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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 11 octobre 2019

Le délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie Frank Bellivier est à La Réunion


créé le 11.10.2019

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Les Journées régionales de santé mentale s’est déroulée ce jeudi 10 et vendredi 11 octobre à Stella Matutina, Saint-Leu. Cette première édition a accueilli parmi ses intervenants le délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie. Le Professeur Franck Bellivier ff

2 jours pour débattre de la situation mentale

L’événement a obtenu le soutien de l’Agence régionale de santé océan Indien (ARS OI). Ces Journées sont destinées à débattre de la situation mentale avec les acteurs et professionnels concernés, en réalisant un état des lieux.

« Arrêtons d'avoir peur ! » : dans un amphi parisien, des centaines de médecins et soignants du collectif inter-hôpitaux organisent la fronde

PAR ANNE BAYLE-INIGUEZ
  
PUBLIÉ LE 11/10/2019

Crédit photo : Anne Bayle-Iniguez

Le brouhaha de l'amphithéâtre B de la fac de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP) diminue au fur et à mesure que s'affirme la voix de Céline Laville. Ce jeudi 10 octobre, alors que la nuit tombe, la jeune présidente de la Coordination nationale infirmière (CNI) raconte le quotidien de cette aide-soignante qui, tous les matins, gare sa voiture sur le parking de l'hôpital et, tétanisée par l'idée d'être maltraitante malgré elle avec ses patients, met 30 minutes à en sortir.
Puis s'exprime à la tribune cette autre paramédicale, au bloc depuis cinq ans. Elle fait taire net les centaines de médecins et soignants qui lui font face en évoquant, les larmes aux yeux, les chambres de garde en guise de logement, faute de moyens pour s'offrir un studio parisien décent. Victor Desplats, président du Syndicat des internes des hôpitaux de Paris (SIHP), résume la situation : « Jusqu'à quelle limite repousserons-nous notre malléabilité et notre résilience ? » La première assemblée générale du collectif inter-hôpitaux (CIH), créé il y a un mois, a fait craquer trois amphis autour de cette question.

Séries, immersions et hashtags: parler des troubles mentaux aux jeunes

Publié le 
(AFP) - Sur les réseaux sociaux et dans la pop culture, les initiatives fleurissent pour parler des maladies mentales aux 15-25 ans, âge auquel surviennent souvent les premiers troubles mais où la méconnaissance entretient les clichés et les retards de diagnostic.
"Les jeunes qui ont des troubles psychiques ne sont pas différents des autres: c'est sur les réseaux sociaux qu'ils s'informent en majorité. Si on veut leur parler, il faut adopter leurs codes et dépoussiérer l'image de la santé mentale, qui fait parfois peur", explique Jean-Victor Blanc, psychiatre adepte des références à la culture pop, interrogé par l'AFP à l'occasion de la Journée mondiale de la santé mentale jeudi.

- "Et toi, ça va?": un faux profil pour parler de la dépression

Depuis une dizaine de jours, plusieurs influenceurs sur Instagram relayaient les publications d'"Antoine", demandant à leur communauté ce qu'ils pensaient de ses photos de plus en plus moroses. Mais c'était un faux profil destiné à sensibiliser à la dépression, a révélé jeudi la Fondation Deniker, qui oeuvre pour la prévention en santé mentale.

Violences conjugales: l'Assemblée vote la mise en place de bracelets électroniques

Par Virginie Ballet — 
Des femmes portant des photos de victimes de féminicides lors d'une manifestation le 3 septembre 2019 à Paris.
Des femmes portant des photos de victimes de féminicides lors d'une manifestation le 3 septembre 2019 à Paris. AFP

Avec le soutien du gouvernement, les députés ont adopté en première lecture la proposition de loi du député LR Aurélien Pradié qui prévoit une série de mesures pour lutter contre les violences conjugales.

Santé mentale : comment sauver et repenser le secteur de la psychiatrie ?

Psychologies

Santé mentale : comment sauver le secteur de la psychiatrie ?

Quid du financement de la psychiatrie ?

Brahim Hammouche : Je suis clairement au fait que le manque de moyens est un axe fort de la revendication des soignants et des patients pour une sortie de crise de la psychiatrie. J’aimerais rappeler que, chaque année, 22,5 milliards d’euros sont alloués aux dépenses de santé mentale. C’est bien plus que celles pour les maladies cardiovasculaires et les cancers. Sauf que tout n’arrive pas à destination… C’est pour cela que nous préconisons également la création d’une Agence nationale sur le modèle de l’ Institut national du cancer qui permettrait de suivre les projets et les financements, de développer la recherche et l’innovation, en somme de recadrer ce domaine de santé pour lui impulser une nouvelle orientation.

Psychiatrie : entre animisme et médecine occidentale

Mayotte Hebdo

Par Publié le 

Au Centre Médico-Psychologique du CHM, le personnel hospitalier occupe la lourde responsabilité du traitement des maladies psychiatriques. Entre les croyances locales qui mêlent religion et animisme, et la médecine occidentale, l’équilibre est délicat. Un exercice sanitaire particulier, qui porte néanmoins ses fruits auprès d’une population en constante augmentation dans les visites


jeudi 10 octobre 2019

Des gélules de caca pour soigner la dépression

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Nafi Alibert  Publié le 11 octobre 2019
Des tubes à essai sont en train d'être remplis d'une substance brune.
Les excréments humains en train d'être traités dans un laboratoire 
de l'Université de Calgary.
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / JEFF MCINTOSH

Une équipe du département de psychiatrie de l’Université de Calgary tente de remplacer le Prozac par des gélules à base de matière fécale humaine dans le traitement de certains troubles psychologiques.

On a tenu pour acquis que c’étaient des maladies du cerveau où nous pensons que les émotions sont régulées, mais c’est un petit peu plus compliqué que ça, commence la psychiatre Valerie Taylor.
Nous avons plus de récepteurs de sérotonine dans notre système gastro-intestinal que dans notre cerveau, précise-t-elle.

Un robot infirmier prêt à prendre des gardes dans les grands hôpitaux américains


Par Greg Nichols | 
Les infirmiers et infirmières seront-ils bientôt remplacés par des robots au sein des hôpitaux américains ? Si la réponse n'est pas encore évidente, toujours est-il qu'un robot infirmier nommé Moxi vient officiellement d'entre en phase de test bêta.

L'an dernier, Moxi a conclu ses premiers essais en situation réelle en vue d'un test pour une intégration d'automatisation collaborative au sein d'un centre médical opérationnel. Moxi a été conçu par Diligent Robotics, une entreprise d'automatisation basée à Austin, qui a amené son assistant robot hospitalier dans le monde réel en commençant par un hôpital au Texas. L'entreprise a reçu le soutien de la société d'investissement True Ventures et a bénéficié d'un soutien financier précoce de la National Science Foundation, qui a accordé à Diligent une série de subventions de recherche en innovation pour les petites entreprises.

Selon le Bureau of Labor Statistics, la demande d'infirmières aux États-Unis devrait passer de 2,7 millions en 2014 à 3,2 millions en 2024, soit une augmentation de 16 %. Une grande partie de la croissance sera attribuable au vieillissement de la génération du baby-boom, qui a besoin de soins supplémentaires.


Les associations de personnes handicapées en colère contre le futur revenu universel d’activité

Promesse d’Emmanuel Macron, le revenu universel d’activité vise à grouper en une prestation unique l’ensemble des minima sociaux, parmi lesquels l’allocation aux adultes handicapés.
Par   Publié le 8 octobre 2019
Le comité d’entente des cinquante-cinq associations de handicapés et de leurs familles est en colère et ne cache pas son inquiétude à propos de la nature du futur revenu universel d’activité (RUA), en cours de discussion. Il s’agit d’une promesse du président de la République qui, le 13 septembre 2018, dévoilant, au Musée de l’homme, sa stratégie de lutte contre la pauvreté, annonçait notamment :
« Je souhaite que nous créions, par une loi, en 2020, sur la base d’un travail collectif, un revenu universel d’activité qui fusionne le plus grand nombre possible de prestations et dont l’Etat sera entièrement responsable. »
Cela signifiait le « droit à être aidé et accompagné, selon les spécificités de chacun, avec ce service public de l’insertion. En contrepartie, nous veillons à ce que les devoirs soient respectés, c’est-à-dire que chacun s’efforce réellement de retrouver une activité qui devra, bien entendu, être adaptée aux caractéristiques de chacun. »
Or, c’est ce dernier point qui choque les associations, à travers la formule « il faut que le travail paie » – sous-entendant que « le travail » doit rapporter plus que la somme des aides accordées. Au cours des négociations, qui se sont intensifiées depuis la rentrée, l’argument est en effet répété à l’envi par Olivier Noblecourt, délégué interministériel à la prévention et à la lutte contre la pauvreté, et Fabrice Lenglart, rapporteur général à la réforme du RUA.

Grève dans les Ehpad : « Les aides-soignantes sont cinq pour faire soixante toilettes le matin ! »

Un large front de syndicats des métiers du grand âge a appelé à la grève, mardi, pour dénoncer le manque de moyens accordés dans le projet de loi de finance de la Sécurité sociale.
Par   Publié le 8 octobre 2019
Des rassemblements ont eu lieu en France, suite à l’appel à la grève lancé dans les Ehpad et auprès des salariés de l’aide à domicile par neuf syndicats.
Des rassemblements ont eu lieu en France, suite à l’appel à la grève lancé dans les Ehpad et auprès des salariés de l’aide à domicile par neuf syndicats. STÉPHANE DE SAKUTIN / AFP
Son visage ne laisse pas deviner son âge. Ginette Le Pit, 93 ans, en fauteuil roulant sous son parapluie, acquiesce en écoutant Odette Wandji, aide-soignante, lancer au micro : « Macron, réponds-nous ! Quand ça concerne les anciens, ça peut toujours attendre demain. C’est aujourd’hui qu’on a besoin de moyens ! »

Rencontre avec Hugo Aveta et l’Association franco-argentine de psychiatrie et de santé mentale


Samedi 26 octobre, 16h.
À l’occasion de l’exposition de l’œuvre de l’artiste argentin Hugo Aveta intitulée La Fascination De La Faille.

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Santé mentale des exilés en France : où en est-on ?

Primo Levi

Si les troubles en santé mentale, et plus largement la souffrance psychique, touchent une majorité de personnes exilées et ont des conséquences graves tant sur leur vie que sur la société, cette question est néanmoins peu investie par les pouvoirs publics. De nouveaux dispositifs de prise en charge sont en train de voir le jour mais restent largement insuffisants au regard des besoins.

Signe que les problématiques de santé sont encore aujourd’hui occultées par une volonté de contrôle des flux migratoires, la carte de séjour pour soins, cible de nombreuses polémiques, constitue un droit de moins en moins effectif pour que les personnes exilées puissent avoir accès à une prise en charge.



Fin de l'examen de la loi de bioéthique : que comporte la dernière copie des députés ?

PAR COLINE GARRÉ
 
PUBLIÉ LE 10/10/2019
 

Crédit photo : S. Toubon

Les députés ont achevé ce jeudi 10 octobre l'examen en séance publique du projet de loi de bioéthique, commencé le 24 septembre dernier. Si cette séquence n'a pas donné lieu à un grand-chamboule tout par rapport au texte révisé par la commission spéciale, les discussions des 2 600 amendements déposés ont apporté des modifications et ajouts substantiels. Le vote solennel aura lieu le mardi 15 octobre, avant que le Sénat ne se penche sur le texte en 2020.  
Un plan pour lutter contre l'infertilité 
L'extension de l'assistance médicale à la procréation (AMP) à toutes les femmes a été votée par 55 voix contre 17, après trois jours de débats durant lesquels la droite a fustigé un monde « sans père », tandis que la majorité et la gauche ont défendu une mesure d'égalité. Le double don de gamètes sera désormais possible. Les députés ont en revanche rejeté l'AMP post-mortem, l'AMP pour les transgenres et la technique Ropa (réception d'ovocytes de la partenaire). 

AP-HP : 900 lits actuellement fermés faute de personnels soignants

PUBLIÉ LE 10/10/2019

Crédit photo : PHANIE

900 lits sont actuellement fermés à l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), confrontée à des difficultés de recrutement et de fidélisation chez les soignants, notamment les infirmières, indique l'AFP ce jeudi. Des postes budgétés mais non pourvus, faute de personnel. Le directeur général de l'AP-HP, Martin Hirsch, a annoncé ce chiffre mardi en commission médicale d'établissement (CME), a précisé son entourage.
Dans un discours introductif, consultable en ligne sur le site de la CME, Martin Hirsch a rappelé les « difficultés de recrutement, particulièrement marquées et concentrées sur certains métiers », rencontrées par le CHU francilien. Ces difficultés, « plus diffuses depuis un an, puisque, par exemple, elles touchent de nombreuses » infirmières, avec 400 postes vacants, « sont en partie liées à des questions indéniables de rémunération, accentuées en Ile-de-France », a déploré le directeur général.
En outre, « les attraits du grand CHU ne viennent plus assez contrebalancer la part irréductible d'écart de rémunération entre privé et public », a ajouté Martin Hirsch.

Un nouveau rapport sur les violences inouïes subies lors de l'accouchement

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Un nouvelle étude menée dans quatre pays du monde met en lumière les traitements extrêmement violents que subissent les femmes en plein accouchement, allant des insultes aux violences physiques.
Une nouvelle étude sur les violences obstétricales a été publiée ce mercredi 9 octobre par la revue médicale The Lancet et relayée par le TIME. Menée dans quatre pays en voie de développement, ce travail scientifique tire la sonnette d'alarme sur les traitements infligées aux femmes en plein accouchement, qui vont des insultes aux violences physiques.
Les chercheurs ont analysé la situation de femmes dans quatre pays d'Afrique et d'Asie, faisant partie des économies en voie de développement : le Nigéria, Myanmar, le Ghana et la Guinée. Ils ont observé que la césarienne sans le consentement des femmes est extrêmement courante dans ce pays, tout comme d'autres pratiques beaucoup plus graves comme les mutilations génitales ou les épisiotomies. Ces opérations sont très souvent effectuées sans le consentement des femmes et sans anti-douleurs.