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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 14 mars 2019

Comment choisir son service de prise de RDV en ligne ?

15.03.2019
Les sites de prise de rendez-vous médicaux en ligne sont pléthore. Plus d’une centaine de plateformes sont recensées sur Google. Elles essaient de se diversifier en offrant tout un panel de services (agenda intégré, rappels par SMS, partage d'ordonnances...). Permettre à ses patients de prendre un rendez-vous en ligne est une décision judicieuse, mais comment bien choisir son site face à cette prolifération d’offres ?

Les psys font-ils vraiment psycho pour surmonter leurs propres problèmes ?

Constance Daulon — 

On entend régulièrement ce cliché dans les conversations et dans l’imaginaire populaire: les psys ont choisi ce métier pour régler leurs soucis. C’est un peu plus compliqué qu’il n’y paraît.

«Elle a fait psycho à cause du divorce des ses parents», «il est en fac de psycho pour régler ses traumas d’enfance», «elle est devenue psy pour comprendre son addiction»: les raisons ne manquent pas quand il s’agit d’expliquer l’orientation de ces pros de la psyché. C’est ce que croient en tous cas savoir certaines personnes.
Comme bien d’autres métiers, les psychologues font l’objet de nombreux fantasmes. Pourtant, lorsqu’on interroge les principales et principaux intéressés, la réponse à la question «Les psys font-ils vraiment psycho pour surmonter leurs propres problèmes?» n’est pas si manichéenne. «Je ne sais pas si ce cliché est vrai, s'interroge Jérôme Lichtlé, psychologue et psychothérapeute. Ça doit être le cas pour quelques-uns, et l’inverse pour d’autres. En ce qui me concerne, j’ai choisi ce métier car j’étais passionné par la compréhension du fonctionnement humain.»
Cécilia* a été diplômée en juin dernier. Elle aussi a choisi ce métier pour mieux appréhender certains mécanismes: «J’avais la phobie de la violence, et je voulais mieux la comprendre, raconte-t-elle. Ça m’a permis de prendre du recul.»

mercredi 13 mars 2019

Vieillesse : « En Ehpad, j'ai découvert la maltraitance institutionnelle »

Santé 

Par  Publié le 

ENTRETIEN. Dans « Ehpad, une honte française », Anne-Sophie Pelletier alerte sur la souffrance des personnes âgées et les cadences imposées au personnel.


Il y a un an, un mouvement inédit de soignants alertait sur la situation des Ehpad français. Pour la première fois, on ouvrait les yeux sur l'envers du décor, sur ce qui se passe, réellement, derrière les murs de certains de ces établissements : déshumanisation, manque de personnel et parfois maltraitance. Alors qu'une loi « grand âge et autonomie » est prévue pour 2019, les assises nationales des Ehpad ouvrent ce mardi à Paris. Anne-Sophie Pelletier a travaillé auprès des personnes âgées comme aide à domicile puis comme aide médico-psychologique dans un Ehpad à but lucratif. Au printemps 2017, elle a conduit une grève de cent dix-sept jours dans sa maison de retraite du Jura et publie Ehpad, une honte française* (éditions Plon). Elle figure aujourd'hui en cinquième position de la liste de candidats présentée par La France insoumise aux élections européennes. Entretien.
Le Point : Quand vous avez commencé comme aide à domicile, quel métier vous attendiez-vous à exercer ?
La couverture du livre d'Anne-Sophie Pelletier, Ehpad, une honte française* (éditions Plon). 
Anne-Sophie Pelletier : Je devais faire des courses et du ménage et, dès ma première intervention, j'ai dû aider à la toilette d'une personne âgée, ce à quoi je n'étais nullement préparée ni formée. Je pensais m'occuper des gens dans la dignité, j'ai découvert trois vies en souffrance constante, celle de la personne âgée, celle de l'intervenant, et celle de la famille… On est tellement impuissants face aux lourdeurs administratives. Demander un simple lit médicalisé quand une situation s'aggrave, c'est si compliqué, si long, c'est tant de papiers à fournir. Je l'ai fait moi-même pour l'un des vieux messieurs chez lequel j'intervenais. Le temps que le dossier se débloque enfin, il était mort…
Et, en Ehpad, qu'avez-vous découvert ?

La maltraitance institutionnelle, tout simplement. Le personnel en sous-effectif permanent, pas de remplacement, une politique du chiffre qui impose des cadences infernales et fait que tout le monde va mal, pour toujours plus d'argent. Mon premier jour en Ehpad, j'ai pris mon poste à 7 heures et on m'a expliqué qu'à 11 h 30 je devais avoir fini la toilette des 14 résidents de mon étage pour qu'on puisse commencer à les emmener en salle de restauration. Quatorze personnes que je n'avais encore jamais rencontrées, dont j'ignorais les pathologies, dont certains nécessitaient des manipulations difficiles. Comment voulez-vous faire les choses bien, humainement ? En moyenne, dans les Ehpad, le personnel a dix minutes à consacrer à la toilette de chaque résident. On les lève, on les change, on les couche, on passe notre vie à les manipuler à toute allure, alors que les personnes âgées n'aspirent qu'à la tranquillité. On n'a pas le temps de leur parler. Et on se sent tellement coupables de ne pas prendre soin d'eux comme il le faudrait.

A la télé - Mis en fiction, quelle réalité pour le cancer ?

 par    12.03.19

Voilà une série originale, en 3 épisodes, proposée ce soir par France 3 dès 21h. Intitulée "Sous la peau", elle mêle dans le même format, le thriller - puisqu'il s'agit aussi d'une série policière - et l'approche de la maladie cancéreuse qui touche l'héroïne, le commandant Marion Kovic ; un cancer qu'elle choisit de taire, affrontant seule le diagnostic et les premiers éléments de traitement. Ce choix scénaristique qui peut paraître insensé, peu vraisemblable, voir criticable, tient ici le spectateur en haleine tant les ressorts professionnels et psychologiques s'imbriquent jusqu'aux limites du raisonnable.
sous la peau
L'actrice Anne Marivin, très investie dans ce rôle d'une femme flic qui mène une double traque : contre un tueur en série et contre son cancer du sein...

Marion Kovic, parfaitement incarnée par Anne Marivin dans ce personnage de femme combattive très crédible, est commandant de police à Lyon. Chef de groupe, elle fait preuve d'une grande exigence professionnelle, connaissant par expérience la rigueur, l'engagement et la difficulté de se maintenir à ce poste lorsqu'on est une femme. Alors qu'une enquête criminelle la plonge dans la traque d'un tueur en série, dans le même temps, un diagnostic la cueille dans son quotidien : tumeur cancéreuse du sein.

La Réunion a besoin d'une politique de santé spécifique



Publié le 13 mars 2019
La députée Huguette Bello a communiqué ce mercredi 13 mars 2019 sur les travaux présentés à l'Assemblée, relatif à la santé.
"Dans le cadre de l’examen du projet de loi sur l’organisation et la transformation du système de santé, j’ai été chargée avec ma collègue Ramlati Ali (Députée de Mayotte) d’un rapport sur la santé dans les Outre-mer.
Au terme d’une dizaine d’auditions, nous avons présenté nos travaux ce mardi 12 mars à la Délégation des Outre-mer de l’Assemblée.
Il m’a semblé important de placer mon intervention sous le signe de la différenciation territoriale. Les situations sont en effet si variables qu’à chaque région d’Outre-mer doit correspondre une politique de santé publique spécifique.

Noura Hussein, condamnée à mort pour avoir tué son violeur

 
Le 24 mai 2018, après avoir passé une année dans la prison pour femmes d’Omdurman, le verdict tombe pour Noura Hussein. Cette jeune soudanaise de 19 ans est condamnée à mort pour avoir tué son violeur.
Article d’Abir Nur, étudiante en master 1 d’étude du développement à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) à Paris. Ses recherches portent sur les questions de genre et développement ainsi que sur les mouvements féministes en Afrique et plus précisément au Soudan. Cet article a été rédigé dans le cadre d’un séjour réalisé entre mai et août 2018 au CEDEJ Khartoum (MEAE-USR 3123 du CNRS).
Noura Hussein, victime d’un viol collectif

Victime d’un mariage forcé à l’âge de 16 ans, Noura Hussein fuit son village natal d’al-Bager (40km au Sud de Khartoum) pour se réfugier chez sa tante à Sennar afin de poursuivre ses études, dans l’espoir de devenir un jour avocate ou juge. De retour chez elle, la cérémonie matrimoniale est organisée par les deux familles, forçant Noura Hussein à emménager avec son mari quelques années plus tard. Refusant de consommer leur union, Noura Hussein est victime d’un viol collectif orchestré par son mari, aidé par ses cousins. Lorsque son mari tente de reproduire le crime, la jeune femme le poignarde à plusieurs reprises, causant sa mort. Son père, (qui accorde un entretien à la chaîne britannique BBC), conduit immédiatement sa fille déclarer le meurtre au poste de police afin de se protéger de la vengeance de la famille du défunt.

Santé mentale. « La culture pop permet de lever des tabous »

Le Télégramme
Publié le 13 mars 2019

Jean-Victor Blanc est médecin psychiatre et exerce à l’hôpital Saint-Antoine, à Paris.
Jean-Victor Blanc est médecin psychiatre et exerce à l’hôpital Saint-Antoine, à Paris. (DR)

Aborder la psychiatrie à travers le prisme de la pop culture. Tel est le pari de Jean-Victor Blanc, médecin psychiatre à l’hôpital Saint-Antoine à Paris. Il est invité par l’Échonova pour une conférence à Saint-Nolff, ce jeudi 14 mars, en amont des semaines d’information sur la santé mentale. Ou comment films et séries représentent, plus ou moins fidèlement, les troubles psychiques.

LA FAMILLE : UN DÉFI, UN MYSTÈRE ?

Logo Collège des Bernardins
Mercredi 20 mars 2019

famille

Fruit des travaux du séminaire de recherche Mystère familial, en partenariat avec Apprentis d’Auteuil, ce colloque met en lumière le défi permanent que représente pour la famille cette perpétuelle alchimie entre les qualités de présence, de bienveillance et de sollicitude de ses membres et leurs inévitables fractures et souffrances.
 
 Qu’est ce qui fait vivre et grandir la famille aujourd’hui ?
Comment articuler conjugalité et parenté ?
De l’écoute à la parole, quelle est la place du Verbe dans la famille ?
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Le temps de sommeil quotidien des Français passé sous la barre des 7 heures recommandées

12.03.2019
« Le sommeil est-il en train de disparaître ? ». Dans un éditorial accompagnant le BEH daté d'aujourd'hui, les Prs Damien Léger (Hôtel Dieu de Paris) et François Bourdillon (Directeur général de santé publique France) s’inquiètent du déclin du temps de sommeil, devenu une sorte de variable d’ajustement vis-à-vis des contraintes de la vie moderne.
1 franaçais sur trois dort moins de 6 heures par jour
Les données du baromètre santé 2017 publiées dans ce numéro thématique, montrent en effet que si le temps de sommeil total (TST) par 24 heures reste proche de 7 heures (6 h 55) en France, plus d’un tiers des Français (35,9 %) dorment désormais moins de 6 heures, 27,7 % sont en dette de sommeil (différence entre temps de sommeil réel et temps de sommeil idéal > 60mn) et 17,4 % en restriction (différence entre temps de sommeil quotidien en semaine et le week-end > 60 mn).

La grève aux urgences de Saint-Malo « en sommeil » pour cause de personnel épuisé

12.03.2019

Les « tenues blanches » de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) mettent fin à leur longue grève. Mobilisé depuis le 14 janvier, le personnel des urgences du centre hospitalier malouin a voté la fin du mouvement social malgré des « avancées jugées insuffisantes » par les syndicats.

Le Conseil constitutionnel se penche sur les tests osseux

Elsa Bellanger
| 12.03.2019




  • conseil constitutionnel
Crédit Photo : S. Toubon

Les tests osseux pratiqués sur les jeunes migrants pour évaluer leur âge étaient en question aujourd’hui au Conseil constitutionnel. Ce dernier rendra son avis le 21 mars sur la pertinence de ces tests. Le Conseil a été saisi pour une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) déposée par un jeune Guinéen qui déclarait avoir 15 ans lors de son arrivée en France. Il avait été considéré comme majeur après un refus de l’examen osseux. Contestant cette décision, il avait finalement réalisé le test qui lui avait donné entre 20 et 30 ans.

L’Ordre formalise l’interdit des relations sexuelles entre médecin et patient

Elsa Bellanger
| 12.03.2019
Le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM) a mis fin à un vide juridique. Si le Serment d’Hippocrate évoque l’interdit sexuel dans la relation médecin-patient, le Code de Déontologie Médicale n’en faisait jusque-là pas spécifiquement mention. C’est désormais chose faite.
« Tous les médecins connaissent cette limite, assure le Dr Jean-Marie Faroudja, président de la commission éthique et déontologie du CNOM.Les commentaires du Code énoncent la nécessité de s’abstenir de tous comportements ambigus, mais cela ne suffisait pas. »

« Point n’est besoin d’être un crack en maths ou en biophysique pour être un bon médecin »

Pour Patrick Berche, ancien doyen de la faculté de Paris-Descartes, la réforme des études de santé, examinée à l’Assemblée à partir de mardi, « ne sort pas de la dictature des concours ».
Propos recueillis par François Béguin et Camille Stromboni Publié le 12 mars 2019
Le professeur Patrick Berche, ancien doyen de la faculté de médecine Paris-Descartes et ancien directeur de l’Institut Pasteur de Lille, est l’auteur, en 2013, de l’ouvrage Le Savoir vagabond. Histoire de l’enseignement de la médecine (Editions Docis).

A quand remonte la dernière grande réforme des études de médecine ?

Patrick Berche : Il n’y en a eu que deux, tant les blocages sont nombreux dès lors qu’on touche à ce sujet sensible. D’abord, lors de la révolution de 1789. Les études, jusque-là payantes et réservées à une petite élite, sont devenues gratuites et largement ouvertes. Puis, en 1958, Michel Debré a fusionné les écoles de médecine avec l’université et imposé aux médecins, désormais hospitalo-universitaires, le plein-temps. De Gaulle était bien conscient de la difficulté : il a voulu que cette réforme ait lieu par ordonnance pendant la période des pleins pouvoirs, car jamais elle n’aurait pu passer à l’Assemblée, où les médecins réticents étaient nombreux.

Handicap : Sandrine Bonnaire interpelle Emmanuel et Brigitte Macron

Bruno Jeudy   Publié le 12/03/2019





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L’actrice Sandrine Bonnaire et des femmes en situation de handicap ont déjeuné à l’Elysée et interpellé le couple présidentiel. 
Sabine Bonnaire a pris la parole la première. La sœur de Sandrine, l’actrice, a raconté avec ses mots l’autisme dont elle est atteinte. «On m’a mis une camisole de force», a-t-elle expliqué à Emmanuel Macron et à son épouse, Brigitte, qui avaient invité à déjeuner, le 8 mars, une dizaine de femmes en situation de handicap. Ce fut un moment d’émotion. «Ça me touche de voir Sabine à l’Elysée. Nous sommes une famille très soudée», a confié sa nièce, Jeanne, qui l’accompagnait. Sandrine Bonnairea ensuite pris le relais de sa sœur pour défendre cette cause qu’elle a portée à l’écran en 2007 dans un poignant documentaire.


Cette photo d'enfants se voulait "mignonne" mais elle est très mal passée

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12/03/2019

Les internautes montent au créneau et s'insurgent contre ce cliché qu'ils accusent de diffuser des codes sexistes.


SEXISME - Il n'y a pas d'âge pour éduquer les enfants à l'égalité entre les femmes et les hommes. Ce principe, tout le monde ne l'a pas forcément en tête. Une photo, partagée sur Twitter ce dimanche 10 mars sur le profil d'un compte dédié à l'univers médical, est rapidement devenue virale sur le réseau social. Mignonne en apparence, ce n'est pas pour cette raison qu'elle a été très commentée.
Sur le cliché en question, on aperçoit deux enfants en bas âge, une petite fille et un petit garçon. Ils se tiennent la main dans un couloir situé dans ce qui semble être un hôpital. Tous les deux portent des tenues médicales. Tout va bien jusque là.
Sauf que, sur celle de la fillette, qui est rose, est écrit: "Nurse in training" (en français, "infirmière en formation") et sur celle du garçonnet, "Doctor in training" (en français, "docteur en formation"). "C'est mignon, n'est-ce pas", demande la personne derrière le compte Medical Shots à ses 215.000 abonnés sur le réseau social.

Photos. Pontarlier : le pôle psychiatrie du Haut-Doubs manifeste contre la suppression de postes

LE 12/03/2019

Une centaine de manifestants du pôle psychiatrique Grandvallier sont descendus dans les rues de Pontarlier ce mardi 12 mars. Ils protestent contre la suppression de 8 à 12 postes liée aux demandes d'économies de l'Agence Régionale de Santé.


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