groupe de patients pendant plusieurs années, il semblerait qu’elle soit disposée à donner son imprimatur à ces traitements personnalisés, étant donné qu’il n’existe pas d’autre option et que les chances de rémission sont très limitées sans eux. Dans les essais cliniques, le nombre de patients est désigné par la lettre “N”, d’où le nom donné à ces médicaments personnalisés, [en anglais] “N-of-1”. Cinq autres essais cliniques en cours “On n’a pas besoin de plusieurs années, quelques mois suffisent”, se félicite Rohan Seth. En 2020, sur le site savelydia.com, on pourra ainsi suivre les progrès de la famille dans la mise au point du nouveau médicament et son administration à Lydia. La famille dit s’être fixée des objectifs “réalistes” : elle n’attend pas de guérison mais espère que ce médicament améliorera grandement sa qualité de vie. Le nombre de médicaments personnalisés est appelé à s’étoffer en 2020. Au moins cinq autres essais cliniques seraient en cours. Au-delà du cas de sa fille, Rohan Seth pense aussi aux autres enfants. Dans le cadre de la mise au point du traitement, il a créé un site en accès libre – appelé le “Lydian Accelerator” – qui recensera et publiera toutes les données nécessaires à la création de médicaments personnalisés. La famille tente actuellement de réunir 2,2 millions d’euros mais espère que le coût des traitements “N-of-1” finira par être ramené à quelques centaines de milliers d’euros. Cela fait beaucoup, mais rappelons qu’un des derniers traitements de thérapie génique en date, le Zolgensma de Novartis [qui s’administre en une prise unique], coûte la bagatelle de 1,9 million d’euros. À terme, une fois que les médicaments personnalisés se seront démocratisés et auront convaincu des mécènes et des fondations, la situation pourrait devenir paradoxale : les traitements personnalisés à la demande pourraient finir en effet par revenir beaucoup moins cher que les médicaments mis au point par l’industrie pharmaceutique pour traiter un grand nombre de patients. Ces nouveaux médicaments pourraient donc bien jeter un pavé dans la mare. [Comme le dit le proverbe,] la nécessité est mère de l’invention. Natasha Loder"


Cette année, un père de famille américain va utiliser la thérapie antisens pour sauver la vie de sa petite fille, atteinte d’une maladie génétique rare. Une solution qui pourrait être amenée à se développer. Un article à retrouver dans notre nouveau hors-série Le Monde en 2020.

Clinique psychiatrique de Châtillon : le nombre d’emplois a triplé depuis l’ouverture

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 PAR ESTELLE LAUTROU   MIS EN LIGNE LE 4/02/2020 

Lors de la cérémonie des vœux annuels de la clinique, le directeur a salué « le remarquable investissement de tous les personnels
».

Il était fondamental pour l’établissement de trouver du personnel afin de fonctionner correctement. Pari tenu et gagné, même si les équipes manquent encore de bras un an et demi après l’ouverture officielle.

C
omme dans beaucoup d’autres professions, médicales comprises, pas simple de recruter quand on est collé à la Suisse.

De surcroît, « la difficulté de trouver des soignants est la même sur tout le territoire français aujourd’hui, constate Philippe Abbadi, le directeur de la clinique psychiatrique de Valserhône. C’est pareil partout, autant dans les hôpitaux, que dans les Ehpad… Les jeunes ne sont plus attirés par ces métiers. Ce sont des professions qui ne sont pas valorisées, elles fonctionnent en roulement, il faut travailler le soir… »

Santé mentale: ça coûte cher ne rien faire

Le Soleil

BRIGITTE BRETON    6 février 2020

QUEBEC

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CHRONIQUE / En santé mentale, ça coûte plus cher de ne rien faire que de donner à tous un accès aux traitements médicalement requis, dont la psychothérapie, soutient Alain Lesage, psychiatre, chercheur et professeur à l’Université de Montréal.

Si le premier ministre François Legault cherche un bon retour sur les investissements publics, son gouvernement aurait sans doute intérêt à consacrer plus de fonds en ce domaine pour mieux soutenir les personnes aux prises avec des troubles mentaux, de l’anxiété, la dépression ou des dépendances aux drogues ou à l’alcool.


mercredi 5 février 2020

De la musique dans les chambres de soins intensifs psychiatriques

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Publié le 4 février 2020

SUISSE

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Des professionnels de la santé et de la musique mènent depuis 7 ans un projet de recherche original dans le canton de Vaud. L'idée d’Amenhotep est de proposer de la musique dans l’espace fermé des chambres de soins intensifs psychiatriques.
Quatre murs, un mobilier en mousse et une porte fermée à clé: voilà à quoi ressemblent les chambres de soins intensifs du Centre de psychiatrie du Nord vaudois, à Yverdon-les-Bains. Elles sont destinées aux patients en crise.

"Ce sont des patients qui ne parlent plus, qui sont mutiques ou alors qui sont très agités au niveau psychomoteur ou verbal", explique Alexia Stantzos, infirmière et cheffe de service à l'hôpital, dans le 19h30. "Ces chambres de soins intensifs nous permettent de réguler des situations difficiles. Ce sont des moments de crise, pour le patient et pour les soignants."