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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 2 septembre 2019

Livre pour ados : “J’ai tué un homme”, portrait sensible d’un ado schizophrène

  • Michel Abescat   Publié le 29/08/2019






  • On croit être plongé dans un roman historique et l’on réalise que la voix qui nous parle est celle d’un garçon surdoué, fasciné par le destin d’une militante anarchiste des années 1920 dont il a absorbé la personnalité. Face à la maladie, le roman de Charlotte Erlih impressionne par sa finesse et son intelligence.
  • Illustration de la couverture de J'ai tué un homme, de Charlotte Erlih.
 













  • De quoi s’agit-il exactement ? D’un interrogatoire de police ? Le dialogue est abrupt, la personne en cause, véhémente : “Je sais très bien pourquoi je suis là.” Elle revendique son geste. “Parce que j’ai tué un homme.” Elle devait le faire. Elle est partie sous la pluie, une arme dans sa poche, s’est rendue droit rue des Saints-Pères. Au siège de l’Action Française. Le doute s’installe dans l’esprit du lecteur. Roman historique ? La voix poursuit. Elle voulait tuer Léon Daudet. Cette voix est celle d’une femme. C’est ce qu’elle affirme. Elle s’appelle Germaine Berton. Celle-ci a bien existé. Militante anarchiste, elle a tué un cadre de l’Action Française en 1923.
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  • Tony Lainé, Le défi de la folie, Psychiatrie et politique (1966-1992)



    C’est en 1984, l’année de mon bac, que j’ai pour la première fois entendu parler de Tony Lainé, à l’occasion d’un documentaire qui m’a marquée pour la vie : Le bébé est une personne. Je n’étais pas, à l’époque, particulièrement intéressée par ces questions, mais la densité particulière des témoignages des chercheurs, des parents et des enfants interrogés m’avaient profondément touchée. Je me souviens d’une séquence où un petit garçon accompagné de ses parents rencontre un pédiatre. L’enfant est agité, il souffre de troubles du sommeil et d’une angoisse de mort. Il présente également un symptôme étrange : il cache des couteaux. Le pédiatre questionne les parents sur les conditions de la grossesse et de l’accouchement. L’enfant est tout ouïe, il dessine. Au fil de l’entretien, il fera trois dessins, qui semblent accompagner la quête de sens à laquelle ses parents et lui sont conviés par le pédiatre. Devant les éléments apportés par les parents, celui-ci fait une hypothèse. À l’issue de l’entretien, un sobre panonceau informe le spectateur que la nuit suivante, pour la première fois, l’enfant a dormi à poings fermés.


    Un nouveau suicide de soignant qui interroge...

    29.08.19

    Un cadre de santé de l’hôpital de Flers s’est donné la mort le 22 août 2019 sur son lieu de travail. Comment expliquer ce geste, sinon par les conditions de travail auxquelles il était soumis ces derniers mois, comment l’ont expliqué son entourage et ses collègues ? L’établissement qui l’employait a fait parler de lui sur le volet social dernièrement, mais l’enquête n’a pas établi de lien entre ce suicide et l’environnement de travail. Une enquête interne pourrait bientôt apporter quelques réponses...

    Elisabeth Roudinesco : « Se poser en victime d’un complot de l’extrême droite, le tour de force de Yann Moix »

    L’écrivain est habité jusqu’à la mythomanie par le couple infernal des juifs et des nazis, analyse l’historienne Elisabeth Roudinesco dans une tribune au « Monde ».

    Publié le 1er septembre 2019

    Tribune. Grâce à une avalanche de révélations, on sait désormais que Yann Moix est l’auteur de dessins et de textes antisémites. Après avoir dissimulé ces abjections, tout autant que ses anciennes fréquentations – Frédéric Chatillon, Nabe, Soral, Faurisson –, le voilà pris la main dans le sac et contraint à une grande scène de repentance publique.

    Itinéraire d'un psychanalyste gâté

    Actualitté
    les univers du livre


    Fasseur Barbara
     - 30.08.2019

    ROMAN ETRANGER - Psychologue et romancière danoise, Anne Cathrine Bomann nous transporte de l’autre côté du divan dans son premier roman, Agathe, publié chez La Peuplade. Habituée de la poésie, elle nous narre l’histoire d’un psychanalyste en fin de carrière, attendant la retraite comme un enfant le début des vacances scolaires. Le vieux médecin vit ses derniers chapitres à rebours, mais c’est sans compter sur une dernière rencontre, une dernière patiente qui s’impose, Agathe.
     
     
    Impatient, le vieux médecin compte, il compte les jours, les entretiens restants, les heures et pourtant, il continue de perdre du temps. Avide de liberté, il reste prisonnier des apparences, des habitudes devenues routine, et d’une époque qui semble désuète. Canne, chapeau, secrétaire et restaurant du coin, plus que quelques centaines d’entretiens, centaines d’histoires à écouter et c’est la libération, à moins que...

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    Marc Weitzmann : « Pour qui s’intéresse au fond rance de ce pays, l’affaire Moix est passionnante »

    En même temps qu’il était pris sous l’aile de Bernard-Henri Lévy, l’auteur d’« Orléans » fréquentait, à Paris, les milieux négationnistes, explique l’écrivain Marc Weitzmann dans une tribune au « Monde ».

    Publié le 2 septembre 2019


    Tribune. « L’affaire Yann Moix » est née le 21 août dernier avec la parution de son nouveau livre, Orléans, comme un coup de vent d’une violence rare mais circonscrite : elle concernait la famille de l’auteur. Puis, en quatre jours, par le biais de faits nauséabonds, et sous l’effet de serre d’un milieu médiatique et littéraire surconfiné, cette bourrasque s’est muée en l’un de ces ouragans que seule la vie culturelle de ce pays est capable de produire avec cette intensité, qui laissent chaque fois tout le monde incrédule, pantois, écœuré.
    On est ainsi passé de la dénonciation par Moix de son enfance martyre – aussitôt niée par son père, puis surtout par son frère – au fratricide public entre bon fils et mauvais fils, sans que l’on puisse décider lequel était lequel, puis on est passé, par le biais de révélations concernant le passé de Moix, du révisionnisme familial au révisionnisme tout court. En cette semaine de prérentrée, sans actualité majeure, les médias ont fait le reste, dénonçant le passé de Moix tout en assurant la promotion du livre par le biais de l’abjection qu’elle condamnait.

    Le gouvernement américain veut accéder à vos données pour prédire les événements de santé mentale,



    Le 




    Surmédicalisation : une maladie pernicieuse




    Paris, le samedi 24 août 2019 – Régulièrement, l’Assurance maladie ou la Fédération hospitalière de France (FHF) (voire les deux) lancent à grand renfort de publicité un plan destiné à réduire les actes et traitements inutiles. S’il s’agit notamment de traquer les examens redondants, ces programmes visent également en filigrane à combattre une tendance à la surmédicalisation. Pourtant, parallèlement à l’affichage de ces objectifs, la même Assurance maladie délivre des primes aux médecins pour qu’ils augmentent certains de leurs dépistages (dont pour quelques-uns la pertinence pourrait être discutée) et la FHF s’interroge sur la façon de faire progresser l’activité des établissements.

    Une foison de comorbidités avec la maladie mentale

    Publié le 27/08/2019

    Comparativement à la population générale, les malades mentaux ont plus souvent des comorbidités somatiques, lesquelles contribuent à la réduction de leur espérance de vie.

    Cette association courante entre des affections psychiatriques et des comorbidités physiques est confirmée par une étude réalisée en Autriche sur 600 patients, traités depuis six semaines pour des troubles anxieux ou thymiques. Les auteurs retrouvent une prévalence élevée du « syndrome métabolique » (dyslipidémies, troubles de la glycémie, obésité, HTA), « en particulier en association avec des troubles affectifs. »

    Aurez-vous une maladie d’Alzheimer ?

    Publié le 27/08/2019




    La maladie d’Alzheimer (MA) est la plus fréquente des démences de l’adulte. Elle se caractérise sur le plan neuropathologique par l’accumulation extracellulaire longtemps asymptomatique de plaques amyloïdes composées de peptides du même nom et de longueur variable incluant notamment les peptides Aβ42 et Aβ40 qui comptent respectivement 42 et 40 acides aminés.

    Parmi les biomarqueurs dosés dans le LCR pour établir le diagnostic de MA, figurent en priorité le peptide Aβ42, la protéine tau dite totale (t-tau) et cette dernière phosphorylée (p-tau). Leur dosage exige une ponction lombaire, à la différence des techniques relevant de l’imagerie moléculaire, en l’occurrence la tomographie par émission de positons (TEP) réalisée après injection IV d’un marqueur des plaques amyloïdes (MPA). Cet examen qui s’avère coûteux n’est pas réalisable dans tous les pays et la France fait d’ailleurs partie de ceux qui ont banni ces médicaments radiopharmaceutiques pour d’obscures raisons.

    Drogues schizophrénie marché 2019 chaîne industrielle Analyse et perspectives 2023


    Manticore 
    News
    30 août 2019

    Le rapport, intitulé « marché mondial drogue schizophrénie 2019 », donne un aperçu détaillé du marché schizophrénie médicaments liés au monde en général. fournir des informations clés et de fournir un avantage concurrentiel aux clients par le biais d’un rapport détaillé. Schizophrénie médicaments présent rapport très exposition sur le scénario actuel d’analyse du marché, à venir ainsi que les opportunités futures, la croissance des revenus, les prix du marché et de rentabilité médicaments schizophrénie.


    La santé mentale au travail coûte dix milliards par an aux entreprises

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    SUISSE

    BURNOUT
    Burn-out: le témoignage d'un agent d'escale chez Swissport à l'Aéroport de GenèveL'actu en vidéo / 2 min. / vendredi à 12:30
    Plus d'une personne sur cinq se sent stressée au travail; les cas de burn-out et de dépression sont en augmentation, selon l'OMS. Un véritable défi pour la majorité des entreprises aujourd'hui. En Suisse, les pertes économiques sont estimées à dix milliards de francs par année, selon l’OCDE.
    David Forster est agent d'escale chez Swissport à l'Aéroport de Genève. Il a été soumis à des tensions extrêmes durant plusieurs mois: passagers irrespectueux, vols retardés, manque de personnel.
    Un jour il a craqué: "J'ai franchi la porte de l'aéroport, et là c'était la crise de panique, les sueurs froides: je n'étais pas bien du tout. Quelques jours auparavant, j'avais vécu des situations très compliquées au travail, des annulations de vols, des passagers à qui je devais répondre et on n'avait pas assez de personnel; donc sur le moment, il y avait beaucoup de choses et tout dans la tête a fait que ça a bouillonné. Et ça a lâché".
    Il se retrouve en arrêt maladie: il doit ensuite subir plusieurs opérations, c'est l'engrenage. Heureusement, le responsable du service social de Swissport, Daniel Parmelin, a très vite affiché sa volonté de soutenir David Forster. Tout au long de sa période d'arrêt, ils sont restés en contact, avec le soutien de l'AI, en vue de le réintégrer.


    La stigmatisation, principal obstacle au traitement des maladies psychiatriques

    Libération

    MAROC

    La stigmatisation, principal obstacle au traitement des maladies psychiatriques

    L’Association “Ruban d’espoir” ambitionne de combattre les préjugés et changer le regard de la société


    Au Maroc comme partout ailleurs dans le monde, les personnes souffrant de troubles psychiatriques n’ont aucun répit, cernées malgré elles entre le mal qui les range de l’intérieur et celui qui les dénigre de l’extérieur. C’est un secret de Polichinelle, les préjugés et caricatures sur les maladies psychiatriques, le plus souvent considérées comme «possédées», sont bien réels. Un vieux serpent de mer chassé depuis peu par une association récemment créée. 


    dimanche 1 septembre 2019

    STRIP TEASE - Au doigt et à l'oeil

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    Pas plus que sur les vieux pauvres et malades, Strip-Tease n'a pour habitude de faire pleurer sur le sort des handicapés. Ni de faire rire à leurs dépends, d'ailleurs. Voici donc des aveugles dont la principale caractéristique est d'être comme vous et moi, fins et grossiers, plats et cultivés, joyeux et tristes.


    Parler de sexualité aux enfants : pourquoi tant de gêne

    Quel est ce trouble qui vient autour des céréales du matin, quand il faut expliquer qu’aucune cigogne n’a déposé le petit dernier dans un panier ? La chroniqueuse de « La Matinale » Maïa Mazaurette nous invite à analyser ces réticences.

      Maïa Mazaurette      Publié le 1er septembre 2019

    MAIA MAZAURETTE
    LE SEXE SELON MAÏA
    Avez-vous remarqué ? A 24 heures de la rentrée des classes, nulle polémique cette année concernant l’éducation sexuelle. Aucune pétition. Pas la moindre suspicion d’un enseignement obligatoire de la masturbation en maternelle (ni du sadomasochisme lors des premières dents, ni de la métaphysique quantique pendant l’apprentissage du pot). Nous sommes a-pai-sés.
    Vraiment ? Non. Bien sûr que non. Parler de sexe aux enfants provoque, encore aujourd’hui, un soupçon d’appréhension : comment expliquer sans traumatiser, faire assez sans en faire trop, protéger et préparer, de manière à la fois collective et individualisée, à la fois magistrale et sensible ? Pas impossible, mais pas évident. D’où une gêne qui échappe aux caricatures… et qui dépasse, notamment, les rangs de La Manif pour tous.

    Les parents en première ligne

    Bon. Vous savez quoi ? Avoir peur de mal faire, c’est très bien. Cette anxiété signifie que nous sommes exigeants, et prudents. De toute façon, nous n’avons pas le choix : après plusieurs décennies de mise en lumière des mécaniques de l’inceste et des agressions, nous savons qu’un enfant dépourvu d’éducation sexuelle ne saura pas poser ses limites. Le silence profite aux prédateurs. C’est ce qui ressort de ces recommandations de la médecin et sexologue Catherine Solano : la prime à l’ignorance constitue une mise en danger.

    Les parents sont en première ligne, l’école aussi – quitte à se refiler mutuellement la patate douce. Or quand les adultes évitent un sujet aussi vital pour les enfants (« qui suis-je, d’où viens-je, comment on fait la première fois »), ils ne font que susciter plus de fascination pour la sexualité : quel est ce territoire si délicieusement interdit qu’il donne des sueurs froides aux « grands » ? Si nous démissionnons, alors les pairs, Google et la pornographie répondront aux questions concernant les travaux pratiques ou le plaisir. Rappelons les derniers chiffres : 62 % des jeunes ont vu leur première séquence porno avant leur quinzième anniversaire.
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