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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 5 juillet 2019

Le microbiote qui booste les marathoniens

La présence de la bactérie « Veillonella atypica » dans la flore intestinale semble liée à une amélioration de la capacité de temps de course.

Publié le 03 juillet 2019

La bactérie « Veillonella » mange l’acide lactique produit lors d’exercices physiques intenses (d’ailleurs à l’origine de crampes) et le transforme en propionate, acide gras à chaîne courte. « C’est cette conversion qui permet d’améliorer les performances », explique Alexsandar Kostic, l’un des auteurs de l’étude.
La bactérie « Veillonella » mange l’acide lactique produit lors d’exercices physiques intenses (d’ailleurs à l’origine de crampes) et le transforme en propionate, acide gras à chaîne courte. « C’est cette conversion qui permet d’améliorer les performances », explique Alexsandar Kostic, l’un des auteurs de l’étude. Doug Lindstrand/Alaska Stock/Design Pics / Photononstop
« Dix mille pas et plus ». Le microbiote intestinal était à l’honneur, jeudi 27 juin, lors de la journée mondiale qui lui est consacrée. Cet organe, composé d’une multitude de micro-organismes, est doté de facultés nutritives, métaboliques et immunitaires, ce qui en fait un véritable allié de notre corps. Mais les liens entre les déséquilibres du microbiote et certaines maladies telles que l’obésité, le diabète, le cancer ou des maladies inflammatoires sont aussi souvent pointés. Même si on est loin de comprendre comment ces microbes s’organisent.
Influencée par la génétique, l’alimentation, les traitements médicamenteux et l’environnement, la composition de notre flore intestinale évolue durant les premières années de la vie. Puis elle reste relativement stable. Mais l’hygiène de vie – ou d’autres éléments extérieurs – peut ensuite la faire varier, positivement ou négativement.

Treize tétraplégiques ont pu réutiliser leurs bras grâce à une technique de transfert de nerfs

Cette nouvelle technique consiste à prélever des nerfs liés à des muscles toujours fonctionnels, et à les lier aux nerfs de muscles paralysés afin de les « ranimer ».
Le Monde avec AFP Publié le 5 juillet 2019

Il y a deux ans, un tétraplégique retrouvait l’usage de son bras avec une neuroprothèse. Une nouvelle avancée a été réalisée : treize tétraplégiques ont pu à nouveau se servir de leurs bras pour certaines actions, grâce à une technique de transfert de nerfs, selon une étude australienne publiée dans la revue The Lancetvendredi 5 juillet.
« Ces résultats suggèrent que les transferts de nerfs peuvent aboutir aux mêmes améliorations fonctionnelles que les transferts de tendons traditionnels, avec des incisions moins grandes et de plus courtes périodes d’immobilisation après la chirurgie », selon les auteurs de cette étude.
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Centre de Ressources Documentaires du GHY NOVO

GHT NOVO

Article
Au sein d’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), les résidents présentant des troubles psychiatriques sont accueillis parmi les autres. Si la clinique est différente de celle présente dans la démence, les soigna[...]
Article : Dossier
La psychiatrie, c’est de la médecine avec quelque chose en plus. Et la psychiatrie de la personne âgée (gérontopsychiatrie ou psychogériatrie), c’est de la psychiatrie avec également une nuance supplémentaire. Comment décrire ce “quelque chose”,[...]
Article
Les termes “admission, solution et continuité” condensent des notions utiles pour décrire le phénomène d’orientation de patients suivis en psychiatrie vers les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. L’importance de cette [...]

DIAGNOSTIC PSYCHIATRIQUE : La connectomique le facilite

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5 juillet 2019

Cette approche globale de l’ensemble des connexions du cerveau permet non seulement de comprendre comment fonctionnent des systèmes spécifiques (ex : système visuel, système moteur…), mais aussi comment fonctionnent des systèmes cognitifs
De plus en plus de preuves suggèrent que les diagnostics psychiatriques distincts ne sont pas séparés par des frontières neurobiologiques claires. Ces chercheurs de l'Hôpital McLean (Massachusetts) et de l'Université Yale ont examiné « à la loupe » les interactions entre les grands systèmes cérébraux et nous livrent des signatures connectomiques susceptibles d'améliorer la compréhension des symptômes et des causes de multiples troubles mentaux, dont le trouble bipolaire, la schizophrénie et la dépression. Ces travaux, présentés dans les Actes de l'Académie des sciences américaine, apportent une première mesure objective des maladies psychiatriques permettant de faire le lien entre les symptômes du patient et le diagnostic d’un trouble psychotique.
C’est l’analyse des données d'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle de plus de 1.000 participants, dont des patients pour lesquels les médecins avaient déjà posé des diagnostiques de trouble psychotique qui a permis cet examen des interactions entre les grands systèmes cérébraux.
Nous essayons de passer de la vue instantanée de ces biomarqueurs à une compréhension plus dynamique qui capture les changements et les nuances

Maladie de Parkinson : des avancées décisives sont en cours

RTFLASH   28/06/2019

Décrite il y a plus de deux siècles par le médecin anglais James Parkinson, la maladie de Parkinson est devenue la troisième maladie neurologique la plus fréquente dans le monde (derrière Alzheimer et l'épilepsie), avec plus de 6,5 millions de malades dans le monde et 160 000 malades en France (25 000 nouveaux cas par an). On estime que cette pathologie touche environ 1% des plus de 65 ans. Fortement liée au vieillissement de notre population, l’incidence de cette maladie a doublé en 30 ans et pourrait encore progresser de 56% d’ici 2030.
La maladie de Parkinson est causée par la mort ou dégénérescence des neurones, en particulier ceux de la "substance noire" du cerveau, qui sont localisés dans le tronc cérébral, sous les hémisphères cérébraux et en avant du cervelet. C’est dans cette  région qu’on trouve les neurones dopaminergiques, ainsi dénommés car ils produisent de la dopamine, un neurotransmetteur assurant la communication entre les neurones. Cette substance joue un rôle-clé dans le bon fonctionnement des noyaux gris centraux du cerveau auxquels est connectée la substance noire. Ces zones contrôlent les mécanismes d’automaticité, sur le plan moteur (marche, déglutition, clignement des paupières…), ainsi que sur le plan intellectuel et émotionnel (réponse émotionnelle dans une situation drôle ou triste par exemple).
La maladie de Parkinson se traduit donc à la fois par des symptômes moteurs (lenteur, raideur, tremblements et perte des automatismes moteurs de la marche et de l’équilibre) et des symptômes cognitifs: troubles de l’attention, de la mémoire immédiate, anxiété, dépression, perte de la motivation…
En dépit de recherches très actives partout dans le monde, les causes exactes de cette maladie restent mal identifiées. Néanmoins, au cours de ces dernières années, les chercheurs ont réussi à mettre en lumière plusieurs mécanismes fondamentaux qui semblent impliqués dans le déclenchement et la propagation de cette maladie très invalidante et irréversible.
Grâce à ces travaux, nous savons à présent qu’il existe une grande variété de syndromes parkinsoniens qui, s’ils présentent des symptômes similaires, ont des origines différentes et doivent être traités de manière spécifique. On sait également que dans la forme la plus fréquente, le syndrome parkinsonien idiopathique (SPI), c'est la mort des neurones dans la substance noire qui entraîne le déficit en dopamine dans le cerveau.

Un policier dénonce l'«abandon» des patients en psychiatrie par le système de santé

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QUEBEC



MARC ALLARD      
5 juillet 2019

EXCLUSIF / Un patrouilleur de la police de Québec a lancé un cri du cœur, jeudi matin, devant le Comité de déontologie policière, dénonçant les «portes tournantes» des hôpitaux et le système de santé qui «abandonne» des patients en psychiatrie.

Y
anick Campagna, policier au Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) depuis 20 ans, s’exprimait devant le comité alors qu’il recevait une sanction pour avoir enguirlandé des infirmiers de l’urgence de l’hôpital de l’Enfant-Jésus qui auraient refusé de voir un patient aux prises avec des problèmes de santé mentale.

M. Campagna a reconnu avoir tenu des propos «irrespectueux, blasphématoires ou injurieux» à l’égard de l’infirmier et du patient. Il se verra imposer une journée de suspension pour cette entorse au code de déontologie des policiers. 
Devant le Comité, Yanick Campagna a toutefois tenu à expliquer que le refus allégué des infirmiers de voir le patient l’avait fait sortir de ses gonds. «Je reconnais mes torts, oui. Mais c’était plus fort que moi : je ne comprenais pas que le système l’abandonne». 
«Les portes tournantes, c’était vraiment ça, ce matin-là», a-t-il ajouté. [...] Je suis condamné aujourd’hui, mais je pense que la problématique est plus grosse que ça.»

jeudi 4 juillet 2019

« Les féminicides ne sont pas une fatalité : Monsieur le président, réagissez »



Un collectif féministe demande des actes, sans attendre, pour mieux protéger les femmes des violences de leur conjoint ou ex-conjoint. Depuis le début de l’année, 71 sont mortes de cette façon.
Publié le 4 juillet 2019
« Bon nombre de ces féminicides auraient pu être empêchés si les pouvoirs publics n’avaient pas dysfonctionnés. »
« Bon nombre de ces féminicides auraient pu être empêchés si les pouvoirs publics n’avaient pas dysfonctionnés. » ROY SCOTT / Ikon Images / Photononstop
Tribune. Monsieur le président, depuis le début de l’année, 71 femmes sont mortes assassinées par leur conjoint ou ex-conjoint. Bon nombre de ces féminicides auraient pu être empêchés si les pouvoirs publics n’avaient pas dysfonctionnés. Des commissariats dans lesquels des plaintes sont refusées, des juges aux affaires familiales ne délivrent pas l’ordonnance de protection malgré les signaux d’alerte, manque de places dans les centres d’hébergement, des hôpitaux dans lesquels les femmes victimes repartent chez elles sans que personne n’ait pris le temps de leur demander si elles étaient en danger à la maison, des départements dans lesquels il n’y a plus d’association pour accueillir les victimes, celles-ci ayant fermé par manque de moyens.

Le Parlement adopte définitivement la « loi anti-fessée »

La proposition de loi, votée au Sénat, signe la fin du droit de correction, hérité du XIXe siècle et qui est encore invoqué dans la jurisprudence.
Par   Publié le 2 juillet 2019
Les sénateurs ont voté, mardi 2 juillet, la proposition de loi de la députée du Val-de-Marne Maud Petit (MoDem) interdisant les « violences éducatives ordinaires ». Soit l’éradication de toute pratique éducative « basée sur la peur, la douleur et la sidération de l’enfant », selon le médecin généraliste Gilles Lazimi, à la pointe du combat contre les violences éducatives ordinaires.
Il aura fallu près d’un an et demi, et bien des moqueries, pour en arriver à l’adoption de ce que certains qualifient de loi anti-fessée. Dans sa dernière version, après son passage en commission des lois au Sénat le 26 juin, qui l’a adopté sans déposer aucun amendement, le texte contient désormais trois articles :
  • Le premier concerne la définition de l’autorité parentale, telle que caractérisée dans l’article 371 du code civil, en précisant désormais qu’elle « s’exerce sans violences physiques ou psychologiques ».
  • Le deuxième introduit « la prévention des violences éducatives ordinaires » dans le code de l’action sociale et des familles, en créant une obligation de formation pour les assistantes maternelles.
  • Le troisième article prévoit la remise d’un état des lieux sur la question par le gouvernement, à une date initialement fixée au 1er septembre 2019 (et qui devrait être modifiée compte tenu des délais).

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Féminicides : appel d’urgence

Par Virginie Ballet — 
Le 17 juin à Valenton (Val-de-Marne), chez les grands-parents d’Aïssatou Sow, tuée en 2016. A la télé, une photo de la jeune femme utilisée dans l’émission 'Crimes' de NRJ12.
Le 17 juin à Valenton (Val-de-Marne), chez les grands-parents d’Aïssatou Sow, tuée en 2016. A la télé, une photo de la jeune femme utilisée dans l’émission "Crimes" de NRJ12. Photo Rémy Artiges pour Libération

Un die-in se tiendra samedi à Paris pour dénoncer les meurtres de femmes commis par leur conjoint ou ex. Et inciter le gouvernement à prendre enfin des mesures fortes alors que 107 victimes ont été recensées en 2018.

Violences conjugales : au TGI de Pontoise, «psychologie et pédagogie»

Par Virginie Ballet — 

Violences conjugales : au TGI de Pontoise, «psychologie et pédagogie»
Violences conjugales : au TGI de Pontoise, «psychologie et pédagogie» Photo Alain Julien. AFP


Tous les vendredis dans le Val-d’Oise, les juges se penchent sur les violences conjugales. Avec le but d’éveiller les consciences.

Le chemin a été long, parfois effrayant. Mais Khadidia est catégorique : «Le résultat est positif.» Pour les violences qu’il lui a infligées, son mari vient d’être condamné en ce jour de juin à six mois de prison avec sursis, ainsi qu’à un euro de dommages et intérêts et au remboursement des frais de justice par le tribunal de grande instance de Pontoise (Val-d’Oise). Ici, chaque vendredi, se tiennent des «audiences famille». Y sont jugées des affaires de pensions alimentaires, de violences sur les enfants, et surtout de violences conjugales, par des magistrats spécialisés. Environ 220 000 femmes de 18 à 75 ans sont victimes d’une forme de violence de la part de leur conjoint chaque année en France (1).