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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 8 juin 2018

Une initiative populaire danoise veut interdire la circoncision

S’il est adopté, le texte ferait du royaume scandinave le premier pays au monde à interdire l’ablation rituelle du prépuce des garçons de moins de 18 ans. Une initiative loin de faire l’unanimité.
LE MONDE  | Par 


Le Parlement danois.
Le Parlement danois. PHILIP DAVALI / AFP

Rarement un sujet aura autant divisé les députés danois. Et pourtant, ils n’auront d’autre choix que d’en débattre au Parlement, car une initiative populaire proposant l’interdiction de la circoncision non médicale des mineurs a recueilli, vendredi 1er juin, plus de 50 000 signatures, le minimum requis par une procédure introduite au début de l’année.
La pétition a été présentée le 1er février par Intact Denmark, « un peu dans la précipitation », reconnaît Lena Nyhus, la présidente de l’ONG créée en 2013. « Nous craignions que quelqu’un de moins bien préparé nous devance », explique-t-elle. La proposition n’aurait alors eu aucune chance d’aboutir.
« La société a une obligation particulière de protéger les droits fondamentaux de l’enfant, jusqu’à ce qu’il ait atteint l’âge et la maturité d’assumer lui-même cette responsabilité », soutient le texte. Invoquant la Convention des Nations unies sur les droits de l’enfant, il propose jusqu’à six ans d’emprisonnement, soit la même peine que pour l’excision des filles, interdite au Danemark en 2003. Depuis, l’ablation rituelle du prépuce des garçons mineurs ne cesse de faire débat.
En 2014, plusieurs associations de protection de l’enfance s’étaient prononcées pour son interdiction, se référant à une résolution du Conseil de l’Europe, adoptée en 2013, qui demandait aux Etats membres d’en réguler la pratique. En décembre 2016, l’Association des médecins danois avait à son tour pris position, estimant que la circoncision non médicale des mineurs était « éthiquement inacceptable ».

Les maladies psychiatriques ne sont plus invisibles

YANN VERDO / Journaliste







IMAGERIE MEDICALE. Longtemps, les maladies psychiatriques se sont définies, par opposition aux maladies neurologiques, par l'absence de lésions cérébrales. Mais les progrès récents de l'imagerie montrent que ce n'est pas si simple.

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Un jeune jugé pour l’assassinat de son ex-petite amie

Par AFP — 


Un jeune à tendance dépressive jugé pour l'assassinat de son ex-petite amie
Un jeune à tendance dépressive jugé pour l'assassinat 
de son ex-petite amie Photo PASCAL GUYOT. AFP

En octobre 2015, un étudiant de 19 ans étranglait et poignardait son ex-petite amie, une lycéenne de 17 ans qu’il harcelait depuis qu’elle l’avait quitté après avoir avorté. Il comparaît pour assassinat à partir de lundi devant la cour d’assises de l’Isère.
Il parle d’elle comme de son «âme soeur». Pourtant, le 2 octobre 2015, vers 8H00 du matin, Simon Thirel est entré dans la maison familiale de Julie, à Saint-Jean-de-Moirans, un village de 3.400 habitants à une vingtaine de kilomètres de Grenoble.
Le jeune homme est passé par la porte du salon restée ouverte, sans y être convié, selon l’ordonnance de mise en accusation que l’AFP a pu consulter. Il s’est rendu à l’étage, puis s’est dirigé vers la chambre de l’adolescente.
Celle-ci, surprise de le voir débarquer, s’est fâchée, l’a giflé. Simon Thirel n’a pas apprécié, il l’a étranglée jusqu’à l’étouffement et lui a donné des coups de couteau. Cinq couteaux ont été retrouvés sur place, certains apportés par le jeune homme.

Justice : l’infanticide, la prison, et puis le suicide

10/06/2018

Muriel Schroer, 48 ans, était accusée d’avoir tué sa fille de 9 ans, en mai 2017, à Dolving près de Sarrebourg. David Pastor, 42 ans, avait supprimé sa femme et leurs deux jumeaux en mars dernier. Les faits étaient reconnus mais l’instruction promettait d’être longue. Tout s’est arrêté après leur suicide, à quelques semaines d’intervalle, au centre pénitentiaire de Nancy Maxéville.

    M es Cédric Demagny et Marlène Schott, avocats des deux personnes accusées d’infanticide.  Des personnalités qui ne se gèrent pas comme les autres.  Photo Pascal BROCARD
    Mes. Cédric Demagny et Marlène Schott, avocats des deux personnes accusées d’infanticide. Des personnalités qui ne se gèrent pas comme les autres. Photo Pascal BROCARD

    Le risque de suicide est-il une possibilité que vous avez en tête lorsque vous rencontrez votre client ?
    Marlène SCHOTT, avocate de Murielle Schroer  : Oui, clairement. Elle est complètement perturbée, elle est très mal. Comme elle a tenté de se suicider après avoir tué sa fille, elle est en tenue médicalisée. Ça ne se passe pas bien chez le juge d’instruction. Elle est physiquement très mal. Le lendemain, j‘envoie un fax à la maison d’arrêt pour signaler son état. Immédiatement, elle est placée à l’UHSA.
    Cédric DEMAGNY, avocat de David Pasto r : Dès la garde à vue, M. Pastor a souhaité répondre aux questions. À la fin de l’audition, j’ai fait des observations écrites pour demander qu’on le surveille de près. Ce que je ne fais pas dans tous les dossiers. Mais là, il avait beaucoup parlé, c’était intense. Je sentais bien qu’il avait tout donné et que, la nuit qui suivrait, il pouvait y avoir un contrecoup.
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    Schizophrénie : changer notre regard sur la maladie

    LA TÊTE AU CARRÉ
    mercredi 6 juin 2018

    53 minutes

    Encore trop mal connue et stigmatisée, il est urgent de lutter contre les idées reçues afin d'améliorer la prise en charge des personnes atteintes de schizophrénie. Quels sont les premiers signes de la maladie et comment améliorer le diagnostic pour une prise en charge plus précoce ?


    Mineurs trans à l’école : épreuves et solutions

    Par Arnaud Alessandrin , sociologue, associé au Centre Emile-Durkheim à l'université de Bordeaux * — 

    Photo Denis Allard

    L’expérience transidentitaire, le sentiment de ne pas être du genre assigné à la naissance, peut apparaître à tous les âges, même à l’école. Le monde scolaire n’est pas encore prêt. Une étude vient d’être menée en France.

    Menacée de fermeture, la Maison des femmes de Saint-Denis en appelle aux dons

    Par Virginie Ballet — 

    A la Maison des femmes, le 5 août 2016, la docteure Ghada Hatem reçoit une étudiante sénégalaise excisée.
    A la Maison des femmes, le 5 août 2016, la docteure Ghada Hatem reçoit une étudiante sénégalaise excisée. Photo Albert Facelly pour Libération

    Ouverte en juillet 2016, la structure, qui rassemble planning familial, médecins ou encore psychologues et sexologues, prend en charge les femmes victimes de tous types de violences.

    AUTANT EN EMPORTE LA COLÈRE

    Par Frédérique Roussel    — 

    Chaque vendredi, «Libération» fait le point sur l'actualité du livre jeunesse. Aujourd'hui, trois livres à partir de 3 ans, pour aider à apaiser cette colère en soi qui monte, qui monte.

    Aujourd’hui, on ne sait pas très bien pourquoi, mais on est très en colère. Aucune envie de lire des contes de fées ou des histoires de voyages extraordinaires, comme on aime le soir à la lueur de la lampe de chevet, pour bien partir en rêve. Plutôt des albums qui disent tout haut ce qu’on pense tout bas. Comme Ma sœur est une brute épaisse, par exemple. Parce que ça c’est vrai.

    Masculins, est-ce ainsi que les hommes se vivent 4 épisodes disponibles

    LSD, LA SÉRIE DOCUMENTAIRE par Perrine Kervran





    Masculins, est-ce ainsi que les hommes se vivent (1/4) : Interroger le genre : « C’est quoi un garçon ? »
    55 MIN
    Masculins, est-ce ainsi que les hommes se vivent (1/4) : Interroger le genre : « C’est quoi un garçon ? »
    LSD, LA SÉRIE DOCUMENTAIRE
    LE 04/06/2018
    C'est quoi, être un homme ? Ici, nous nous interrogeons sur ce qu’est un garçon, "l’Autre", dont on perçoit la différence biologique et l’étrange ressemblance....

    Musique et psychiatrie


    JULIEN VAN ESPEN Publié le 


    Music Play offre l’opportunité aux résidents de s’exprimer

    Au sein du Centre neuropsychiatrique (CNP) Saint-Martin, le projet Philéas a pour objectif la réhabilitation sociale des patients à travers un travail d’accompagnement et d’observation individuel. Depuis 3 ans, l’atelier MusicPlay offre aux résidents de Philéas l’opportunité de pouvoir s’exprimer, de créer, de chanter, d’enregistrer.
    L’idée de ce projet est de proposer une expérience hors du cadre habituel et en lien avec l’environnement culturel : amener un lien entre l’hôpital et la vie à l’extérieur, faire circuler des émotions et des ressentis, s’exprimer durant un processus d’une création…

    "L’atelier Music Play est un atelier où nous laissons libre cours à la créativité ", explique Quentin Dabe, éducateur à l’hôpital psychiatrique à Dave. 

    Diminuer le stress après un passage aux urgences

    Nicolas Evrard
    | 04.06.2018


    Une étude publiée dans The Journal of Psychiatric Research montre que l'EMDR, Eye movement desensitization and reprocessing(désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires) peut être une solution efficace pour lutter contre le stress survenant après un passage aux urgences. En effet, après une admission dans service d'urgences liée à un événement stressant, jusqu'à 20 % des patients peuvent souffrir de divers symptômes durant plusieurs mois, comme des maux de tête, une irritabilité, des troubles sensoriels... Ces manifestations peuvent avoir des effets néfastes à plus ou moins long terme sur la qualité de vie des patients. Et environ 5 % de ces patients souffrent d'un trouble de stress post-traumatique.

    Procès Serge Dader : «Je veux mourir en psychiatrie»

    Elise Costa — 

    [Épisode 2/2] Après avoir auditionné la famille des victimes de Serge Dader, la cour d'assises de Haute-Garonne se concentre sur la personnalité de l'accusé et sur son état mental.


    Au tribunal de Toulouse, en mai 2018 | Élise Costa
    Au tribunal de Toulouse, en mai 2018 | Élise Costa
    Cet article est le deuxième et dernier épisode de notre récit du procès de Serge Dader, accusé du double meurtre de son ex-compagne et de la mère de celle-ci, qui s'est ouvert le 22 mai devant la cour d'assises de Haute-Garonne.
    La docteure psychiatre Geneviève Peresson s’avance devant la cour d’assises. Elle pose son sac au pied de la barre, ses notes en main, avant de tourner la tête en direction du box des accusés. Elle cherche le regard de Serge Dader. Puis elle lui sourit, un sourire simple qui veut dire «Je vous vois». Et le visage de Serge Dader, pour la première fois depuis trois jours, prend la forme d’une émotion. Il lui rend son sourire.
    «Il faut que je vous explique les circonstances de notre rencontre, dit-elle au président Guillaume Roussel et aux jurés. J’ai rencontré Serge Dader en garde à vue. L'intérêt d’une expertise dans ce cadre est de voir la personne la plus proche du passage à l’acte. Mais les conditions ne sont pas de bonne qualité. Je le vois en urgence, emmené par des policiers, avec des militaires qui l’avaient trouvé dans les bois. Ils étaient quatre à pointer leur arme dans son dos, tandis qu’il était face à moi.»

    La lypémanie : présentation d'une nouvelle forme de dépression


    • Par Dr Claire Lewandowski  09.06.18

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    La lypémanie : présentation d'une nouvelle forme de dépression

    Vous n'avez plus envie de rien, ou vous vous sentez figé dans votre vie ? Vous souffrez peut-être de lypémanie.

    La lypémanie est une maladie psychiatrique très ancienne, décrite dès le 19e siècle par Esquirol et qui a été remise au goût du jour par le chanteur Marc Lavoine qui dit avoir hérité de ce trouble par sa mère. Au-delà des idées noires qui la caractérisent, cette maladie chronique peut être un vrai handicap pour toute la vie.
    Quelle différence y-a-t-il entre la lypémanie et la dépression ?
    Souffrir de lypémanie, c'est avoir une perte de motivation tellement importante que l'on se sent figés, dans l'attente de quelque chose ou d’un signe qui viendra combler le sentiment profond de solitude.

    Alfortville : ils goûtent aux joies du jardin partagé

    Agnès Vives|05 juin 2018




    Alfortville, ce mardi. Nordine Terranti, de l’association Socialidaire accueille dans le jardin partagé Rosa-Parks des patients de l’hôpital de jour de Saint-Maurice. LP/Agnès Vives

    Dix habitants suivis en hôpital de jour en psychiatrie à Saint-Maurice ont découvert le jardin Rosa-Parks.

    Yasmina montre fièrement le beau radis qu’elle vient de ramasser. Antoine lui, cherche un spécimen encore plus gros mais ne retire… qu’une feuille. Pas grave, Nordine Terranti, d’un mot blagueur le met à l’aise. Ce mardi, le bénévole de l’association Socialidaire recevait au jardin partagé Rosa-Parks à Alforville dix patients suivis en hôpital de jour en psychiatrie à Saint-Maurice. La plupart sont Alfortvillais.
    « Chacun dans ce bout de rue, au fond du fond, est le bienvenu. Il y a encore de belles choses qui peuvent se réaliser ensemble, leur promet-il. Le partage, c’est la priorité. »
    Des « mercis » fusent. Des sourires aussi pour ces hommes et ces femmes abîmés par la vie. « Je passais devant souvent, j’habite pas loin, raconte Yasmina, 52 ans. Mais je ne pensais pas qu’on pouvait venir comme ça. »

    Le projet territorial de santé mentale des Pyrénées-Orientales est finalisé

    Le Journal Catalan
    29 mai 2018

    le-projet-territorial-de-sante-mentale-des-pyrenees-orientales-est-finalise
    Olivia Lévrier et Philippe Banyols

    Lancé à l’initiative du Centre Hospitalier de Thuir en mai 2017, le projet territorial de santé mentale des Pyrénées Orientales est finalisé. Présenté en réunion plénière le 23 Mai 2018, il vient d’être remis officiellement par Philippe Banyols, Directeur du Centre Hospitalier de Thuir à Olivia Lévrier, Directrice de l’Organisation de l’Offre de Soins et de l’Autonomie de l’Agence Régionale de Santé d’Occitanie.