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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 19 septembre 2017

Pourquoi les femmes délaissent la pilule

La pilule reste le premier moyen de contraception en France, mais son usage décline. Les aînées qui se sont battues pour l’accès à la contraception observent et s’inquiètent.

LE MONDE  | Par 

AUREL
Attraper sa plaquette de pilules sur l’étagère de la salle de bains chaque soir au coucher, ou sur la table de chevet au réveil, puis avaler le comprimé garantie anti-grossesse sera peut-être bientôt le réflexe d’un autre temps. Le mouvement amorcé au début des années 2000 et confirmé au tournant de la décennie semble devenir une tendance de fond, encore inenvisageable il y a peu : les femmes, en France, délaissent de plus en plus la pilule.

Le vécu d’Apolline, 28 ans, première plaquette à 16 ans et dernière en 2012 par peur des hormones, souci de la planète et ras-le-bol des effets secondaires, résume celui de milliers d’autres femmes qui, pour certaines, ont répondu à notre appel à témoignages. Elles sont élève infirmière, graphiste, éducatrice spécialisée ; vivent à Paris, Lille, Caen, Marseille ; sont en couple ou pas ; ont déjà des enfants ou non, et ont toutes décidé d’arrêter la pilule.

Les enquêtes Fecond de 2010 et 2013, la référence sur les comportements sexuels des Français, avaient enregistré les débuts de cette désaffection. En trois ans, le recours à la pilule était passé de 50 % à 41 % chez les femmes entre 15 et 49 ans. On attend d’ici peu le volet contraception du baromètre santé de Santé publique France. Mais les signes ne trompent pas. Les gynécologues de ville confirment le phénomène. Les Apolline, Chloé, Lou témoignent en nombre sur la toile. Et si le livre J’arrête la pilule de Sabrina Debusquat, sorti début septembre (Les liens qui libèrent, 304 p., 19,50 euros), pèche par un manque de nuances et des raccourcis scientifiques, il a le mérite de faire exister publiquement cette génération post-pilule.

Les champions des rêves sous la loupe des chercheurs

Reportage dans le service des pathologies du sommeil de l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière, où des scientifiques étudient le rôle des rêves.

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par 

Un homme participe à une étude du sommeil.
Un homme participe à une étude du sommeil. TED SPAGNA / BSIP

« Tu te fous pas de ma gueule comme ça… Tu es restée m’attendre où ? Faut ­m’expliquer ça, hein ?… », s’énerve un homme, sur une vidéo. Dans un autre enregistrement, un monsieur pointe l’index puis dit : « Regarde. » Ces scènes banales pourraient être filmées dans la rue. Sauf que… les deux protagonistes dorment, sur un lit d’hôpital. Dans le service des pathologies du sommeil, à La Pitié-Salpêtrière (AP-HP, Paris), la somniloquie – fait de parler en dormant – est un thème de recherche à part entière.

« C’est un comportement très répandu, qui existe ponctuellement chez sept personnes sur dix, même si les propos sont inintelligibles dans la moitié des cas, souligne la professeure Isabelle Arnulf, qui dirige ce service. Malgré cette fréquence élevée, la somniloquie avait été peu étudiée, beaucoup moins que son équivalent chez les oiseaux, le chant nocturne. » La neurologue a lancé un programme de recherche à partir d’enregistrements vidéo, ce qui n’avait jamais été fait. Elle en a désormais presque 900, une collection unique.

Schizophrénie : «Je veux juste que mon frère soit interné et soigné !»

Le Quotidien

LUXEMBOURG
18/09/17

Les symptômes de Georges «s'apparentent à des hallucinations. Mon frère entend des voix et sa réalité n'est, a fortiori, pas la même que la nôtre. Sans parler des épisodes de paranoïa où il se sent poursuivi par les
services secrets voire par les nazis», témoigne madame T., sa sœur.
(Photo : dr)
Les symptômes de Georges «s'apparentent à des hallucinations. Mon frère entend des voix et sa réalité n'est, a fortiori, pas la même que la nôtre. Sans parler des épisodes de paranoïa où il se sent poursuivi par les services secrets voire par les nazis», témoigne madame T., sa sœur. (Photo : dr)

La sœur de Georges T., atteint de schizophrénie, lance un dernier cri d’alarme, afin que son frère soit enfin soigné dans une structure de psychiatrie aiguë.

Après des années de fatalisme puis de combat, la sœur de Georges est arrivée au stade de la saturation et du ras-le-bol. Elle se décide à écrire au ministère de la Santé, au mois de mars dernier, mais le gouvernement n’a pas estimé devoir lui répondre. Aujourd’hui, elle n’en peut plus et ne sait plus vers qui se retourner. Le Quotidien l’a rencontrée pour évoquer son combat contre cette maladie toujours inadéquatement prise en charge au Luxembourg, selon elle, à savoir la schizophrénie. Car madame T. entend rendre public ce problème qui concerne des centaines, voire milliers de personnes atteintes de psychoses au Grand-Duché, selon les chiffres de l’Association des familles ayant un proche atteint de psychose au Luxembourg (AFPL).
Votre frère Georges a été diagnostiqué schizophrène il y a plusieurs années, mais le CHEM (Centre hospitalier Emile-Mayrisch) d’Esch-sur-Alzette ne semble pas en mesure de l’interner plus de deux semaines. Avant d’aborder la problématique de la prise en charge de cette maladie au Grand-Duché, pouvez-vous nous expliquer comment « tout » a commencé. En clair, y a-t-il eu un élément déclencheur?
Madame T. : Eh bien, tout a débuté il y a environ une trentaine d’années. Mon frère Georges avait à l’époque 26 ans (NDLR : 62 ans aujourd’hui). Il travaillait dans le pavillon du parc de Merl, à Luxembourg. C’est alors, que les premiers signes de la maladie se sont manifestés : Georges a commencé à parler aux poissons du bassin du parc.


Nouvelles substances psychoactives « NSP » ou quand la ‘nouveauté’ interpelle !

Publié le 06/09/2017

L'Europe est confrontée à l'arrivée massive de nouvelles drogues de synthèse, drogues dont les effets peuvent être très graves, voire mortels, selon l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies. Afin de promouvoir l’usage d’une terminologie claire sur ce problème, l’ONUDC (Office des Nations Unies contre la drogue et le crime) a réuni ces drogues qui circulent sur le marché sous les noms de ‘drogues de synthèse’, ‘euphorisants légaux’, ‘euphorisants végétaux’, ‘sels de bain’, ou ‘réactifs de laboratoire’ sous le vocable ‘Nouvelles substances psychoactives’ (NSP). Il s’agit donc « de substances dont il est fait abus, consommées pures ou sous la forme de préparations, qui ne sont contrôlées ni par la Convention unique sur les stupéfiants de 1961 ni par la Convention sur les substances psychotropes de 1971 mais qui peuvent toutefois représenter une menace de santé publique ». Le terme ‘nouvelles’ ne se réfère pas nécessairement à des inventions inédites – certaines NSP ont été synthétisées pour la première fois il y a 40 ans – mais à des substances qui sont apparues récemment sur le marché et qui n’ont pas été répertoriées dans les conventions ci-dessus.

lundi 18 septembre 2017

Soigner et prendre soin d’autrui : quels enjeux pour l’éducation et la formation ?


Volume 6 numéro 3
Bientôt disponible aux Éditions Champ Social, sur Cairnet sur Érudit
Numéro coordonné par :
Joris Thievenaz (Université Paris VI, Pierre et Marie Curie, Centre de recherche sur la formation du CNAM) et Paul Olry (Université de Bourgogne Franche-Comté, AgroSup Dijon),
Ce numéro thématique propose ainsi d’aborder l’activité de différents acteurs du soin et de l’accompagnement thérapeutique (médecins, aides-soignants, infirmiers, paramédicaux) dans une logique d’intelligibilité de leur action. Une attention particulière est accordée aux réflexions portant sur les dispositifs méthodologiques d’analyse du travail et d’observation (opérationnalisation, innovations, enjeux spécifiques, limite des dispositifs et co-production des connaissances…) ainsi que dans les modalités concrètes de traitements des matériaux de la recherche.

Au « Chasseur français », les petites annonces matrimoniales résistent au 2.0

Depuis plus d’un siècle, des célibataires espèrent trouver l’amour grâce aux annonces matrimoniales du mensuel. Une institution qui perdure à l’heure des sites de rencontres.

M le magazine du Monde  | Par 

Un jour sur deux, Gérard Granier, 71 ans, extrait une feuille de papier de lin de l’armoire de son salon, s’assoit à la table en bois qui sature l’espace de son petit F3 de Gréoux-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence) et écrit. Avec un stylo à bille, il remplit une page, recto verso, de son écriture « moyenne », comme il dit. Gérard écrit à Jeanine, depuis quelque temps déjà : « Je lui raconte mes journées, je me décris, lui dis que je suis un ancien ouvrier à la retraite, seul, et que je n’ai pas envie de mourir seul. »

Le dernier combat d’Anne Bert

Rencontre avec l’écrivaine, atteinte de la maladie de Charcot, qui a médiatisé son choix d’aller mourir prochainement en Belgique

LE MONDE  | Par 

Anne Bert, à Fontcouverte (Charente-Maritime), le 11 septembre.
Anne Bert, à Fontcouverte (Charente-Maritime), le 11 septembre. Theophile TROSSAT pour "Le Monde"

Matinales radio, pleines pages dans les magazines et les journaux nationaux… En ce début d’automne, Anne Bert est partout. Difficile d’ignorer la décision de cette écrivaine de 59 ans d’aller prochainement mourir en Belgique pour mettre un terme à sa descente aux enfers. Atteinte de sclérose latérale amyotrophique (SLA), plus connue sous le nom de « maladie de Charcot », une pathologie neurodégénérative évolutive et incurable qui, petit à petit, la « momifie » et l’« emmure » vivante, elle a choisi de médiatiser sa décision dans l’espoir de faire évoluer la loi française interdisant l’euthanasie et le suicide assisté.

Condamnées pour infanticide, des Sénégalaises racontent

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Des dizaines de femmes sont détenues pour avoir tué leur bébé à la naissance. Leur parole révèle les tourments d’une société écrasée par la peur de la honte.

A la prison de Monrovia, au Liberia, en 2011. Photo d’illustration.
A la prison de Monrovia, au Liberia, en 2011. Photo d’illustration. CRÉDITS : GLENNA GORDON/AFP

Une porte qui se referme aussitôt qu’elle est ouverte. Dans l’enceinte surmontée de fils barbelés de la maison d’arrêt et de correction de Thiès, au Sénégal, la sécurité est de mise. Les gardes surveillent les moindres faits et gestes des visiteurs. Dans cette prison séjournent 40 femmes condamnées ou en détention préventive. Parmi elles, plus de 20 % sont détenues pour infanticide.

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Luca, une cellule, un monde et nous

TRIBUNE LES INÉDITS DU CNRS
Par Patrick Forterre, Biologiste, professeur à l’université Paris-Sud, au sein de l’Institut de biologie intégrative de la cellule (I2BC) et à la tête d’une unité de l’Institut Pasteur. — 
Représentation de la double hélice de l'ADN.
Représentation de la double hélice de l'ADN. 
Photo Reuters

Même s’il vient de fêter les 20 ans de son baptême, l’existence du dernier ancêtre commun à tous les êtres vivants remonte à plus de 3 milliards d’années. Et on sait de mieux en mieux à quoi il ressemblait…

La biologie moléculaire l’a établi au siècle dernier : tous les êtres vivants partagent les mêmes grosses molécules porteuses d’information (ADN, ARN et protéines), et le même code génétique pour transférer l’information entre ces molécules. Cette unité du monde vivant indique une origine commune, un ancêtre possédant toutes ces caractéristiques. En clin d’œil à Lucy, celui-ci a été baptisé Luca (acronyme de l’expression anglaise Last Universal Common Ancestor) lors d’un colloque international organisé en France par la Fondation des Treilles en 1996.


Témoignage : « J’ai décidé de faire un enfant toute seule »

A 39 ans, cette cadre supérieure dans l’économie sociale et solidaire, qui vit en région parisienne, a décidé de se faire inséminer en Espagne.
LE MONDE 

JOCHEN GERNER


Mon envie d’enfant est ­venue assez tard. Avant, je me disais que j’avais le temps et que le jour où je m’y mettrais, ça arriverait tout seul. Et puis, à un moment, alors que j’étais très épanouie, à la fois dans mon métier et dans ma vie sociale, je me suis sentie vide. C’était presque physique, ce besoin de transmettre, de s’occuper de quelqu’un d’autre, de le protéger.

J’avais plus de 35 ans, je n’étais pas dans une relation, et j’ai réfléchi à plusieurs solutions. La première : bien calculer mon cycle, sortir un soir et faire un bébé avec quelqu’un que je ne reverrais ­jamais. La deuxième : avoir un enfant avec un ami homosexuel – c’est devenu classique aujourd’hui. La troisième, enfin : recourir à la procréation médicale assistée en Espagne ou en Belgique, puisqu’en France, ce n’est pas ­accessible aux couples lesbiens et aux femmes seules [le Comité consultatif national d’éthique a rendu un avis positif à ce propos fin juin


L'homme qui voulait "soigner par l'orgasme"

AGNÈS GIARD 



Il voulait libérer l’humanité par la jouissance. Il est mort en prison. Wilhelm Reich se comparait à Jésus-Christ (encore un). Comme lui, il a été cloué sur une croix… mais ses idées sont devenues notre crédo. Qui était ce gourou ?

«La chasteté, c’est mauvais pour la santé.» Cette pseudo-vérité, que l’on répète aujourd’hui comme une évidence, est l’idée maîtresse de Wilhelm Reich (1897-1957), dont tous les mouvements libertaires du XXe siècle ont fait leur maître à penser. Curieusement, alors que la plupart des médecins reprennent en coeur cette théorie, ils en désavouent l’auteur.

Payer les patients pour qu'ils prennent leur traitement ?

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Aux Pays-Bas, une étude souligne l’intérêt d’une incitation financière pour favoriser l’observance de patients schizophrènes.


Est-il légitime sur un plan éthique de payer des patients pour qu’ils prennent bien leur traitement ? Cette question est au cœur d’une étude publiée par des chercheurs hollandais dans la revue BMC Psychiatry. Cette étude a été menée auprès de patients atteints de schizophrénie ou de troubles psychotiques, soignés par des injections délivrées tous les mois en milieu hospitalier. Au total, 169 patients ont été répartis en deux groupes. Durant douze mois, les patients du premier groupe ont reçu leur traitement comme d’habitude. Ceux du second groupe, eux, ont reçu la somme de 30 € à chaque injection.
[...] Psychiatre et psychanalyste, le docteur Patrick Landman ne cache pas un certain malaise. « Cela me gêne qu’on introduise ainsi de l’argent dans la relation médecin-malade, estime-t-il. D’une certaine manière, cela revient à « acheter » les patients pour qu’ils prennent leur traitement. Et cela reflète les défauts des méthodes comportementalistes : quand c’est bien, on donne un bonbon, quand c’est mal, une fessée. C’est un peu infantilisant. »

L’incroyable histoire des jumelles Masha et Dasha

En-tête
Nées à Moscou en 1950, Masha et Dasha étaient  des jumelles dites siamoises, partageant le même corps jusqu’aux hanches et aussi le colon, la vessie, le système reproductif et le système immunitaire. L’équipe de la physiologiste soviétique Tatiana Alexieva, à l’Institut pédiatrique de Moscou, fit croire à la famille qu’elles étaient mortes et les enferma dans une cage de verre pour faire des expériences.


Contexte social et risque de schizophrénie : la poule ou l’œuf…

Publié le 13/09/2017

Commentant une étude britannique sur l’épidémiologie d’un premier épisode psychotique[1], l’éditorialiste de The American Journal of Psychiatry rappelle que certains éléments de l’environnement constituent des facteurs de risque « pour des psychoses non affectives comme la schizophrénie. » On constate en effet une incidence supérieure de cette maladie quand la densité de population est plus élevée, et quand au moins deux de ces quatre indicateurs (connus par les résultats des recensements) sont dégradés : accès à l’éducation, au travail, aux soins, et à un environnement de bonne qualité.

"On est plus proches de l'incarcération que de l'hospitalisation" : Agnès témoigne après son séjour au CHS d'Evreux

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Par Kathleen Comte     18 septembre 2017 

Agnès, 45 ans, a passé une semaine en janvier au CHS de Navarre à Evreux. Une expérience qu'elle ne souhaite à personne. Elle raconte son séjour sur son blog.
Agnès, 45 ans, a passé une semaine en janvier au CHS de Navarre à Evreux. Une expérience qu'elle ne souhaite à personne. Elle raconte son séjour sur son blog. © Radio France - Kathleen Comte

En janvier, Agnès - alors en pleine dépression - décide de se faire hospitaliser au Centre Hospitalier Spécialisé de Navarre à Evreux dans l'Eure. Un séjour d'une semaine qui ne se passe pas comme prévu. A sa sortie, elle témoigne sur son blog. Nous l'avons rencontrée.


Fatberg : le « monstre » de graisse londonien pourrait finir au musée

Quelle meilleure façon d’interpeller sur les conséquences de la pollution que d’obliger le visiteur à regarder la boule de graisse et de lingettes qui obstrue les égouts sous leurs pieds ?

LE MONDE  | Par 

Les Londoniens l’appellent « fatberg », contraction de fat, la « graisse », et de berg d’iceberg. C’est une accumulation de tout ce qui n’est pas biodégradable et pourtant jeté dans les égouts sans réfléchir : graisse, huile, couches et lingettes pour bébés. « Fatberg » réapparaît périodiquement, pour rappeler aux habitants de la mégalopole, comme le répètent les services d’éboueurs de la ville, que « les égouts ne sont pas un abîme pour les déchets ménagers ».

La dernière itération de « fatberg » a émergé dans une canalisation de l’est de Londres en début de semaine : un immense objet visqueux de 250 mètres de long et 130 tonnes (10 fois supérieur au précédent « fatberg » de 2013) qui va devoir être détruit avec des jets continus d’eau à haute pression.


La ministre de la Santé ougandaise se déguise pour démasquer la corruption dans les hôpitaux

19.09.2017



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Capture d'écran Youtube

Deux agents du personnel de santé ougandais ont été pris en flagrant délit de corruption par la ministre ougandaise de la Santé en personne. Pas peu fière de son inspection surprise, cette dernière, qui occupe le portefeuille de la Santé depuis cinq ans, a raconté à l'Agence France Presse comment elle s'y était prise pour confondre les indélicats.

Grève des infirmiers au Portugal

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dimanche 17 septembre 2017

Don d’organes entre vivants : « J’ai changé d’avis ! »





Paris, le samedi 16 septembre 2017 - L’affaire ressemble à s’y méprendre au scénario de l’épisode des Simpsons intitulé Touche pas à mon rein. On y voyait le père d’Homer Simpson être victime d’une « explosion des deux reins » (bien sûr, on ne reviendra pas sur le caractère vraisemblable ou non du diagnostic). Homer Simpson accepte alors par générosité de faire don de l’un de ses reins à son père. Toutefois, installé sur la table d’opération, pris de panique, il décide de partir en courant. Alors qu’il est dans sa précipitation victime d’un accident de la circulation, les médecins profitent des soins d’urgences pour prélever le rein sans le consentement de notre anti-héros.
L’affaire actuellement pendante devant la Cour d’Appel administrative de Nantes, et dont les faits remontent à 2004, est en tout point similaire. Pour aider son frère atteint d’une grave maladie, un homme accepte de donner un rein dans un geste de pur altruisme. Le consentement du donneur est recueilli par l’hôpital et une opération est programmée. Mais la veille, déjà admis dans le service de chirurgie, le patient est pris d’un doute soudain. Celui-ci informe sa femme et indique au personnel médical son intention de quitter l’établissement.

Etudiants en soins infirmiers : le grand malaise

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par Léa Drouelle

Une étude inédite de la FNESI dévoilée ce dimanche révèle le mal-être des étudiants infirmiers français. La Fédération appelle à une prise de conscience.


La situation des éludants en soins infirmiers est préoccupante, selon une étude réalisée par la Fédération Nationale des Etudiants en Soins Infirmiers (FNESI) et dévoilée par le Journal du Dimanche . L'enquête révèle que sur les 14 000 étudiants sondés, la moitié  estime que leur santé psychique s'est dégradée depuis leur entrée en formation. Parmi eux, 75% se disent épuisés physiquement, 36% sont sujets à des crises d'angoisse et plus de 26% estiment être en mauvaise santé psychique.