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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 7 septembre 2018

GRÈVE DES INFIRMIERS: LES HÔPITAUX PARALYSÉS PENDANT DEUX JOURS

MAROC   Par Said Fathallah le 03/09/2018

hopital
© Copyright : DR
Kiosque360. Confrontés au mutisme du gouvernement face à leurs revendications, les personnels soignants entament une grève nationale assortie d’un sit-in devant le ministère de la Santé.

jeudi 6 septembre 2018

Sigmund Freud. Du regard à l’écoute

Information transmise par Elisabeth Roudinesco

Accueil


du mercredi 10 octobre 2018 jusqu'au dimanche 10 février 2019

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Cette exposition, proposée à l’occasion des vingt ans du mahJ, est la première présentée en France sur Sigmund Freud (1856-1939). Par un ensemble de 200 pièces – peintures, dessins, gravures, ouvrages, objets et dispositifs scientifiques –, dont des œuvres majeures de Gustave Courbet (L’Origine du monde), Oskar Kokoschka, Mark Rothko ou Egon Schiele, elle jette un regard nouveau sur le cheminement intellectuel et scientifique de l’inventeur de la psychanalyse.


Niort : situation de crise à la psychiatrie de l’hôpital

 

Alain Rochette, secrétaire de Force ouvrière, et Sandrine Fournier, secrétaire générale de la CGT, porteurs de la parole des agents de psychiatrie. 
© Photo NR
La grande famille de la psychiatrie, le syndicat CGT, le syndicat FO ont la douleur de vous faire part du décès de l’ensemble des services de la psychiatrie du centre hospitalier de Niort. 
L’avis d’obsèques et la nécrologie ainsi rédigés par les représentants syndicaux de l’hôpital invitent à une veillée « dans la crypte du hall administratif », le lundi 10 septembre, à partir de 14 h, « pour une durée illimitée ». Les soignants de l’hôpital, les patients ainsi que la population pourront alors se recueillir.
“ Cet été, nous avons vécu le pire ”Le tract ainsi rédigé, s’il peut paraître provocateur, traduit pourtant une réelle situation de crise dans les services de psychiatrie de l’hôpital de Niort. Sandrine Fournier, secrétaire générale de la CGT, et Alain Rochette, secrétaire de Force ouvrière pour l’établissement, en assument totalement le contenu. D’autant qu’il est le reflet d’une assemblée générale avec le personnel où les agents ont exprimé leur volonté de dire stop. « Cet été, nous avons vécu le pire, commentent les deux représentants, pourtant nous avions déjà alerté la direction en amont, le conseil de surveillance ou le CHSCT pour les informer que les conditions de travail devenaient intenables, malgré toute la bonne volonté des agents. »


Les hôpitaux psychiatriques parisiens disent non au regroupement


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Par Aude Blacher  06/09/2018

Ce 6 septembre, le personnel hospitalier de Sainte-Anne manifeste pour demander plus de moyen. / © Isabelle Dupont / France 3 Paris
Ce 6 septembre, le personnel hospitalier de Sainte-Anne manifeste pour demander plus de moyen. / © Isabelle Dupont / France 3 Paris
Le manque de lits en unité psychiatrique et la difficulté à prendre en charge ces malades. C'est ce que dénonçaient cet après-midi plusieurs centaines d'agents. En cause, la politique de fusion des établissements.

Ils ont défilé derrière les banderoles "Urgence de moyens humains pour la psychiatrie" ou encore "De vraies relèves en psy, c'est vital". Plusieurs centaines de blouses blanches et personnels administratifs des hôpitaux Sainte-Anne, Maison blanche et Perray-Vaucluse (Essonne) ont marché ce jeudi après-midi dans les rues de Paris. Objectif : rallier l'Hôtel de Ville et exiger des moyens pour prendre en charge les patients. 






Regardez en replay “Mères sous X, mères de l’ombre”

Emmanuelle Skyvington     05/09/2018






Mères sous X, mères de l’ombre.

Elles ont mis au monde un enfant sous X. Face caméra pour France 5, elles reviennent sur cet acte qui a bouleversé leur vie. Avant, pendant et après l’abandon de leur bébé : des récits rares, douloureux et essentiels. A voir jusqu’au 11 septembre sur france.tv.

Agées de 38 à 75 ans, Eliane, Emmanuelle, Janine, Alice et Danielle ont donné la vie à un enfant avant de s’en séparer. Autorisé dans de rares pays occidentaux et encadré, en France, par plusieurs lois (dont celle de 2002, qui facilite l’accès de personnes majeures à leurs origines), l’accouchement sous X permet à la jeune mère d’attribuer un prénom à son bébé, tout en masquant son identité lors de la délivrance du certificat de naissance. Elevées dans des familles « strictes », marquées par « le manque d’amour, d’écoute, d’échanges et de parole », les cinq femmes, aujourd’hui prof de sport, retraitées ou mère au foyer, témoignent de cette « décision » qui a bouleversé leur vie.



Doit-on réapprendre à apprendre ?

LA GRANDE TABLE (2ÈME PARTIE) par Olivia Gesbert

Avant que de vouloir apprendre, il faut d'abord apprendre à apprendre. Les invités d'Olivia Gesbert, Stanislas Dehaene, psychologue cognitiviste, et Frédéric Castaignède, réalisateur, nous invitent à une discussion autour des nouveaux piliers de l'apprentissage.
Des enfants rencontrent un robot à l'Institut Yiswind d'Education Multiculturelle de Beijing (China-science-education-robot, FEATURE by Elizabeth LAW and Danni ZHU)
Des enfants rencontrent un robot à l'Institut Yiswind d'Education Multiculturelle de Beijing (China-science-education-robot, FEATURE by Elizabeth LAW and Danni ZHU) Crédits : GREG BAKER (China-science-education-robot, FEATURE by Elizabeth LAW and Danni ZHAFP

Doit-on réapprendre à apprendre?

Comment favoriser l’apprentissage ? Concentration, attention, sommeil … De quoi les enfants ont-ils besoin pour mieux apprendre ? Le ministre Jean-Michel Blanquer a fait du primaire la mère de toutes les batailles, et a chargé Stanislas Dehaene de présider le conseil scientifique de l’Education nationale pour proposer des pistes de réforme. Professeur au Collège de France, le neuroscientifique présente aujourd’hui dans un livre "Apprendre ! Les talents du cerveau, le défi des machines", chez Odile Jacob, des éléments de réponse - dont il discutera avec le documentariste Frédéric Cataignède, réalisateur de "Demain l’école" sur Arte.
Non seulement le sommeil est réparateur, mais en fait il est actif. […] Le cerveau rejoue pendant la nuit les épisodes de la journée […] vingt fois plus vite. […] L’impact sur l’apprentissage est aussi bien démontré. (Stanislas Dehaene)

La dépression au crible de la philo !

De la dépression on parle beaucoup depuis la sortie du livre du Professeur Even et de son complice le Professeur Debré. Leur livre (1) agite les médias, le journal Le Point offre même cette semaine sa couverture à nos deux pourfendeurs de la doxa académique. Alors parlons de la dépression, mais parlons-en autrement.
Il ne sera pas question dans ce billet de compter les points comme dans le précédent sur le cholestérol et les statines mais d’examiner la dépression et ses médicaments sous un angle résolument philosophique.
Je voudrais dans cette perspective réactiver la pensée du philosophe Michel Foucault. Foucault disait : « Je suis un diagnosticien du présent ». Tentons de saisir avec Foucault, ce qui se joue aujourd’hui autour de cet usage si répandu du mot dépression et des traitements qu’elle occasionne. N’oublions pas que le très célèbre ouvrage de Foucault, « Histoire de la folie à l’âge classique » avait provoqué un véritable tsunami chez les psychiatres qui avaient consacré, dans les années 70, tout un congrès pour débattre de l’ouvrage.
Les enjeux de ce livre ont été souvent mal compris. On a voulu faire de Foucault le chef de fil de l’antipsychiatrie ce dont il se défendait fermement. On a voulu faire croire que Foucault niait le phénomène de la folie et en la réduisant à une pure construction sociale.
En réalité, Foucault n’a jamais nié la folie, il a cherché à montrer comment chaque époque avait, à sa manière, perçu la folie. Ainsi, à l’époque de la Renaissance la folie est partout, dans la peinture avec Jérôme Bosch, dans le théâtre de Shakespeare, dans le théâtre de Cervantès (Don Quichotte). Et point capital, à cette époque, la folie a quelque chose à dire à la raison. Folie et raison dialoguent, en témoigne l’ouvrage d’Érasme « Éloge de la folie ». Le « cogito cartésien », opère une scission définitive entre raison et folie. « Quoi, ce sont des fous » s’écrie Descartes dans ses méditations, ce qui revient à dire à dire « nous, personnes raisonnables nous n’avons rien à dire à ces fous ». À partir de Descartes, le fou est mis à la marge de la société.

Après l'agression de quatre salariés, le CHU de Nantes muscle la sécurité en psychiatrie

Anne Bayle-Iniguez
| 05.09.2018



nantes
Crédit Photo : S. Toubon

C'est l'intrusion le 20 août d'un patient armé d'une lame de cutter, dans une salle de repos destinée au personnel de l'hôpital Saint-Jacques, qui a décidé la direction du CHU de Nantes à mettre en place de nouvelles mesures de protection des soignants en psychiatrie. Suivi en ambulatoire mais pas hospitalisé dans l'établissement, le patient, souffrant de troubles psychiatriques, avait sévèrement blessé un cadre au visage. Trois autres personnes ont été prises dans la bagarre. 
Les quatre salariés agressés ont été pris en charge aux urgences du CHU. Deux d'entre eux ont déposé plainte contre le patient, ainsi que le CHU en soutien. Ils subissent une incapacité temporaire de travail de dix et cinq jours. Hospitalisé à Saint-Jacques, le patient sera transféré en unité pour malades difficiles quand une place sera libre.
En juin, deux autres soignants avaient été agressés par des patients violents dans le même hôpital.

La psychiatrie et l’homosexualité : « Le Vatican semble renouer avec une sombre histoire »

Les récents propos du pape à propos de l’homosexualité, considérée naguère comme une « pathologie », peuvent laisser supposer qu’il n’a pas rompu avec cette ancienne vision, estime, dans une tribune au « Monde », l’historienne Sylvie Chaperon.
LE MONDE  | Par 

« La psychiatrie s’est emparée de l’homosexualité dans la seconde moitié du XIXe  siècle »
« La psychiatrie s’est emparée de l’homosexualité dans la seconde moitié du XIXe  siècle » RADIUS IMAGES / PHOTONONSTOP

Le danger caché du suicide dans l'autisme

Beaucoup de personnes autistes entretiennent des pensées suicidaires et montrent pourtant peu de signes évidents de leur détresse. Certains scientifiques identifient les risques et les solutions propres aux personnes autistes.
par Cheryl Platzman Weinstock - Spectrum News -8 août 2018
La Noche Triste © Luna TMGLa Noche Triste © Luna TMG
Presque tous les dimanches depuis ses 7 ans, Connor McIlwain paniquait pour aller à l’école le lendemain.
Le bruit des aboiements des chiens ou des bébés en pleurs, les exigences de l'école et la peur constante d'être exposé à l'une de ses phobies étaient des problèmes que Connor devait gérer. Ayant reçu un diagnostic d'autisme à l'âge de 3 ans, il était tellement bouleversé d'aller à l'école qu'il allait parfois courir dans la rue ; à au moins une occasion, il a échappé de peu à une voiture.
La mère de Connor, Lori McIlwain, a enregistré une de ses crises de colère le dimanche quand il avait 10 ans pour la partager avec son médecin. « Faites-moi disparaître. Faites-moi disparaître. » supplie Connor dans le clip audio, sa voix tendue. « Je veux quitter l'école pour toujours. Jetez-moi pour toujours Je veux vraiment partir pour toujours. »

Quand un patient est convaincu de sentir mauvais

Le Monde Blogs      par Marc Gozlan     
Aqua Mechanical © Flickr
C’est à un trouble très étrange auquel se sont intéressés des psychiatres  américains : le syndrome olfactif de relation, en anglaisOlfactory Reference Syndrome, parfois appelé autodysosmophobie. L’individu a la conviction de dégager de mauvaises odeurs et d’incommoder son entourage. Il présente une absence totale de critique sur la nature hallucinatoire des odeurs fétides qu’il déclare exhaler et ressentir.

La personne qui pense dégager des odeurs insoutenables développe des idées dites « de référence » : retrait social, évitement des situations d’intimité et des activités physiques, restriction des déplacements en transports en commun, rituels de lavage, changements de vêtements, interprétation erronée du comportement des autres.
Des psychiatres de Brooklyn (New York) rapportent dans un article publié en ligne en avril 2018 dans la revue Case Reports in Psychiatry le cas d’une femme afro-américaine de 75 ans, veuve, habitant chez elle. Elle se plaint depuis trois ans d’une « mauvaise odeur venant de son vagin » et affirme que celle-ci a récemment empiré. Son désespoir est tel qu’elle vient de faire une tentative de suicide. D’où sa présence dans un service de psychiatrie.

Les violences faites aux femmes pèsent sur les chiffres de la délinquance

Gérard Collomb a présenté jeudi un premier bilan de la sécurité en  2018. Si les atteintes aux biens sont en baisse, celles aux personnes sont en hausse.
LE MONDE  | Par 

Puisque la tendance de la rentrée est à l’évaluation, Gérard Collomb a pris les devants pour présenter lui-même son propre bilan sécuritaire, jeudi 6 septembre, devant la presse. Le ministre de l’intérieur a donné les détails chiffrés de l’évolution de la délinquance depuis le 1er janvier. Une manière de brosser lui-même le tableau de son action Place Beauvau, alors qu’ont été mis en lumière ces dernières semaines des chiffres alarmants sur les violences aux personnes.

Les travailleurs pauvres, ces invisibles

Temps partiel, bas salaires... près de 8 % des Français en activité vivent sous le seuil de pauvreté. Deuxième volet de notre série.
LE MONDE  |  Par 

OLIVIER BONHOMME

Pauvreté : quatre millions de ménages en attente d’un vrai logement

Le défi de la pauvreté (3|3). L’envolée des loyers est un facteur aggravant de la pauvreté. Pour nombre de familles, la part des ressources consacrée à se loger devient intenable.
LE MONDE  |  Par 

OLIVIER BONHOMME
Plus jeune et plus urbain qu’il y a dix ans, plus souvent locataire et étranger, écrasé par le poids financier du logement : c’est le profil type du mal-logé en France. La Fondation Abbé-Pierre estime leur nombre à 4 millions, mais, au-delà de ce « noyau dur » de la pauvreté, les 20 % des ménages les plus modestes (1er et 2e déciles, au sens monétaire) paient un lourd tribut au renchérissement du prix des logements, qui s’accélère depuis 2006.
L’amélioration du confort, la métropolisation, la concentration de l’emploi dans les grandes villes y ont certes contribué. Mais, dans le même temps, dans le sillage de la crise financière de 2008, les bas salaires ont été comprimés.
Ces familles se retrouvent victimes d’un effet ciseau entre un revenu qui ne progresse quasiment pas et un loyer qui s’envole, notait le rapport, publié le 2 mai, de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (Onpes). Entre 2001 et 2006, les dépenses de logement – loyer et charges – augmentaient 1,7 fois plus vite que les bas revenus, puis quatre fois plus vite, entre 2006 et 2013, pointe l’étude. Une tendance qui n’a, depuis, pu que s’accentuer.

mardi 4 septembre 2018

(D)Oser la relation en psychiatrie : vers une juste présence ?



La relation de soin est souvent pensée à partir de la notion de distance. Paradoxe ? Avant même la rencontre avec le patient, le « bon professionnel » doit en effet savoir garder ses distances et gérer ses émotions ! La relation apparaît ainsi comme une pratique à risque qui implique de se protéger (ou de protéger le patient).
Mais peut-on soigner sans engager une part de soi-même ? Ce qui apaise et contient n’est-ce pas justement la présence ? Etre là, pour accueillir la souffrance morale, le délire, l’angoisse mais aussi les joies du quotidien. Juste une présence. Entre homéopathie et overdose, comment oser et doser cette proximité au cœur du soin ? Comment redonner la primauté à la relation alors que les soignants déplorent la perte de sens de leur engagement ?
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DÉBATS CAFÉ PSYCHANALYSE DE L’ACF-IDF AU THÉÂTRE DE CHÂTILLON LE 9 OCTOBRE 2018 À 20H30. « LES VIOLENCES DU NON-DIT »

Ouverture de la saison 2018-2019 des

Débats Café Psychanalyse de l’ACF-IdF

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Psychiatrie : des centres médico-psychologiques engorgés

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03/09/2018 

Depuis plusieurs mois, le secteur de la psychiatrie est en pleine dépression. Les grèves se multiplient dans les hôpitaux publics. Moins connus, les centres médico-psychologiques sont aussi à bout. Au CMP de Montreuil, en banlieue parisienne, les délais d'attente pour un premier rendez-vous sont en moyenne d'un an.
Outre les soins, ce centre organise des actions de prévention et de dépistage pour les enfants et les adolescents. Mais l'équipe manque de temps pour ces missions. Le Dr Roger Teboul, pédopsychiatre, explique : " Il y a 5, 6, 7 ans on avait encore des possibilités de recevoir assez vite mais aujourd'hui, on a mis en place comme dans la médecine catastrophe un tri. Donc on trie. On a toutes les raisons de s'énerver parce que ce bel outil qui quand même a rendu des services, on est en train de le casser ! ". Florence Avrillon, assistante sociale, "a le sentiment d’être en effet dans une logique plus économique qu’une réflexion clinique dans l’intérêt des enfants, des adolescents et de leurs familles. On se sent complètement pris dans cette course en avant".

Le scandale de la prise en charge des malades psychiatriques à la rue

Par Delphine Tanguy   03/09/2018 

Une étude révèle que 9 SDF sur 10 ne reçoivent pas le traitement adapté à leurs troubles.
Une étude révèle que 9 SDF sur 10 ne reçoivent pas le traitement adapté à leurs troubles. PHOTO ARCHIVES D.R.


Pénurie de lits et de soignants, explosion du nombre de patients (+ 300 000 entre 2010 et 2016) : en France, la psychiatrie s'enfonce dans une crise grave, que révèlent, sporadiquement, les grèves dans les hôpitaux d'Amiens, Rennes, Saint-Étienne. Ce sont des soignants à bout, des familles épuisées par la prise en charge défaillante de leur parent malade, des patients qui crient leur détresse.
Parmi ces usagers des services de psychiatrie, les SDF (1/3 souffrent de graves troubles tels que schizophrénie ou bipolarité) forment une population particulièrement vulnérable. Les chiffres, terribles, méritent d'être rappelés : l'espérance de vie des malades psychiatriques à la rue, est de 30 à 35 % moindre que celle de la population générale française.