blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 14 juin 2019

Répondre aux besoins de l’enfant dans le monde : le Centre International de l’Enfance (1949-1997)

LA FABRIQUE DE L'HISTOIRE par Emmanuel Laurentin
13/06/2019
53 MIN

Créé en 1949, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale par le pédiatre Robert Debré, le Centre international de l’enfance a oeuvré pendant 50 ans à former et informer sur toutes les problématiques touchant à la santé de l’enfant et à promouvoir la notion de pédiatrie sociale au niveau mondial.
 Crédits : Lily FRANEY/Gamma-Rapho - Getty
Créé en 1949, au lendemain de la seconde Guerre mondiale, par le pédiatre Robert Debré, Le Centre international de l’enfance (CIE) veut contribuer à la formation du personnel et informer sur toutes les problématiques touchant à la santé de l’enfant. A travers le concept de pédiatrie sociale qui considère l’enfant comme un tout, il s’agit de favoriser, en France mais aussi à l’étranger, et en particulier dans les colonies françaises, l’étude des problèmes liés à sa santé : habitat, loisirs, hygiène, nutrition, environnement économique et social….

Cannabis thérapeutique : au seuil de l’expérimentation

Interview du Pr Nicolas Authier, chef du service de pharmacologie médicale, CHU de Clermont-Ferrand, président du Comité scientifique spécialisé temporaire (CSST) sur le cannabis thérapeutique

Résultat de recherche d'images pour "Cannabis thérapeutique : au seuil de l’expérimentation"

Chapitres

Pourquoi le nombre de patients aux urgences augmente d’année en année

Les passages aux urgences ont presque doublé depuis 1996. Un phénomène aux explications multiples, dû notamment à un changement de mentalité des patients.
Par   Publié le 14 juin 2019
Demande de plus d’effectifs, de moyens, d’arrêt des fermetures de services : le personnel des urgences se bat depuis plusieurs mois pour faire entendre ses revendications. Leur métier et la qualité des soins qu’ils prodiguent font face à une tendance de fond : les patients sont toujours plus nombreux. La fréquentation des urgences hospitalières a augmenté de 93 % entre 1996 et 2015, année où 20,3 millions de passages ont été enregistrés.

En Suisse, les femmes appelées à la grève pour dénoncer les inégalités

Les organisateurs souhaitent mettre en lumière les différences salariales, mais aussi insister sur la reconnaissance du travail domestique et dénoncer les violences contre les femmes.
Le Monde avec AFP et Reuters Publié le 14 juin 2019
Manifestation à Lausanne (Suisse), un mois avant la grève du 14 juin.
Manifestation à Lausanne (Suisse), un mois avant la grève du 14 juin. FABRICE COFFRINI / AFP
En Suisse, la moitié du pays est appelée à faire grève, vendredi 14 juin. Sous le mot d’ordre « plus de temps, plus d’argent et du respect », de nombreuses associations et des syndicats (UNIA, Union syndicale suisse…) demandent aux femmes de ne pas aller travailler ou de ne pas participer aux tâches ménagères.
Par cette mobilisation, les organisateurs souhaitent mettre en lumière les différences salariales, mais aussi insister sur la reconnaissance du travail domestique, dénoncer les violences contre les femmes, ou bien encore réclamer qu’elles soient mieux représentées dans les hautes sphères des entreprises ou de la politique.

Que valent les tests ADN pour décrire nos origines ?

The Conversation

14 juin 2019


Représentation de molécules d'ADN. PixabayCC BY-SA

En juin 2000, le président des États-Unis, Bill Clinton, put annoncer que la première version de la séquence du génome humain venait d’être achevée. Son allocution se faisait l’écho des espoirs qui s’étaient cristallisés autour de l’acide désoxyribonucléique (ADN) et la génétique : d’après lui, il restait certes beaucoup de travail mais les maladies d’Alzheimer ou de Parkinson, le diabète comme le cancer allaient pouvoir être guéris ou prévenus en traitant leur cause à la racine. La connaissance du génome humain devait être la révolution grâce à laquelle le mot « cancer » n’évoquerait plus, chez les enfants de nos enfants, que la constellation céleste. Une génération plus tard, les investissements massifs, comme l’initiative américaine All of Us en 2015, se sont succédé et toutes ces pathologies sont loin d’être éradiquées.
Pourtant, depuis l’an 2000, les technologies d’analyse du génome (séquençage et génotypage) n’ont cessé d’évoluer et le débit de production des données a, pendant un temps au moins, crû plus vite que les performances de calcul des ordinateurs – la fameuse loi de Moore. Profitant de cette accélération, des projets de plus en plus ambitieux ont pu voir le jour (HapMap, 1 000 Genomes, 100 000 Genomes, GTEx, ENCODE, etc.) pour fournir une photographie de plus en plus fine de la génétique de l’espèce humaine.

Le cannabis se fumait déjà il y a 2.500 ans

Résultat de recherche d'images pour "futura sciences logo"
Nathalie Mayer    Publié le 13/06/2019

Résultat de recherche d'images pour "Le cannabis se fumait déjà il y a 2.500 ans"

Le cannabis compte parmi les plus anciennes plantes cultivées. Et des chercheurs nous apprennent aujourd'hui que certains peuples fumaient déjà du cannabis - à des fins rituelles - il y a au moins 2.500 ans.
Les peuples d'Asie de l'Est cultivent le cannabis pour ses graines et ses fibres depuis au moins 4.000 ans. À en croire un texte d'Hérodote, la consommation de cannabis - que ce soit pour ses propriétés psychoactives ou médicinales - aurait débuté bien plus tard. Et aujourd'hui, des chercheurs de l'Institut Max-Planck (Allemagne) ont enfin mis la main sur un indice concret. Des traces de composés psychoactifs dans des brûleurs d'encens funéraires vieux de 2.500 ans et découverts à l'est du Pamir, une chaîne de montagnes d'Asie centrale.
Les chercheurs ont analysé les anciens brûleurs en bois grâce à la technique dite de chromatographie en phase gazeuse - qui permet de séparer les composées de l'échantillon - couplée à la spectrométrie de masse qui elle, permet de les identifier. Pas de doute possible : la signature chimique des composés isolés est celle du cannabis. Mais elle révèle un niveau de THCsupérieur à celui que l'on trouve habituellement dans les plants de cannabis sauvages.

Psychiatre, psychologue, psychanalyste, psychothérapeute : quelle prise en charge par l'Assurance maladie ?

Accueil Service-Public.fr

Publié le 12 juin 2019 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Psychiatre, psychologue, psychanalyste, psychothérapeute : comment les consultations de ces professionnels sont-elles prises en charge par l'Assurance maladie ? Service-public.fr vous répond.

Si le psychiatre (ou pédopsychiatre) est un médecin spécialisé qui peut prescrire des médicaments comme des antidépresseurs ou des anxiolytiques par exemple, le psychologue est un diplômé universitaire qui n'est pas un médecin (il n'est donc pas habilité à prescrire des médicaments). Quant au psychanalyste et au psychothérapeute, s'il peut être aussi psychiatre ou psychologue, ce n'est pas toujours le cas.


Les psychothérapies au banc d’essai des études contrôlées

Publié le 13/06/2019

Avec la place « de plus en plus importante » prise par les psychothérapies dans la prévention des conduites d’automutilation ou/et des tentatives de suicide, il est logique de s’interroger sur leur efficacité réelle. Cette question concerne en particulier les thérapies d’inspiration psychanalytique, parfois décriées (à l’heure du DSM hégémonique), pour leur approche très différente de l’actuelle « médecine fondée sur des preuves[1]. » Pour dépassionner le débat, et surmonter ainsi les antagonismes idéologiques sur la valeur accordée (ou refusée) à la psychanalyse, une équipe britannique a réalisé une revue systématique et une méta-analyse de la littérature médicale sur l’intérêt des psychothérapies, y compris analytiques, dans l’aide aux sujets tentés par l’automutilation ou le suicide. Cette recherche apprécie l’action des psychothérapies avec l’objectivité (garantie par la démarche statistique) identique à l’évaluation des traitements médicamenteux dans les essais thérapeutiques contrôlés.

Les psychoses, quoi de neuf ? Présentation du dernier numéro de La Clinique Lacanienne, Ed. Eres

Freud écrivit que la théorie est à la remorque de l’expérience. Pour les névroses, la théorie a aujourd’hui une valeur diagnostique et prédictive bien établie. Les psychoses, en revanche, ouvrent toujours un vaste champ à la recherche. La clinique reste ici la boussole, à commencer par les grandes observations des psychiatres classiques. Ils nous apprennent qu’il y a de grandes différences entre les délires linéaires (les paranoïas, la mélancolie et la manie) et les délires schizophréniques qui s’éparpillent de manière concentrique. Autre chose encore est l’automatisme mental. Il y a, de plus, des degrés du délire, et des différences d’intensité (la plupart des psychanalystes ont des psychotiques de basse intensité sur leurs divans). Enfin, il faut distinguer les psychoses qui surmontent leur passivation grâce à des « contre-délires » parfois géniaux, de celles qui sont réduites à une objectivation asilaire.

Un EHPAD psychiatrique : une première en France et c'est au Puy

logo_zoom

07/06/2019

Projet du cabinet d'architecture Garbit & Blondeau

La construction débutera cet automne pour une mise en service début 2021, avec une soixantaine de places. Un investissement de 8,6M€ pour répondre à un manque d'infrastructures flagrant quand on sait qu'une personne sur cinq est concernée par un trouble psychiatrique.


"C'est un projet innovant, une première en France, qui a pour objectif d'accueillir les personnes qui ont un trouble psychiatrique déjà antérieur aux troubles de l'âge". Valérie Mourier, directrice des établissements Sainte-Marie en Haute-Loire, se félicite de voir enfin ce projet aboutir après une dizaine d'années d'attente dans "les méandres administratifs".


Crise aux urgences : le gouvernement débloque 70 millions d'euros

Par LEXPRESS.fr avec AFP   publié le 

Alors que la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, lançait une "mission nationale" pour répondre à la crise, le gouvernement annonce un déblocage de fonds.

Après trois mois de grève dans les services d'urgences, le gouvernement répond enfin avec un déblocage de moyens. Alors que la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, réunissait ce vendredi matin les médecins, infirmiers, syndicats et directeurs hospitaliers au ministère de la Santé pour lancer la "mission nationale" annoncée la semaine dernière, son ministère annonce le déblocage de 70 millions d'euros pour déclencher des mesures immédiates. 

Grève aux urgences : Agnès Buzyn en visite surprise à l'hôpital Saint-Antoine

Résultat de recherche d'images pour "bfm tv logo"

 

La ministre de la Santé est venue rencontrer le personnel des urgences de l'hôpital Saint-Antoine à Paris, d'où est partie la contestation au mois de mars. 

Sa venue n'était pas inscrite dans son agenda. Agnès Buzyn a visité mercredi, loin des caméras et des micros, le service des urgences de l'hôpital Saint-Antoine, à Paris. En grève depuis le mois de mars, c'est de cet hôpital qu'est partie la contestation qui touchait 95 services d'urgences à travers la France mercredi. 


Nous apportons notre soutien à la grève des urgentistes

— 



Lors d’une manifestation du personnel urgentiste à Paris le 6 juin. Photo Albert Facelly

Pour la première fois, des personnalités médicales parmi les plus importantes de l’AP-HP montent au créneau pour dénoncer des urgences «à bout de souffle» et appellent à ne pas se résigner à «la mort lente» de l’hôpital public.

Dans le Val-d'Oise, les médecins de PMI confient leur mal-être au secrétaire d'État Adrien Taquet

Marie Foult
| 14.06.2019
« Nous avons des difficultés à répondre aux besoins de la population ». Ce froid constat du Dr Florence Fortier, chef du service de protection maternelle et infantile (PMI) du Val-d'Oise depuis 25 ans, dressée face à Adrien Taquet, résume les difficultés du département francilien en matière de démographie médicale.
« Nous avons 66 médecins sur tout le département avec des statuts très variables de titulaires, contractuels ou vacataires. C'est bien en deçà de nos besoins, quand on sait qu'il y a entre 19 000 et 20 000 naissances par année avec des spécificités locales de précarité et de monoparentalité »,estime la médecin, dans les locaux récents de la PMI d'Argenteuil qu'est venu visiter le secrétaire d'État à l'enfance ce vendredi 14 juin. Au niveau national, on comptait en 2015 un peu plus de 2 600 médecins en PMI, dont 2 040 équivalents temps plein, selon les chiffres du ministère.

"Un quart des internes en psychiatrie ne reçoivent aucune aide après un suicide"

Accueil

Par JULIEN MOSCHETTI   13/06/2019
La moitié des internes en psychiatrie sont touchés par le suicide d'un patient au cours de leur internat, selon une étude récente du Centre de prévention du suicide (CPS) du centre hospitalier Le Vinatier (69), en partenariat avec le Groupe de Recherche en Psychologie Sociale (GRePS - Université Lyon 2). L’impact émotionnel, traumatique et professionnel du suicide serait important, tandis qu’un manque criant de soutien est observé après l'évènement. Nous avons interrogé l’un des co-auteurs de l’étude : Edouard Leaune. Chef de clinique en psychiatrie au CPS du centre hospitalier Le Vinatier, il nous communique en avant-première les résultats de son étude.