blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 28 septembre 2019

Alès : le pôle psychiatrie de l’hôpital dénonce le manque de moyens

Logo Midi Libre
Publié le 

Agents et médecins hospitaliers, usagers et familles, ont manifesté, mercredi, aux côtés de la CGT. MIDI LIBRE / XAVIER ROUSSEAU
Face à la colère, la direction reconnaît des problèmes de recrutement.

"Depuis deux ou trois ans, on sent une différence dans le suivi de nos enfants, et le manque de moyens qui touche le service. Il y a moins d’activités proposées. Il y a dix ans, quand il a fallu trouver une solution pour mon fils, elle a été trouvée avec une prise en charge de l’enfant et de la famille."
Mercredi 25 septembre, sur le parvis du centre hospitalier, cette mère de famille, dont l’enfant est accueilli à l’hôpital de jour de la Rose verte à Alès, a manifesté aux côtés des agents du pôle psychiatrie de l’hôpital, à l’initiative de la CGT et des usagers du Collectif de défense et de promotion de l’hôpital et de la santé dans le bassin cévenol.
Un mouvement qui a entraîné la fermeture de l’hôpital de jour de pédopsychiatrie.


Journées Nationales de l’Information Médicale, du Contrôle de Gestion et des Finances en Psychiatrie

Retour Accueil


L’édition 2019 a eu lieu les 19 et 20 septembre au CH Théophile Roussel à Montesson (Yvelines)


Digne-les-Bains : Conférence "Toute puissance de l'économie : fin de l'humain ?"



27 septembre 2019

Digne-les-Bains : Conférence "Toute puissance de l

L'association culturelle d'échange et de recherches de Haute-Provence (ACERHP)  organise ce vendredi 27 septembre au sein du Centre Hospitalier de Digne-les-Bains, une conférence-débat avec Patrick Coupechoux.



Les médecins généralistes réinventent le système de soins



Égalité d’accès aux soins, culture de l’esprit critique, sport-santé, numérique ou coordination des soins, les omnipraticiens, qu’ils soient encore en formation, retraités ou fraîchement installés, prennent des initiatives ambitieuses pour façonner l’avenir du système de santé. Madame Fabienne Le Coq, responsable de l’animation et du développement à La Médicale, partenaire des 29es Grands Prix du Généraliste, détaille la promotion 2019.

Le prix de la première expérience professionnelle revient au Dr Amina Fouzai. Elle a fédéré une dizaine de professionnels de santé, tous primo-installants, au sein de la Maison Santé Sport pluriprofessionnelle Uni’Med. Peut-on dire qu’avec cette maison de santé qui promeut l’activité physique, la jeune génération s’empare de la prévention et montre ainsi la voie ?

Fabienne Le Coq : Les « G d’Or » remettent l’humain au centre des préoccupations et en cela rejoignent nos engagements, sur le terrain, aux côtés de médecins généralistes. Nombreux sont ceux qui se lancent dans des initiatives anticipatrices. Selon la philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury, le soin est un humanisme. Cela résume bien l’engagement, le côté humain du soin et l’attention portée à autrui. À l’instar du Dr Fouzai, les médecins peuvent être entrepreneurs, acteurs, enthousiastes et faire preuve d’un dynamisme qui force l’admiration : ils vont de l’avant et n’attendent pas des réformes de santé qu’elles réorganisent le système de soins. Cette maison de santé, première maison sport-santé d’Île-de-France, prend en charge les pathologies chroniques, musculosquelettiques et la petite urgence, mais sa vocation est de promouvoir le sport-santé en Seine-Saint-Denis. À travers l’ensemble de ces projets se dégage une volonté de travailler ensemble, d’organiser les pratiques et de répondre aux enjeux de la médecine et des soins. Il existe une multitude de solutions comme en témoigne la diversité des projets sélectionnés et primés qui embrassent un spectre assez large de l’exercice médical. Ces grands prix ont d’autant plus de raisons d’être que la médecine générale est au coeur de la réforme du système de santé avec la stratégie « Ma Santé 2022 » qui veut apporter des réponses globales aux défis auxquels est confronté le système de santé français (accès aux soins, coopération entre professionnels de santé, temps médical, formations médicales…).

vendredi 27 septembre 2019

EVE, le bracelet électronique antiagression primé par Dyson

Résultat de recherche d'images pour "les échos logo"
Par Guillaume Roussange  Publié à le 27 septembre 2019

Imaginé par deux élèves ingénieurs de l'université de technologie de Compiègne, le bracelet antiagression EVE vient d'être sacré lauréat national de The James Dyson Award 2019. Très astucieuse, leur invention, qui intéresse déjà des bureaux d'études et des investisseurs, représentera la France à l'édition internationale du concours en novembre.
0601928728722_web_tete.jpg
Très astucieux, le bracelet anti-agression EVE a été imaginé par deux élèves ingénieurs de l'université de technologie de Compiègne, Mathilde Blondel et Romaric Delahaie.

Selon le ministère de l'Intérieur, un millier d'actes violents sont recensés chaque jour en France. C'est parce qu'elle-même a été victime d'une agression en pleine rue que Mathilde Blondel, une étudiante de l'université de technologie de Compiègne (UTC), a décidé de créer, avec son camarade Romaric Delahaie, un bracelet anti-agression qu'ils ont baptisé EVE. Lauréat du concours The James Dyson Award 2019 pour la France avec un prix de 2.200 euros, le prototype mis au point par ces deux ingénieurs en design industriel se distingue des applications existantes par sa simplicité d'utilisation. Se portant au poignet comme une montre, ce bracelet nécessite seulement d'être secoué à plusieurs reprises pour passer en mode alerte. Son porteur doit alors prononcer un code, préalablement enregistré, pour déclencher une alarme de 110 décibels. Simultanément, l'appareil compose un numéro d'urgence. Une voix électronique livre à l'agent en service les coordonnées GPS exactes de la victime, puis enregistre les échanges vocaux durant cinq minutes. Un traqueur intégré permet de suivre les déplacements de la personne.


A Chartres, le sacerdoce des juges pour enfants


Par    Publié le 26 septembre 2019









Yasmine, 4 ans – tous les prénoms des enfants ont été changés –, prend la petite chaise en plastique bleu ciel et la pose au pied du bureau de la juge. Maintenant qu’elle s’y assoit, on ne voit plus que ses yeux de jais et sa chevelure noire dépasser du bureau.
Seule face à Marie Limousin, juge des enfants au tribunal de Chartres (Eure-et-Loir), et à sa greffière, la fillette semble perdue dans cette grande pièce mansardée. Sa mère, dans la salle d’attente, a été rejointe par ses autres enfants – Esma, 8 ans, et Bilal, 11 ans et demi, déjà entendus séparément par la juge. Yasmine répond à peine à quatre ou cinq questions, puis se frotte les yeux. « Tu es fatiguée ? » La juge n’insiste pas.
L’entretien avec la mère, une femme approchant de la quarantaine vêtue d’une robe d’été bleu nuit à fleurs blanches, est d’une autre nature et se tend très vite. Ses enfants risquent de lui être enlevés pour être placés, et elle entend s’y opposer. Le père, convoqué à cette audience et informé de l’enjeu, n’est pas venu. « Il dit toujours qu’il vient nous voir demain, et il ne vient pas », a confié Bilal. Le couple est séparé depuis décembre 2018. Six mois d’hébergement d’urgence à l’hôtel ont suivi grâce au dispositif Relais Logement avant de trouver une solution dans un quartier défavorisé de Dreux.
La juge Marie Limousin, le 5 septembre 2019.
La juge Marie Limousin, le 5 septembre 2019. EDOUARD ELIAS POUR « LE MONDE »
Installée depuis deux ans à Chartres, son premier poste en sortant de l’Ecole nationale de la magistrature, Mme Limousin, 28 ans, rencontre cette famille pour la troisième fois en audience d’assistance éducative. Ces audiences civiles sont destinées à mettre en place un accompagnement des familles en grande difficulté dans la prise en charge des enfants ou à décider des mesures de protection de mineurs en danger.

Moi, Rémi, 38 ans, né d’un don de sperme et donneur à mon tour

L’examen du projet de loi de bioéthique a débuté à l’Assemblée le 24 septembre. Parmi les mesures phares, la PMA pour toutes et l’accès à l’identité de leur géniteur pour les enfants nés d’un don de sperme. L’un d’eux, Rémi Cheymol, témoigne sur son parcours.
Par   Publié le 27 septembre 2019
Rémi Cheymol, en septembre.
Rémi Cheymol, en septembre. CHARLOTTE YONGA POUR « M LE MAGAZINE DU MONDE »
Depuis longtemps, donner son sperme était pour lui une évidence. Alors, en 2010, quelques mois après la naissance de son premier fils, Rémi Cheymol s’est rendu, avec l’accord de sa conjointe, au centre d’étude et de conservation des œufs et du sperme humains (Cecos) le plus proche de chez lui, à l’hôpital Tenon, à Paris. « À l’époque, pour être éligible, il fallait avoir déjà un enfant, c’est pour ça que j’avais attendu », précise ce donneur de 38 ans, à l’allure d’adolescent malgré ses cheveux gris. La condition a été supprimée lors de la dernière révision de la loi de bioéthique, en 2011.

« Renvoyer l’ascenseur »

De sa première entrevue avec l’équipe médicale, qui sera suivie de cinq rendez-vous pour effectuer les prélèvements, ce fonctionnaire au ministère de l’écologie garde un souvenir un peu flou. « Je me rappelle que la psychologue m’a interrogé sur mes motivations. J’ai alors expliqué que je voulais renvoyer l’ascenseur, boucler la boucle. »
Une boucle esquissée dix ans plus tôt et qui a la forme d’un point d’interrogation. À l’époque, ce jeune homme de « 20, 21 ans » vit avec sa mère depuis la séparation de ses parents, bien des années avant. Un soir, au détour d’une conversation, cette dernière lui apprend qu’il est né d’un don de sperme, et que son père n’est donc pas son géniteur. « Elle était très émue. Elle a commencé par me dire que j’avais une belle histoire, particulière. Ce secret lui pesait, j’ai su plus tard qu’elle et mon père étaient allés voir un psychologue pour aborder tout cela. »

[INFOGRAPHIE] La Paces disparaît, par quoi va-t-elle être remplacée ?

Amandine Le Blanc
| 27.09.2019



Paces

Annoncée il y a un an par Emmanuel Macron et organisée depuis à marche forcée, la refonte de la première année commune aux études de santé (Paces) doit être prête en fin d’année. L'objectif est qu'elle s’intègre à Parcours Sup dès décembre pour les choix des étudiants à la rentrée 2020.
Le décret d'application de cette réforme n’a pas encore été publié – il est actuellement entre les mains du Conseil d’État – mais on en connaît déjà les nouvelles règles. Lors d’une conférence de presse jeudi, le Pr Jean Sibilia, président de la conférence des doyens des facultés de médecine a réaffirmé que cette évolution avait pour but de répondre à trois grands principes : « la diversification des profils », « faciliter la réussite des étudiants » et « maintenir la qualité et la sélectivité de la formation ».

Effondrements à Marseille : le dispositif de prise en charge psychologique a été élargi et renforcé

PAR HÉLÈNE FOXONET
 
PUBLIÉ LE 27/09/2019

Crédit photo : AFP
Près d’un an après l’effondrement de deux immeubles indignes rue d’Aubagne, un dispositif de prise en charge médico-psychologique a été déployé dans le quartier sinistré.
Le 5 novembre 2018 exactement, Marseille était frappée d’une catastrophe collective majeure : l’effondrement en plein centre-ville, de deux immeubles insalubres, au 63 et au 65 de la rue d’Aubagne, faisant 8 morts. Ce drame a mis en lumière l’insalubrité de certains immeubles de la cité phocéenne. Il a été suivi par l’évacuation de plus de 350 immeubles, entraînant le délogement de 2 500 personnes. Un traumatisme terrible pour elles. Contraintes de rassembler quelques affaires en une trentaine de minutes, elles se sont retrouvées à la rue, en perte de repères géographiques, sociaux, psychiques, dans un environnement insécurisant.
Dans un premier temps, la cellule d’urgence médico-psychologique (CMP) est intervenue pour prendre en charge les personnes traumatisées par le drame, avec des professionnels formés au psychotrauma. « Conçu comme transitoire, ce dispositif, coordonné par le Dr Flavie Derynck, a dû être maintenu au regard du nombre de personnes finalement délogées. Dès le 1er mars, il a été décidé d’installer un nouveau dispositif et de renforcer le personnel des CMP du centre-ville. L’idée était que les équipes aillent vers ces populations au-delà de l’accueil existant », assure Karine Huet, déléguée départementale de l’ARS PACA.

Procédure de choix 2019 : catastrophe pour la psy, la MG relève la tête

Accueil

INTERNAT, 3E CYCLE



C'est fait : la procédure de choix des internes s'est close le 24 septembre dernier. La psy enregistre une contre-performance, tout comme la santé publique, tandis que la médecine générale fait le plein...
Le calvaire et l’angoisse des ECNi sont derrière les quelque 8308 étudiants qui ont finalisé leur procédure de choix 2019 ce 24 septembre« 8308 étudiants, dont 271 étudiants européens, ont été affectés dans les 44 spécialités médicales ouvertes et les 28 centres hospitaliers universitaires (CHU). Les 209 étudiants ayant souscrit un contrat d’engagement de service public (CESP) ont également été affectés », détaille le centre national de gestion. Comme nous l’avions annoncé, le major de promotion a choisi la médecine cardio-vasculaire. Par ailleurs, établit le CNG, « les spécialités les plus demandées cette année sont la chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique disponible jusqu’au rang 1807, la dermatologie et vénéréologie disponible jusqu’au rang 2277, la chirurgie maxillo-faciale disponible jusqu’au rang 2426 ».  

Contre-performance

Le CNG ajoute que la psychiatrie a été choisie au 134e rang. Mais ce que ne dit pas le CNG, c’est que plus de 17% des postes de psychiatrie n’ont pas été pourvus. Un record quasi historique. Une contre-performance devancée par la santé publique, dont 35% des postes n’ont pas été pourvus…

ascodocpsy

Le Fil d'Asco - Septembre 2019

La SIP 2019 sera à METZ du 3 au 5 octobre sur « La clinique des Émotions »



par  Nov 26, 2018 | 2019 - Metz


CLINIQUE DES ÉMOTIONS

Émotion… Poésie, détresse, amour, extase, douleur, courage, spleen, désolation, colère, étonnement, surprise, bonheur, peur, dégoût, rage, joie, reconnaissance, mépris, tristesse, consolation…
Le terme ancien et commun d’Emotion reflète un processus étudié tant dans les sciences humaines que biologiques ou celles des neurosciences. « Les émotions », sont une déclinaison de ce substantif qui suppose plusieurs acceptions, une grammaire de ses expressions, de ses théories diverses et de la clinique.
Dans notre expérience subjective, quotidienne, on tente souvent de contenir les émotions comme si elles allaient faire obstacle à la rationalité. Parfois elles nous échappent. Violentes ou apaisantes, destructrices ou bienfaisantes, elles soulignent l’essentialité de la relation à autrui.Toujours, on les ressent dans le corps : l’émotion signe le point de passage du biologique à l’intersubjectif.
Quid d’une clinique des émotions ? Comment relier celle-ci avec la psychopathologie et la pathologie psychiatrique ? Cette réflexion clinique peut-elle nourrir une approche transdisciplinaire et transnosographique ?

Plébiscite des délégations de tâches aux infirmiers ! Les Français prêts à bousculer le système de santé

PAR LOAN TRANTHIMY
  
PUBLIÉ LE 26/09/2019



Crédit photo : S. Toubon
Un sondage* IPSOS pour la Convention on Health Analysis and Management (CHAM, grand congrès santé qui s'ouvre ce vendredi à Chamonix) réalisé auprès de la population dans cinq pays européens (France, Allemagne, Italie, Suède et Portugal) révèle l'enthousiasme des Français pour certains transferts de tâches médicales aux paramédicaux. 
Ainsi, 82 % des Français interrogés se disent prêts à ce qu'un infirmier ayant reçu une formation adéquate puisse prescrire des analyses médicales et des radiographies (sans confirmation d'un médecin). Ce chiffre est nettement plus élevé dans l'Hexagone que dans la moyenne des pays européens (70 %), en Allemagne (56 %) ou en Italie (56 %).

Crise de la psychiatrie : l’audition du délégué ministériel au Sénat n’a pas levé les inquiétudes

Résultat de recherche d'images pour "public sénat logo"
Par Guillaume Jacquot

Auditionné au Sénat, le délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie, nommé il y a 6 mois, a fait le point sur les changements à introduire dans un secteur en pleine souffrance. Malgré la volonté affichée par le gouvernement, les sénateurs redoutent une faible augmentation du budget.


Résultat de recherche d'images pour "Crise de la psychiatrie : l’audition du délégué ministériel au Sénat n’a pas levé les inquiétudes"

Il y a une constante lorsqu’on parle d’une politique publique, et notamment d’une politique de santé. Inévitablement, la discussion finit par porter sur la question des moyens financiers. Les attentes sont particulièrement fortes pour le secteur de psychiatrie, « notoirement sous-doté », selon les mots d’Alain Milon, le président (LR) de la commission des Affaires sociales du Sénat. La semaine dernière encore, un rapport de deux députés faisait état d’une situation « catastrophique » dans la prise en charge des patients.
C’est peu dire que l’audition du professeur Frank Bellivier, nommé au mois d’avril délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie, était attendue au Sénat. Ce psychiatre de l’AP-HP est chargé de préparer la mise en œuvre de la feuille de route annoncée en juin 2018 par le ministère de la Santé. « Sur la psychiatrie, l’heure n’est plus aux constats », a prévenu d’emblée le sénateur Alain Milon. Frank Bellivier lui a assuré que la prise de conscience était réelle et partagée par tous les acteurs. « Les conditions commencent à être réunies pour que les choses changent », a-t-il estimé. Il a notamment affirmé que « la défense et la promotion des droits des patients » seraient un élément « structurant » de la réforme.


jeudi 26 septembre 2019

CLINIQUE DU DÉNI DE GROSSESSE

Auteur(s) : Benoît Bayle, Psychiatre hospitalier


Couverture de Santé Mentale N°240

Le déni de grossesse est un trouble de la gestation psychique, dont l’enjeu constant est de nier la grossesse et la présence de l’enfant. Ce processus extrêmement actif se situe dans l’inconscient. Repères théoriques et cliniques.


La trisomie à l’ère du DPNI, toujours avoir le choix

Publié le 24/09/2019

Le diagnostic prénatal de la trisomie 21 est passé en quelques décennies de l’amniocentèse en première intention au dépistage combiné associant mesure de la clarté nucale et dosages sanguins, pour s’effectuer aujourd’hui directement -dans certains pays- par le diagnostic prénatal non invasif (DPNI), avec simple prise de sang maternel dont les résultats sont fiables à près de 100 %.

Cette avancée technique n'a pas manqué de soulever de nombreux questionnements. Parmi eux, l’hypothèse d'une baisse du nombre de personnes avec une trisomie dans la population générale et d’une diminution des structures adaptées disponibles. Autre motif d’inquiétude : que les femmes se sentent dans l’obligation d’effectuer le test et qu’elles soient moins bien informées du fait de la simplicité et de l’innocuité de l’examen.

Cédric Bernasconi, schizophrène, mais conscient de ses actes lors du meurtre de Mélodie Massé, pour les experts

Résultat de recherche d'images pour "france bleu logo"
Par , , France Bleu Pays Basque  Mercredi 25 septembre 2019 

Au troisième jour du procès de Cédric Bernasconi, accusé du meurtre de l'étudiante Mélodie Massé en 2017 à Ustaritz, les experts dépeignent un homme schizophrène. Ils évoquent une altération du discernement, mais pas d'abolition.
Pour les experts, Cédric Bernasconi est certes schizophrène, mais était conscient des ses actes lors du meurtre de Mélodie Massé. Ici, l'accusé au premier jour de son procès
Pour les experts, Cédric Bernasconi est certes schizophrène, mais était conscient des ses actes lors du meurtre de Mélodie Massé. Ici, l'accusé au premier jour de son procès © Radio France - Paul Nicolaï

Ils ont conclu à une simple "altération du discernement", et non pas à son abolition lors du passage à l'acte. Ce mercredi, devant la cour d'Assises de Pau, pour le troisième jour du procès du meurtrier présumé de Mélodie Massé en 2017, deux experts ont été appelés à déposer leurs conclusions. 

Lire la suite ...