blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 13 janvier 2020

Le récit glaçant du dernier jour d'un condamné à mort

CONFÉRENCES   UNIVERSITÉ DE NANTES
MIS À JOUR LE 14/01/2020

En 1829, Victor Hugo publie "Le Dernier Jour d'un condamné" dans lequel l'homme qui va être exécuté parle de ce qu'il est en train de vivre, sans aucune intervention du narrateur. Un texte d'une force inouïe qui montre, fait sentir l'horreur et oblige le lecteur à s'interroger sur l'inhumanité.
Victor Hugo et la peine de mort
Victor Hugo et la peine de mort Crédits : Marga Frontera - Getty
Le Dernier Jour d'un Condamné, roman qui constitue sans doute le réquisitoire le plus véhément jamais prononcé contre la peine de mort. Nous ne saurons pas qui est le Condamné, nous ne saurons rien du crime qu'il a commis. Car le propos de l'auteur n'est pas d'entrer dans un débat mais d'exhiber l'horreur et l'absurdité de la situation dans laquelle se trouve n'importe quel homme à qui l'on va trancher le cou dans quelques heures. Ce roman, aux accents souvent étrangement modernes, a une telle puissance de suggestion que le lecteur finit par s'identifier au narrateur dont il partage tour à tour l'angoisse et les vaines espérances.

Concours de photos #NursingInFocus : braquer les projecteurs sur la diversité du monde des soins infirmiers pour fêter l’Année internationale du personnel infirmier et des sages-femmes

Logo
Cover

Au moment où démarre l’Année internationale du personnel infirmier et des sages-femmes, le CII, avec ses partenaires Nursing Now et Jhpiego, est heureux d’annoncer le concours de photos #NursingInFocus.
Le personnel infirmier et les sages-femmes jouent un rôle essentiel en assurant un monde plus sain pour chacun et partout. Ils sont la clé de voûte de nos objectifs communs en matière de couverture sanitaire universelle et la base de nos efforts pour étendre les services de soins de santé primaires à tous. Au fil de cette année particulière, nous souhaitons mettre en avant la vaste portée du travail assumé par les infirmières qui innovent, dirigent, soignent et nous inspirent par leur dévouement à la profession infirmière.
Ce concours vise à encourager la communauté des soins infirmiers à partager des photos qui soient source d’inspiration et célèbrent l’influence et le rayonnement des soins infirmiers. L’inscription au concours est ouverte et prendra fin le 1er mars 2020.

Démence : les troubles du langage diffèrent selon la langue maternelle



Par Chloé Savellon     Publié 12.01.2020

Les anglophones et les italophones atteints de troubles du langage liés à la démence éprouvent des difficultés d'élocution et de lecture différentes selon les caractéristiques de leur langue maternelle, montre une nouvelle étude américaine. 

Démence : les troubles du langage diffèrent selon la langue maternelle
KUNERTUS

Les langues font partie intégrante du charme et de la diversité des civilisations. Et parfois, ces différences culturelles s’illustrent jusque dans le domaine médical. Les personnes atteintes de démence ne présentent par exemple pas les mêmes symptômes s'ils ont l'anglais ou l'italien pour langue maternelle. 
Telles sont les conclusions d'une étude parue dans Neurology et réalisée par des scientifiques de l’université de Californie à San Francisco (États-Unis), sur 20 patients anglophones et 18 patients italophones. Tous étaient atteints de d'aphasie primaire progressive, un trouble neurodégénératif caractérisé par une difficulté à produire ou à prononcer des mots et souvent associé à la maladie d’Alzheimer.

HIKIKOMORI : Mieux détecter et traiter cet isolement social extrême

Accueil
santé log

Actualité publiée le 12 janvier 2020



Le hikikomori, c’est une durée d'isolement social continu d'au moins 6 mois
A la fin des années 90, se développait au Japon, une forme de retrait social sévère et prolongé, observé en particulier et de manière surprenante chez les adolescents en transition vers l'âge adulte. Cette forme d’isolement, nommée «hikikomori», est passée ces dernières années d'un problème spécifique au Japon à un phénomène d’ampleur mondiale, avec des implications sur la santé. Des données plus nombreuses sont publiées dans la littérature, dans des études épidémiologiques et des séries de cas cliniques. Cette équipe de l’Oregon Health & Science University (OSHU) tente aujourd'hui de mieux préciser le tableau clinique de la « maladie » et de sensibiliser les médecins à sa détection.


4 LIVRES POUR TORDRE LE COU AU MYTHE DE LA NYMPHETTE par Elia Manuzio

 Résultat de recherche d'images pour "glamour logo"
Publié le Jeudi 9 Janvier 2020

Entre la mort fin décembre de l’actrice Sue Lyon - la Lolita de Kubrick - et la sortie du livre "Le consentement" (éd.Grasset) de Vanessa Springora, le mot "nymphette" est sur toutes les lèvres. Une sémantique dangereuse pour les victimes de pédophiles.

Qui croit-on duper quand on argue qu’une jeune fille de 12, 13, 14 ans "ne faisait pas son âge", "était consentante", "l’a cherché" ? Ce mythe, c’est celui de la nymphette, une "très jeune fille, à l’air faussement candide et aux manières plus ou moins aguichantes" (Larousse), popularisé par Lolita, le personnage inventé par Nabokov en 1955. Etre "séduit" édulcore commodément atteintes sexuelles et agressions pédophiles. Sauf que, comme le soulignait déjà Nabokov sur le plateau d’Apostrophes en 1975, une nymphette, ça n’existe pas, c’est juste une jeune fille dont on va abuser. "Lolita n’est pas une jeune fille perverse. C’est une pauvre enfant que l’on débauche et dont les sens ne s’éveillent jamais sous les caresses de l’immonde M. Humbert" rappelait l’auteur à Bernard Pivot.

[...]


  





Les URPS s'opposent à la « délégation du diagnostic » à des non-médecins

Stéphane Lancelot
| 14.01.2020
Pharmacie
GARO/PHANIE

Quelques jours après qu’Agnès Buzyn a indiqué à l’Assemblée nationale que la « prescription » en pharmacie pour les cystites et les douleurs de la gorge aiguës chez l’adulte devrait entrer en vigueur au printemps, la Conférence nationale des URPS-ML s’élève « fortement » contre la « déviance des protocoles de coopérations ».

dimanche 12 janvier 2020

Matzneff : « Pourquoi un pédophile sans talent a-t-il été publié et encensé ? », par Elisabeth Roudinesco



Résultat de recherche d'images pour "Matzneff : « Pourquoi un pédophile sans talent a-t-il été publié et encensé ? », par Elisabeth Roudinesco"

TRIBUNE. Après la parution du « Consentement » de Vanessa Springora, l’historienne et psychanalyste revient sur les errements du milieu littéraire, les défaillances de la justice et le politiquement correct.

Par Elisabeth Roudinesco  Publié le 10 janvier 2020 

Cette tribune, parue en version électronique dans l’OBS,  sera publiée en version papier un peu plus tard. 

Disons-le sans détour, l’affaire Matzneff aura permis de redécouvrir combien l’œuvre de cet écrivain est d’une pauvreté littéraire affligeante, raison pour laquelle elle est tombée en désuétude. Celui qui se prend encore pour un génie à la mesure de Nabokov, Casanova ou Oscar Wilde n’est en réalité qu’un auteur dont le style serait un mixte d’« Intimité »-« Nous deux » et d’odes à des petites culottes façon Pigalle années cinquante : « Au Robinson’s j’étais seul et mélancolique, les jeunes personnes qui me faisaient des clins d’œil étant toutes, filles et garçons, des petites putes de la pire espèce, assurément vérolées, peu appétissantes » (extraits d’un excellent dossier sur la pédophilie, critique contre Matzneff, dans « Le Nouvel Observateur » du 11 nov. 1993). Et encore : « Il m’arrive d’avoir jusqu’à quatre gamins – âgés de 8 à 14 ans – dans mon lit en même temps, et de me livrer avec eux aux ébats les plus exquis. » (« Un galop d’enfer », 1985).



Accuser la prétendue « pensée 68 » : le faux procès
Mais pourquoi donc cette piètre littérature a-t-elle été publiée chez les meilleurs éditeurs et célébrée parce qu’elle aurait servi « avec éclat la cause de la langue française », comme le disait Jean d’Ormesson en 1994, suivi d’ailleurs par bon nombre d’écrivains dont les noms s’étalent aujourd’hui dans la presse ? C’est bien contre de tels errements que j’avais approuvé, il y a trente ans, l’intervention de Denise Bombardier sur le plateau d’Apostrophes, le 2 mars 1990. Ce jour-là, elle avait su appeler un chat un chat : Matzneff passait enfin du statut d’écrivain à celui de pédophile, terme qui ne figure d’ailleurs pas dans les textes de loi mais qui avait été utilisé par le savoir psychiatrique, depuis la fin du XIXème, pour désigner une perversion majeure : attirance sexuelle d’un adulte pour des enfants pré-pubères ou au début de leur puberté. Le pédophile était alors assimilé à trois autres figures maudites : le pédéraste, l’inverti, le sodomite, c’est-dire l’homosexuel.

«La révolution du plaisir féminin, c’est aujourd’hui qu’elle se déploie»

Le Temps - Site média Suisse

   Publié samedi 11 janvier 2020




Un clitoris tagué au détour d’un mur, des podcasts, des films, des ateliers de découverte du corps, des artistes, photographes, chanteuses comme le trio L.E.J clamant tout haut «j’ai la dalle»: le plaisir féminin ne se cache plus. Voire il se revendique, après de longues années silencieuses

En 2020, sous nos latitudes hyperconnectées, on ne peut plus dire qu’on ne sait pas à quoi ressemble un clitoris. On ne peut plus dire que l’orgasme féminin est un mystère. On ne peut plus dire que le sexe n’intéresse pas vraiment les femmes. Depuis deux ans, les productions culturelles et éducatives se multiplient pour parler d’un thème resté longtemps muré dans le silence.
Les vingt-quatre derniers mois ont vu éclore des projets retentissants à l’instar du documentaire Female Pleasure de la Suissesse Barbara Miller, ovationné au dernier Festival de Locarno, qui revient sur l’émancipation sexuelle de cinq femmes d’origines et de confessions différentes. Broyant les stéréotypes sur l’orgasme féminin, le compte Instagram «TasJoui» lancé en 2018 est suivi par près d’un demi-million de personnes; des associations comme Clitorismoi en Suisse, des livres ou des sites à l’instar de Pussypedia.net se donnent pour mission de démystifier le plaisir féminin, comblant un manque laissé par une éducation sexuelle absente ou lacunaire.
La jouissance des femmes est désormais chose publique, si bien que tout un chacun s’en saisit autant que les acteurs et actrices culturels, médiatiques, voire politiques: en réponse à la conseillère d’Etat Marianne Maret qui avait déclaré en novembre: «Comme toute femme au foyer qui s’ennuie, j’ai rendu la maison impeccable!», la députée socialiste Sarah Constantin écrivait sur Facebook: «Comme toutes les femmes au foyer qui s’ennuient, je me masturbe.» La troisième décennie des années 2000 est-elle en train de s’inscrire comme celle d’une nouvelle révolution pour les femmes, celle du droit à prendre du plaisir, et à le clamer?

La «traversée du désert» depuis 1980

Si l’on convoque les années 1970, celles qui ont vu se déployer le mouvement féministe dit de la deuxième vague, on retrouve pourtant des initiatives qui ressemblent furieusement à certaines que l’on qualifie de «nouvelles» aujourd’hui. Le Collectif de Boston, un groupe de 12 femmes constitué lors d’une conférence du Mouvement américain pour la libération des femmes (Women’s Liberation Movement), édite en 1969 un ouvrage regroupant toutes ses connaissances acquises au fil de témoignages, groupes de parole, entretiens avec des spécialistes, au sujet des femmes et de leurs corps. Intitulé Our Bodies, Ourselves, le «guide» fait un tabac aux Etats-Unis et sera traduit et/ou adapté dans une trentaine de langues, dont le français en 1977. Il est désormais épuisé, oublié, et n’a pas été révisé jusqu’à ce que l’année dernière, un collectif d’autrices françaises baptisé «Notre corps, nous-mêmes» se constitue pour l’actualiser. Il sortira aux éditions indépendantes Hors d’atteinte en février 2020.
Tout se passe comme si les discussions autour de la sexualité féminine s’étaient évaporées après le combat pour le droit à disposer de son corps, notamment pour l’avortement et la contraception, que Maïa Mazaurette, journaliste, chroniqueuse dans nos pages et autrice – entre autres* – de La Revanche du clitoris, ne s’explique pas. «J’aimerais bien qu’on fasse un jour l’archéologie de cette traversée du désert: comment se fait-il que pendant trente ans, ma génération (les enfants de soixante-huitards) ait lâché sur un point aussi fondamental? J’ai été soulagée de voir les millennials et la génération Z [les 30 à 40 ans et les 15 à 24 ans aujourd’hui, ndlr] s’emparer de ce sujet […] Cependant, cela nous rappelle qu’un combat tombe vite aux oubliettes et que chaque génération doit le poursuivre.»

Fin de vie : « Je n’avais pas prévu qu’aider ma mère à mourir chez elle serait une épreuve si solitaire »

Par   Publié le 10 janvier 2020







Ma mère est morte dans la nuit du 20 au 21 juillet, à 92 ans passés, de lassitude et d’insuffisance cardiaque. « Je suis très faible, je n’étais pas comme ça il y a une semaine. Je suis peut-être en train de partir tout doucement », me disait-elle quinze jours plus tôt. Elle souhaitait finir ses jours à domicile. Comme plus de 80 % des Français, alors que 60 % d’entre eux meurent à l’hôpital. « Attendre pendant des heures dans un couloir des urgences ? Pour quoi faire ? Ce que je veux, c’est qu’on me laisse tranquille. En m’empêchant de souffrir autant que possible. »
Durant la dernière semaine de sa vie, je me suis installée chez elle. Après plusieurs jours d’agonie, elle s’est éteinte « naturellement », dans son lit, entourée des siens et sans douleur apparente. Ma mère était membre de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD). Elle avait rédigé ses directives anticipées, nous avions souvent évoqué ensemble le courage qu’elle aurait – ou non – pour se donner la mort si la vie devenait intolérable : le sujet nous importait à elle comme à moi, et nous savions en parler.

« Dans fin de vie, il y a "vie" et les gens ont tendance à l’oublier », regrette Xavier, infirmier qui raconte les soins palliatifs en BD

Résultat de recherche d'images pour "20 minutes santé logo"
Oihana Gabriel
 Publié le 08/01/20 

« Dans fin de vie, il y a "vie" et les gens ont tendance à l’oublier », regrette Xavier, infirmier qui raconte les soins palliatifs en BD


INTERVIEW A l'occasion de la sortie ce mercredi de sa BD A la vie !, Xavier, alias l'Homme étoilé sur Instagram, illustre de belles rencontres dans son service de soins palliatifs



Couverture de la BD A la vie de l'Homme étoilé.
Couverture de la BD A la vie de l'Homme étoilé. — Calmann Levy

  • Xavier, alias l'Homme étoilé, publie depuis 2017 sur Instagram ses dessins qui évoquent son quotidien d'infirmier en soins palliatifs. 
  • Il a décidé pour poursuivre dans cette voie en publiant ce mercredi une BD, qu'il a écrite et dessinée seul, pour rendre hommage à certains patients qui ont marqué sa carrière. 
  • Loin de préjugés et non sans humour, cet infirmier qui travaille à Metz donne à voir les gestes, musiques, petits plaisirs qui aident les patients et leurs proches.
Beaucoup passent le mois de janvier à répéter « Bonne année », « Et la santé surtout ! » Xavier a, lui, choisi pour sa BD sur son quotidien d’infirmier en soins palliatifs, un titre festif, comme pour porter un toast non pas à 2020 mais… A la vie !* Certains le connaissent déjà. Xavier, c’est cet infirmier qui publie ses dessins sur Instagram depuis 2017 sous le pseudo L’Homme étoilé (suivi par 100.000 internautes). D’autres découvriront son coup de crayon, son humour et sa bienveillance. Mais aussi Roger, Marie, Edmond et les autres, ces hommes et ces femmes qui lui ont appris comment donner la main avant le dernier grand saut.

Fin de vie : Agnès Buzyn annonce un plan de développement des soins palliatifs en ville

Camille Roux
| 10.01.2020


  • Agnès Buzyn

    Fin de vie : Agnès Buzyn annonce un plan de développement des soins palliatifs en ville

Capture d'écran/Assemblée nationale

La ministre de la Santé ne s'était pas encore exprimée dans le débat sur la fin de vie à domicile, relancé à la suite de l'affaire Méheut-Ferron, un généraliste mis en examen après le décès de 5 patients. Interpellée jeudi dernier à l'Assemblée nationale sur ce sujet, Agnès Buzyn a annoncé un nouveau plan de développement des soins palliatifs en ambulatoire« Je souhaite que des travaux soient menés de façon urgente pour encadrer, sécuriser et garantir l’accès à des soins palliatifs des patients en ville et garantir l’accès à ces spécialités qui sont prescrites hors AMM et utilisées dans la sédation profonde et continue prévue par la loi Claeys Leonetti », a-t-elle affirmé. Des travaux qui seront « articulés avec la finalisation de la recommandation de bonne pratique prévue par la HAS sur la prise en charge médicamenteuse en situation palliative », poursuit la ministre. 

Isère : la belle histoire de Xavier, peintre porteur de trisomie dont les œuvres rencontrent un grand succès

Résultat de recherche d'images pour "france 3 auvergne rhones alpes logo"

Par M.D. avec Jean-Christophe Pain  Publié le 08/01/2020
L'histoire de Xavier Giroud est celle d'un artiste pas tout à fait comme les autres. Porteur de trisomie, le trentenaire s'est découvert une véritable passion pour l'art pictural. Depuis, il est au centre d'expositions, à l'étranger comme en France, dont l'une se tient actuellement à Villard-Bonnot (Isère).


Sept heures par jour, Xavier travaille à Lumbin, assemblant des pièces pour l'industrie automobile. Et une fois sa journée terminée, il se précipite à l'atelier "Expression libre peinture" animé par l'artiste Sonia Mamy. C'est là que l'artiste de 37 ans a commencé à peindre, il y a plusieurs années. "J'ai des idées qui viennent naturellement dans ma tête, comme ça, tout à coup", explique-t-il.
Lire la suite et voir la vidéo ...