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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 25 juin 2018

"Prends-Moi" : l'amour au temps du handicap



BELGIQUE
Flora Eveno   24 juin 2018 

“Prends-Moi” : l’amour au temps du handicap
“Prends-Moi” : l’amour au temps du handicap - © Tous droits réservés


Le court métrage d’Anaïs Barbeau-Lavalette et André Turpin soulève la délicate question de la sexualité des personnes handicapées avec justesse et onirisme. Il s’agit d’un film à contenu adulte. 

Sami, un infirmier canadien travaille dans un centre hospitalier pour personnes handicapées. Pour la première fois, il doit accompagner un jeune patient dans la “chambre d’intimité”. Il l’installe nu sur un lit qu’il rapproche de celui d’une jeune femme et s’éclipse. Les deux corps se retrouvent alors mais le jeune couple a besoin d’aide et appelle l’infirmier une nouvelle fois à l’aide pour une manipulation très intime. Sami s’interroge et se retrouve bousculé dans sa conception de son métier. Au fond de lui, il sait que le jeune homme est dépendant des personnes valides pour partager une sexualité avec sa compagne et que c’est une manière pour lui de se sentir comme tout le monde. Il voit dans le regard de son patient à quel point c’est important pour lui de pouvoir se retrouver dans un lit avec celle qu’il désire. L’infirmier décide d’aller voir la direction pour questionner les limites de l’intervention médicale dans un rapport sexuel entre personnes handicapées. 


Deux ans après son adoption, l'IGAS propose des ajustements à la loi Leonetti-Claeys sur la fin de vie

| 25.06.2018


La loi Leonetti-Claeys du 2 février 2016 sur la fin de vie offre « une réponse adaptée à la prise en charge de l'immense majorité des parcours de fin de vie », estime l'Inspection des affaires sociales (IGAS) dans un rapport publié mi-juin, tout en suggérant quelques ajustements. « Limités », précise l'IGAS, insistant sur l'importance « de la stabilité du cadre juridique, condition de sa bonne appropriation par les professionnels et les personnes en fin de vie » – même si des voix (de non-médecins) se sont élevées lors des États généraux de la bioéthique pour demander sa révision.

Des praticiens alertent Matignon sur la « mise en danger de la vie d'autrui » à l'hôpital

| 25.06.2018


Un collectif de 175 médecins de terrain appelle dans une lettre alarmiste le Premier ministre Édouard Philippe à « stopper immédiatement toute fermeture de lit, suppression de poste soignant et embaucher du personnel » dans les hôpitaux publics. 
On retrouve parmi les signataires de l'appel des urgentistes, des anesthésistes et des psychiatres syndiqués dans différentes organisations (AMUF, SNPHARe, la branche médecins de Force ouvrière, CGT, SPH, USP, SPEP, etc.) mais qui ne se présentent pas comme tel à Matignon.

Entre soin et peine : la défense sociale belge

Que faire des personnes pénalement irresponsables du fait de leur trouble mental mais que l’on considère comme « dangereuses » ? Certains pays ont opté pour un dispositif hybride d’internement psycho-légal alliant soin et contrainte.
Par Cécile Marcel, de l'Observatoire international des prisons-section française 
Dossier Psychiatrie & Prison, 12/13

En 1930, la Belgique introduisait la loi de défense sociale afin de protéger la société des « aliénés délinquants ». Alternative à la prise en charge pénale, elle prévoit une mesure d’internement à durée indéterminée, tant que l’état mental de la personne laisse présager une dangerosité sociale. Dans le même temps, la mesure soumet la personne à un régime curatif. Dans sa philosophie, il s’agit de traiter les anormaux « non en délinquants mais en malades » en associant à la mesure de sécurité une mesure de soin « scientifiquement organisée » (1). Dans la pratique cependant, l’objectif de soin a souvent été oublié au profit d’une logique purement sécuritaire, ce qui a valu à la Belgique de nombreuses condamnations internationales. Une récente loi tente de rééquilibrer le dispositif au profit du soin et de la réinsertion. Mais le système, en mutation, connaît encore des défaillances. Surtout, la nouvelle législation opère des transformations qui posent question : elle judiciarise encore davantage le dispositif de l’internement, et crée une confusion croissante entre soin et peine.
Le centre de psychiatrie légale de Gand © Régie des bâtimentsLe centre de psychiatrie légale de Gand © Régie des bâtiments
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Collectif Schizophrénies

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Carr tmoignage blog schizo

Blog Schizo

Aujourd'hui stabilisée, Lana témoigne de son expérience de rétablissement et partage ses lectures et ses réflexions sur la maladie mentale et la psychiatrie.
Carr tmoignage Patricia Deegan

Patricia Deegan

Se définissant comme une survivante non seulement de la schizophrénie mais de la psychiatrie Patricia E. Deegan est une avocate, psychologue et chercheuse pionnière du rétablissement en santé mentale. Refusant de croire qu’une maladie mentale condamne à mener une vie de tristesse et de solitude, elle explique que pour se rétablir il est essentiel de constituer sa personnalité indépendamment de la maladie mentale « parce qu’à partir du moment où vous ne faites plus qu’un avec la maladie, il n’y a plus personne à l’intérieur pour faire le travail de guérison ». 
Carr tmoignage TGBORIS

Ta Gueule Boris

Bouclette tient son blog sur la schizophrénie sous forme de bande dessinée​. "BD teintées de psychiatrie, d'humour et de café."

Santé mentale : parce qu’il faut combattre les idées reçues

L'Orient-Le Jour


Les étudiants de licence et de master en psychologie à l’USJ ont lancé, en mai dernier, le premier numéro de leur revue annuelle, « Parlons PSY ».

Le premier numéro de la revue étudiante « Parlons Psy » a été tiré à six cents exemplaires.

« Nous sommes une équipe animée par le même désir, celui d’exposer au grand public les enjeux de la santé mentale, sujet qui reste souvent tabou dans la culture libanaise », explique d’emblée Sara Abou Chabké, étudiante en 2e année de licence en psychologie clinique à l’USJ, directrice générale de la revue Parlons PSY, dont le premier numéro a été publié en mai dernier.
Julia el-Kallassi, en 1re année de master en psychologie clinique, est à l’origine de la création de cette revue, une initiative qu’elle juge plus que jamais nécessaire. « Il y a encore beaucoup de travail à faire pour la sensibilisation du grand public au sujet de la maladie mentale. Il est urgent de briser les tabous et d’arrêter de stigmatiser les personnes en souffrance », souligne la jeune fille qui, en tandem avec l’étudiant Carl Gédéon, s’est occupée de la rédaction en chef de la revue. Sara Abou Chabké insiste pour sa part sur la nécessité de « vulgariser quelques concepts et notions de psychologie dans le but de combattre les idées reçues et d’inciter les gens à ne plus souffrir en silence puisqu’ils peuvent être pris en charge par un professionnel ». 

Les réserves presque unanimes à l’égard du CSEN ne servent-elles à rien ?



Association pour la Psychanalyse

Le dernier Science et Avenir publie une interview du Ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer. La civilité de ses réponses est bien faite pour écarter les sujets qui fâchent.  Il s’est voulu rassurant, car il faut dire que le Conseil Scientifique de l’Education nationale qu’il a mis en place a été assez unanimement contesté, même par le Pr Houdé, pourtant de la même obédience. Ce dernier y a vu l’hégémonie d’une seule orientation, celle que défend le Pr Ramus, membre du CSEN, qui a déclaré sans preuve que 30 à 50% des dyslexies et des dyscalculies sont d’origine génétique. La déclaration de dix-neuf généticiens de renom, publiée dans le Monde du 25 avril 2018fait justice de ces assertions… et pourtant cela n’y a rien changé ! Jean-Michel Blanquer a donc souhaité dissiper les inquiétudes : Les neuroscientifiques dit-il, ne dicteront pas ce qu’ils ont à faire aux enseignants et il récuse qu’ils seraient hégémoniques au CSEN - en dépit des chiffres.


De la rue aux planches, quand la figure du clochard inspire le théâtre

  • Violaine Duca   
  •  21/06/2018
    Deux rien
    Deux rien, représentations au Festival Et 20 l’été les 23 et 24 juin.

     En s’inspirant du “Vagabond” de Charlie Chaplin et des “Naufragés” de Patrick Declerck, le duo de “Deux rien” questionne le statut des sans-abris avec humanité et tendresse. 

    Clochard, exclus, nouveaux pauvres, marginaux, mendiants… Qui sont-ils ces êtres étranges aux visages ravagés ? Ces exilés qui nous côtoient, qui dérangent notre regard et suscitent nos fantasmes. Des fainéants ? Des réfractaires ? Ou des philosophes ? », écrivait en 2001 Patrick Declerck, philosophe, psychanalyste et anthropologue, dans Les Naufragés. Celui qui a passé 15 ans à étudier ceux qu’il nommait « clochards » faute de meilleur terme, — vivant parfois avec eux —, livrait un récit brut, fort, chargé d’un mélange de répulsion et de fascination envers ces habitants de la rue. 


    En mathématiques, les filles restent des inconnues

    Par Philippe Douroux et Magalie Danican — 


    Illustration Sarah Bouillaud

    Normale Sup, Polytechnique… Les grandes écoles scientifiques peinent à faire de la place aux filles. Une discrimination insidieuse que certaines vont jusqu’à intégrer. «Libération» a rencontré de jeunes mathématiciennes qui racontent les stéréotypes auxquels elles font face et leur combat pour s’en affranchir.

    Sexualité : laissez les femmes se libérer elles-mêmes

    Illustration Amandine Kuhlmann

    Réponse à une tribune publiée dans «Libération» de gynécologues inquiets de voir les Françaises se détourner de la pilule pour des méthodes «naturelles» d’un autre âge. Mais qu’est-ce que se libérer ? Refuser l’aliénation technique et chimique n’équivaut-il pas à  se défaire des contraintes qui pèsent sur le corps féminin ?

    La position d’accouchement préférée… des sages-femmes

    18/06/2018

    Il n’y a pas de consensus sur la position idéale à adopter pour l’accouchement, non plus que sur la position des mains de la sage-femme ou encore sur la manière de pousser, glotte ouverte ou fermée. Quelles sont alors les pratiques françaises ?

    Près de 1 500 sages-femmes exerçant dans 377 maternités ont répondu via internet à un questionnaire portant sur leurs habitudes.

    « Un acte d’héroïsme » en psychiatrie

    QUEBEC
    MARIE-CHRISTINE BOUCHARD

    « Un acte d’héroïsme » : les collègues d’un infirmier en psychiatrie à l’Hôtel-Dieu de Sherbrooke ne sont pas avares de commentaires positifs lorsqu’il est question de l’intervention de l’infirmier Stéphane Caron (nom fictif), qui a sauvé la vie d’un patient qui venait de casser une fenêtre et qui voulait se jeter en bas du huitième étage.

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    dimanche 24 juin 2018

    "Les mineurs sortent de prison sans formation et sans suivi, en contact avec la délinquance"


    Par Mathieu Delahousse    24 juin 2018 

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    Adeline Hazan, magistrate à la tête du contrôle général des lieux de privation de liberté, s'alarme de la situation des mineurs dans les prisons françaises.
    En marge d'un colloque organisé cette semaine par le barreau de Paris sur "les prisons du XXIe siècle", Adeline Hazan, la magistrate à la tête du contrôle général des lieux de privation de liberté (CGLPL), s'alarme de la situation des mineurs dans les prisons françaises.
    Le nombre de détenus a atteint un nouveau record le 1er mai dernier, avec 70.633 personnes incarcérées. La gestion des détenus radicalisés reste très problématique. Tout décidément semble montrer que les prisons françaises demeurent une poudrière. Est-ce votre constat ?
    Plusieurs phénomènes sont à mes yeux particulièrement préoccupants. Deux indicateurs appellent notamment notre attention. Il s’agit évidemment de la surpopulation. Le taux d’occupation dans les maisons d’arrêt est en moyenne de 140%, avec des pics de 200% dans toutes les maisons d'arrêt d’Ile-de-France et outre-mer, avec des matelas au sol dans la quasi-totalité des maisons d’arrêt et une évolution que rien ne semble devoir améliorer. Ce sont des chiffres impressionnants.

    Aquarius: pour Jacques Toubon, Défenseur des droits, il fallait "accueillir d'abord", étudier les situations "ensuite"

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    HuffPost avec AFP

    Il a déploré que "la peur" et l'idée "fausse" d'une "submersion" migratoire "guident les opinons et les choix politiques".


    MIGRANTS - Le Défenseur des Droits a critiqué la réponse française à la crise du navire humanitaire de l'Aquarius, jugeant qu'il aurait fallu "accueillir d'abord" les migrants et étudier leur "situation administrative ensuite" alors que Paris, longtemps silencieux, a fait le choix inverse.
    "La réponse qu'il fallait donner à l'errance des migrants d'Aquarius était une réponse humanitaire : accueillir ces personnes dans l'urgence", a estimé Jacques Toubon dans une interview au Journal du dimanche, ce 24 juin, alors qu'un mini-sommet européen consacré à la crise migratoire est prévu à Bruxelles dans la journée.

    Le 29 juin : présentation de "Écrire le Cas"

    Le vendredi 29 juin 2018, sera présenté à
    ESPACE ANALYTIQUE
    12, rue de Bourgogne 75007 Paris
    (métro Assemblée Nationale ou Invalides)

    À 21H15

    Le numéro 44 de la revue 

    PSYCHOLOGIE CLINIQUE
    "ECRIRE LE CAS"

    En présence 
    d'O. Douville, L. Laufer, T. Lepoutre, 
    A. Vanier et G. Visentini

    Venez nombreux

    L’intitulé de ce numéro « écrire le cas » ouvre une série de questions. Éthique : qu’a-t-on le droit de faire de ces traces ? Méthodologique : comment en tirer un gain de connaissance ? Épistémologique : quelle valeur cognitive leur accorder ? Théorique : avec quels filtres interprétatifs les aborder ? Rhétorique et sémiotique : comment organiser l’écrit clinique de telle sorte qu’il trouve crédit ? 
    Clinique : quel effet le passage par l’écriture savante a-t-il sur les cures ?