blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 22 mai 2017

À Mayotte, les agents de l'hôpital à nouveau en grève contre le manque d'effectifs

24.05.2017

.
Facebook CHM
Il y a un an quasi-jour pour jour, les agents de l'hôpital de Mayotte étaient déjà en grève pour dénoncer l'insuffisance des effectifs. En début de semaine, une nouvelle vague de protestations a eu lieu pour dénoncer la surcharge et les conditions de travail dégradées. Cette fois, la grève illimitée n'aura duré que deux jours. En effet, le mouvement a été suspendu "jusqu’à nouvel ordre" suite à une réunion avec les dirigeants. La direction du centre hospitalier de Mayotte (CHM) a accepté de supprimer le dispositif qui posait problème, et qui prévoyait de déployer les agents hospitaliers sur l’ensemble du territoire, indépendamment de leur zone géographique d’activité et de leur lieu de résidence.

Changements de directeurs à la Drees et à la sécurité sociale

24.05.2017
Les têtes changent suite au dernier conseil des ministres. Au ministère de la Santé, deux patrons de directions centrales, le  directeur de la Drees (direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) Franck Von Lennep et celui de la sécurité socialeThomas Fatome (photo) quittent tous deux leurs fonctions pour aller rejoindre Matignon.

Le lien entre infection à streptocoques et troubles mentaux confirmé dans une cohorte danoise

Damien Coulomb
| 24.05.2017

La relation entre infections à streptocoques et apparition de troubles obsessionnels compulsifs et de tics est décrite dans la littérature sous le nom de troubles neuropsychiatriques auto-immuns associés aux infections à streptocoques (ou hypothèse PANDAS). Les études qui la mettent en évidence étaient jusqu'à présent de petite taille, avec des résultats parfois contradictoires.

Un traitement innovant contre le stress post-traumatique

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par 

Je suis vigilante comme je ne l’ai jamais été, je redoute les étrangers que je croise, je dors mal… Mais si mon quotidien reste perturbé, j’ai commencé à prendre du recul », raconte Eliane L.-K. A l’aube de ses 74 ans, cette femme élégante et dynamique se livre en toute franchise sur les circonstances qui l’ont conduite à participer à un essai clinique sur le trouble de stress post-traumatique (TSPT) d’une ampleur inédite en France. Elle est l’une des 120 volontaires déjà recrutées de l’étude Paris MEM (Paris mémoire vive), qui évalue une thérapie innovante, associant un médicament – le propranolol – et une psychothérapie.

Fin de vie : le Conseil constitutionnel devra trancher sur le rôle des médecins

22.05.2017
"Nous estimons que la décision de vivre ou de ne pas vivre n'appartient pas aux seuls médecins et que l'avis de la famille doit être intégré dans cette décision". La secrétaire générale de l'UNAFTC, Suzanne Aubert motive ainsi la demande de question prioritaire de constitutionnalité déposée devant le Conseil Constitutionnel. Pour la première fois celui-ci va donc se pencher mardi sur l'arrêt des traitements des patients incapables d'exprimer leur volonté.

Le handicap, "priorité" du quinquennat, pour le Premier ministre, en déplacement avec sa Secrétaire d'Etat

22.05.2017


.
Capture d'écran Simon de Cyrène

"C'est une des priorités du président de la République, il l'a placée très haut dans la hiérarchie de ses priorités". Le nouveau Premier ministre Edouard Philippe a réaffirmé dimanche que l'action en faveur des personnes handicapées était "une des priorités" du quinquennat, en visitant une "maison partagée" pour adultes handicapés et valides "exemplaire" à Rungis (Val-de-Marne) aux côtés de la secrétaire d'Etat Sophie Cluzel.

HAS : les premières recos médicales sur le burn out

22.05.2017
Les troubles psychiatriques liés au travail représentent la catégorie d’affections professionnelles la plus fréquente après les affections de l’appareil locomoteur. Parmi eux, le burn out (ou syndrome d’épuisement professionnel), n’est pas reconnu comme une maladie dans les classifications internationales et n’est mentionné dans aucun tableau de maladie professionnelle. Pour autant, sur le plan clinique, le burn out correspond à un syndrome clinique bien spécifique, souligne la HAS qui publie aujourd’hui de premières recommandations sur le sujet, sous forme de fiche mémo à l’attention des généralistes et des médecins du travail. Objectif de ce travail : définir clairement ce que recouvre vraiment le terme de burn-out – « aujourd'hui utilisé pour décrire toute sorte de stress, de grande lassitude ou de fatigue par rapport à son travail »- et améliorer son repérage et sa prise en charge, ainsi que l’accompagnement des patients lors de leur retour au travail.

L'hôpital de Mayotte en grève illimitée, une partie du personnel dénonce les conditions de travail

22.05.2017
Une cinquantaine d’agents du Centre hospitalier de Mayotte (CHM) ont manifesté ce lundi à l’appel de la CFDT locale et ont bloqué l'entrée principale de l’hôpital. Les personnels ont déposé un préavis de grève illimitée. Ils dénoncent une surcharge de travail et un turn-over qui engendrent une suractivité dégradant la qualité des soins des Mahorais et leurs conditions de travail.
Ils réclament un état des lieux des effectifs et des mesures immédiates de recrutement ainsi que le « changement de directeur pour une nouvelle politique de management », précise le préavis de grève.

Quand l’orgasme rend malade

Le Monde Blogs  , par Marc Gozlan

Cela devrait toujours être un réel plaisir mais, pour certains hommes, c’est un vrai calvaire. Chez eux, chaque éjaculation s’accompagne de symptômes invalidants. « Pour un plaisir, mille douleurs », disait le poète François Villon.
Initialement décrit en 2002, ce trouble se traduit par l’apparition après un orgasme d’un cortège de symptômes pouvant persister plusieurs jours. Baptisé « syndrome de la maladie post-orgasmique », il vient d’être décrit pour la première fois par des urologues français chez trois hommes. « Le syndrome de la maladie post-orgasmique est une maladie rare mais probablement sous-diagnostiquée car encore méconnue », indiquent-ils dans un article paru en ligne le 18 avril 2017dans la revue Progrès en Urologie.
Il y a quinze ans, deux médecins néerlandais, Marcel Waldinger et Dave Schweizer, rapportent le cas de deux hommes qui se sentent mal immédiatement après avoir éjaculé. Les symptômes surviennent que l’éjaculation ait lieu à l’occasion d’un rapport sexuel, d’une masturbation ou spontanément dans leur sommeil. Ce syndrome se manifeste par des symptômes pseudo-grippaux. Ces hommes se sentent légèrement fiévreux, ont « la tête embrumée » et ressentent parfois également des douleurs musculaires dans les bras et dans les jambes. Ils se plaignent également de difficultés de concentration et d’attention et sont d’humeur irritable. Ces symptômes ne disparaissaient qu’au bout de 2 à 7 jours et réapparaissent avec la même intensité à l’éjaculation suivante.

Nicolas Baumard : « L’humain, espèce morale coopérative »

LE MONDE ECONOMIE  | Propos recueillis par 

Nicolas Baumard, chercheur au département d’études cognitives de l’Ecole normale supérieure, 38 ans.
Nicolas Baumard, chercheur au département d’études cognitives de l’Ecole normale supérieure, 38 ans. DR
Vous avez cumulé des formations en économie, biologie, sociologie, philosophie et sciences cognitives. Pourquoi cet éclectisme ?

Nicolas Baumard. - Les modèles économiques standards, que j’ai appris au début de mes études, donnent une vision simplifiée du comportement humain. L’hypothèse d’un individu rationnel et égoïste permet de modéliser de façon simple les comportements sur le marché – et encore, pas tous. Mais, dès que l’on sort des rapports de marché, il faut une vision plus complexe pour comprendre le réel.

«Dans la peau d’une bête»: Pendant six semaines,Charles Foster a vécu comme un blaireau...

Résultat de recherche d'images pour "20 minutes"

Fabrice Pouliquen
 
 

Modération sur Facebook : les consignes révélées

Résultat de recherche d'images pour "clubic"


Par   22 mai 2017

Des documents internes à Facebook, contenant des consignes précises pour les modérateurs, viennent d'être publiés par le journal britannique The Guardian. Ils permettent enfin de comprendre pourquoi certains contenus choquants sont censurés, tandis que d'autres ne le sont pas.

[...] Au sujet de vidéos en direct montrant une tentative de suicide, les consignes de Facebook précisent : "Nous ne voulons pas censurer ou punir les personnes en détresse qui tentent le suicide. Selon des experts qui nous ont conseillés, il est mieux de laisser la personne diffuser en direct sa tentative de suicide, à condition qu'elle soit contact avec ses spectateurs." Entendez : le contact avec des spectateurs peut décourager la personne de passer à l'acte et donc sauver une vie.
"Toutefois, pour éviter un risque de contagion, il est mieux de supprimer ses vidéos une fois qu'il n'y a plus de possibilité d'aider la personne", peut-on lire dans un des documents.


Connaissez-vous l’incestuel ?



A la différence de l’inceste, qui implique des contacts génitaux entre parents, l’incestuel est une relation malsaine qui consiste pour les parents à ne pas respecter l’intimité de leurs enfants… Dans "Les Femmes et leur sexe”, deux cliniciennes expliquent : comment éviter le piège de l’incestuel ?
Imaginez un garçon de 27 ans qui montre son pénis à sa mère parce qu’il a peur d’avoir une mycose. Imaginez un père qui invite des amis pour une soirée foot et, devant sa fille, parle de ses frasques sexuelles puis montre fièrement aux «potes» la poitrine naissante de sa «gamine»… Ces situations peuvent paraître anodines. Elles sont loin de l’être. Dans un livre de poche condensé –Les Femmes et leur sexe, aux éditions Payot–, qui aborde au pas de course tous les problèmes des femmes (ça gratte, ça fait mal, ça brûle, j’ai pas envie, j’ai été violée, j’air peur, je m’ennuie au lit, etc), deux psychologues cliniciennes et sexologue –Heidi Beroud-Poyet et Laura Beltran– consacrent une bonne cinquantaine de pages au problème peu connu de l’incestuel.

Une bactérie inconnue sur Terre a été découverte à bord de la station spatiale internationale

Résultat de recherche d'images pour "numerama"

Nelly Lesage 25-05-2017

La Nasa a découvert qu'un organisme inconnu a vécu plusieurs mois à bord de l'ISS. Cette bactérie aux propriétés prometteuses pour la recherche spatiale a été baptisée en l'honneur de l'ancien président indien Abdul Kalam.
Pas besoin d’aller jusque sur Mars pour trouver trace de nouvelles formes de vie : il suffit de rester à bord de l’ISS, la station spatiale internationale, pour faire des trouvailles — et que cela donne naissance à de belles histoires. En effet, des scientifiques de la Nasa ont découvert un nouvel organisme à bord de la station.
Ils ont d’ailleurs choisi de lui donner un nom symbolique : celui d’Avul Pakir Jainulabdeen Abdul Kalam, le onzième président de l’Inde, décédé en juillet 2007. Surnommé l’ « Homme du missile indien » (The Missile Man of India), il s’est illustré pour ses travaux au sein de l’Organisation de recherche spatiale indienne, où il a contribué au développement du SLV-3, le premier lanceur de satellites du pays.

CC Pushkarv
Lire la suite ...

dimanche 21 mai 2017

La réalité virtuelle à la rescousse des médecins pour les annonces délicates aux patients

Roxane Curtet
| 21.05.2017



ralité virtuelle

Complications de la maladie, effets secondaires liés au traitement, incidents imprévus lors d’un examen ... Comment apprendre à un patient que son cas est grave ou qu’une erreur médicale a été commise ? Bientôt, un système de réalité virtuelle simulant les interactions avec le patient pourrait être disponible pour aider les médecins à mieux se préparer à ces entretiens délicats.

Le mythe de l’IA surhumaine

Le Monde Blogs  
On ne présente plus Kevin Kelly(@kevin2kelly), qui fut le premier rédacteur en chef de Wired et auteur de nombreux ouvrages sur la technologie. Son dernier livre, The Inevitable: Understanding the 12 Technological Forces That Will Shape Our Future cherche à déterminer les technologies qui nous influenceront le plus au cours des 30 prochaines années. Kelly ne pouvait manquer d’intervenir dans le débat actuel sur l’avenir de l’IA et sur les inquiétudes que cette dernière suscite actuellement, notamment autour du thème de la « superintelligence » et la possibilité que nos créations technologiques dépassent leurs parents humains et précipitent dans le meilleur des cas, une Singularité nous entraînant vers un paradis technologique, ou, dans le pire, notre extinction.
Ce que prouve son long texte dans Backchannel, c’est qu’on peut être enthousiaste de la technologie sans pour autant souscrire aux mythes les plus influents dans les milieux du numérique. Car pour Kelly, l’idée de l’IA « surhumaine » n’est rien d’autre que cela, un mythe, qui tient en cinq points dont il cherche à démontrer le caractère largement improuvable.

L’intelligence et l’IA, les bases d’un mythe moderne


Voici, selon lui, ces cinq postulats :

1.L’intelligence artificielle est déjà en train de devenir plus intelligente que nous, à un rythme exponentiel.
2. Nous allons faire des AI dotée d’une intelligence générale, comme la nôtre.
3. Nous pouvons recréer l’intelligence humaine sur un support en silicium.
4. L’intelligence peut être étendue sans limites.
5. Après l’explosion de la superintelligence, celle-ci pourra résoudre la plupart de nos problèmes.
Kevin Kelly commence sa démonstration en affirmant que l’intelligence ne peut être décrite de manière unidimensionnelle et que donc, l’expression « plus intelligents que les humains est un concept dénué de sens ».
« La plupart des gens dotés d’un esprit technicien ont tendance à représenter l’intelligence sous la forme d’un graphe, comme le fait Nick Bostrom dans son livre, Superintelligence – sous la forme d’un graphique linéaire, de dimension unique, d’amplitude croissante. À une extrémité on trouve la faible intelligence, celle, disons, d’un petit animal ; à l’autre extrémité, l’intelligence élevée, celle d’un génie, presque comme si l’intelligence était un niveau sonore mesurable en décibels. »
Au final continue-t-il, on peut se permettre d’imaginer de nouvelles entités sur cette échelle, plus hautes encore que le Génie. Malheureusement, une telle vision de l’échelle de l’évolution est d’abord fausse d’un strict point de vue darwinien. Toutes les créatures qui vivent aujourd’hui, y compris les cafards, sont au sommet de l’évolution, de leur point de vue. Et ce qui est vrai pour l’évolution biologique le serait aussi pour l’intelligence. Il est impossible de définir une échelle allant des formes d’intelligences inférieures aux êtres humains, et éventuellement au-delà. On ne sait pas, en fait, classer les différentes intelligences animales de manière rigoureuse, nous ne disposons d’aucune métrique pour cela, affirme Kelly. En fait, plutôt qu’imaginer une échelle, il faudrait plutôt considérer un « espace de possibilités » avec une combinaison complexe de différentes formes de cognition. Chaque organisme combine plusieurs de ces formes. Certaines créatures peuvent avoir des combinaisons d’intelligences très complexes, tandis que d’autres peuvent être plus simples, mais plus « extrêmes », plus efficaces dans certains domaines donnés.

L'un des plus anciens détenus de France demande une libération pour raison de santé

21.05.2017





.
Pline/CC

Patrick Henry, 64 ans dont quarante passés en prison pour le meurtre d'un enfant dans les années 70 à Troyes va formuler une nouvelle demande de libération conditionnelle, entre autres pour raisons de santé, a indiqué son avocat vendredi. Sa précédente demande avait été rejetée le 31 mai 2016.

Comment nommer le sexe des enfants ?

LE MONDE  | Par 

Lors de « Zizi Sexuel l'expo » à la Cité des Sciences et de l'Industrie, à Paris, en octobre 2014.

L’affaire a défrayé le chronique il y a quelques semaines : dans son livre consacré au corps des enfants (Quand ça va, quand ça va pas, paru aux Editions Clochette), le médecin animateur, star de France 5, Michel Cymes, réservait un traitement radicalement différent au sexe des petits garçons et à celui des petites filles.

Si le zizi était détaillé jusqu’aux gland, scrotum et prépuce, son équivalent féminin ne bénéficiait que du minimum syndical – un dessin anatomique moins précis, une description expéditive, une dénomination ésotérique. Citation : « Quand on est une fille, on a une zézette ou cocotte ou minou ou féfesse… chacun donnant le nom qu’il veut à cette partie très intime du corps. » (Notons ce « chacun » de genre masculin.)